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mardi 29 mars 2016

"Le préféré", de Valérie Nivet-Doumer, un roman psychologique ? Qu'on m'explique...

Autant vous le dire tout de suite, ce premier roman de Valérie Nivet-Doumer est une grosse déception.
Je l'ai acheté en même temps qu"Envoyée spéciale de Jean Echenoz et je pensais bien avoir eu le nez fin sur ce coup-là.
Loupé.


Tout n'est qu'accumulation de clichés et incrédibilités à gogo. Plus on avance dans la lecture, moins ça s'arrange.
Conte de fées, roman à l'eau de rose, par bien des points mais roman psychologique, non.
Ce livre était à deux doigts de m'énerver mais je n'ai pas pu m'empêcher de le terminer pour connaître le fin mot de l'histoire (qui est totalement sans surprise). Je ne peux donc pas dire que je me suis ennuyée. Rendons cette justice à l'auteure. Un bon point, en plus de celui que j'évoque à la toute fin de cet article, mais ce sont les deux seuls.

C'est tellement dommage... Le sujet était pourtant très prometteur : le mal être d'un fils face à la préférence flagrante de sa mère pour son jeune frère, un enfant adopté.



mardi 22 mars 2016

Quand un roman me donne envie de googler, c'est gagné !


Un roman réjouissant qui fait voyager, un style bien particulier, la découverte d'un auteur déjà confirmé... Que demander de plus ???

Jean Echenoz n'en est pas à son premier roman mais je n'avais jamais entendu parler de ce monsieur, qui compte pourtant un prix Goncourt à son actif (M'enfin, si on devait connaître tous les primés littéraires...)

Son nouveau roman nous fait voyager de Paris au fin fond de la Creuse, pour atterrir en Corée du Nord par le biais d'une jeune femme embarquée, à l'insu de son plein gré mais sans qu'elle oppose une grande résistance, dans une mission secrète.
Un général vieillissant, ancien membre d'un service spécialisé en opérations clandestines, a du mal à raccrocher et ne peut s'empêcher de continuer à monter en douce quelques opérations. Il charge son gradé de recruter une personne lambda, complètement extérieure à leurs services, et de lui faire "subir" une petite purge afin de pouvoir la formater comme bon leur semble.
Ça tombe sur Constance, femme plutôt oisive de Lou Tausk, compositeur musical has been, qui vit sur les rentes du tube interplanétaire qu'il a composé jadis (à l'instar de Patrick Hernandez...).
J'arrête là mon résumé, inutile d'en dire plus, ce serait dévoiler tout le scénario et ce serait bien dommage puisque ce faux roman d'aventure/espionnage trouve sa force dans les multiples actions rebondissantes qui le rythment.

mardi 15 mars 2016

On n'est pas obligé d'écouter la version de Patriiiiiiick... Non, vraiment pas.


Je ne suis pas une incollable du répertoire de Barbara. Loin, très loin de là.
À part l'Aigle noir, je ne connaissais pas grand chose... Jusqu'à ce que j'entende, il y a de cela une bonne dizaine d'années maintenant, Dis quand reviendras-tu, interprété en live par Jean-Louis Aubert...


lundi 14 mars 2016

"Il est de retour", une fiction sans surprise...



En 2011, Hitler se réveille à Berlin, après des décennies d'absence inexpliquées (et qui ne le seront pas, là n'est pas le propos).
Pour lui, 1945, c'était hier. Il a juste dormi quelques heures.
Vous imaginez bien qu'il va vite se rendre compte que Berlin est loin d'être la ville dévastée qu'il a laissée la veille !
Cette énigme, ce saut fabuleux dans le futur incompréhensible, tout cela ne va pas le perturber bien longtemps. Hitler reste Hitler et n'a qu'un seul but, continuer, reprendre, terminer le travail commencé au milieu du XXème siècle. Et s'il est toujours là, et peu importe par quel miracle, ma foi, c'est bien la preuve que cette mission lui est assignée personnellement. À lui et à personne d'autre.
Seul souci, il va falloir composer avec ce nouveau monde moderne.
Avec les gens tout d'abord, qui ne peuvent évidemment pas comprendre qu'il est le vrai Hitler. Tous pensent qu'ils sont en présence d'un imitateur de grand talent, qui investit son personnage 24h/24h. Une performance artistique poussée à l'extrême dont le propos est la satire sans limite.
Une chaîne de télé lui met rapidement le grappin dessus en lui proposant une chronique dans l'émission d'un comique à succès. Le revenant créé immédiatement le buzz et vole la vedette au présentateur en place.


lundi 7 mars 2016

"Et devant moi, le monde", l'autobiographie de Joyce Maynard


J'ai acheté cette autobiographie de Joyce Maynard il y a un moment déjà. Je voulais absolument l'avoir à portée de main car je savais que je la lirais un jour ou l'autre.
J'avais déjà lu avec beaucoup de plaisir la Joyce Maynard romancière et découvrir la vie de cette auteure que j'ai appréciée à chaque livre m'intéressait au plus au point.
Intérêt titillé également quand j'ai vu qu'elle a vécu dans sa jeunesse une histoire d'amour avec l'écrivain Salinger, ce que je ne savais pas avant d'avoir eu vent de cette autobiographie. Vent qui s'est rappelé à mon bon souvenir quand j'ai lu Oona & Salinger de Beigbeder, dans lequel ce dernier évoque avoir lu ladite autobiographie.