tag:blogger.com,1999:blog-60096026623172392024-03-13T15:26:28.739+01:00Et hop, dans mon sac !Lectures et cætera par Céline sur internetCéline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.comBlogger481125tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-53236034992926676452019-10-06T14:54:00.000+02:002019-10-06T14:54:02.922+02:00Août 61... Qu'est-ce que ça vous évoque ?<div style="text-align: justify;">
C'est la question que je me suis posée quand les éditions Albin Michel m'ont contactée en septembre afin de me proposer la lecture du nouveau roman de Sarah Cohen-Scali.</div>
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Bien sûr, il suffit de lire la quatrième de couverture pour avoir la réponse mais de prime abord, août 1961 n'est pas une date historique qui parle au commun des mortels.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-CTkFVpEnoeU/XZnM7ajisOI/AAAAAAAAOGQ/fiCdp9oxZdcZ38zrscXdvYTBrOX8fQ5VwCLcBGAsYHQ/s1600/DSCN0746.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://1.bp.blogspot.com/-CTkFVpEnoeU/XZnM7ajisOI/AAAAAAAAOGQ/fiCdp9oxZdcZ38zrscXdvYTBrOX8fQ5VwCLcBGAsYHQ/s640/DSCN0746.JPG" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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Et c'est tout l'enjeu de ce roman : nous faire redécouvrir, ou découvrir, une période de l'histoire européenne qui n'est pas des plus médiatiques. Août 61, c'est la construction du mur de Berlin, brutale et violente. En une nuit, des barbelés sont installés sur la ligne de démarcation. Le mur "en dur" suivra très vite. Par le biais d'une histoire d'amour au long cours et d'une intrigue romanesque, Sarah Cohen Scali nous fait revivre cette période très froide de l'Allemagne et offre aux jeunes lecteurs à qui elle s'adresse (ce livre est conseillé à partir de 15 ans) et dont elle aura su susciter la curiosité intellectuelle, une porte d'entrée sur l'Histoire, avec un grand H.</div>
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<br /></div>
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Alors il n'y a pas que ça dans le roman et la première grosse moitié du livre balaie une période qui démarre en 1945 mais tout concourt pour nous mener à Berlin, en août 1961...<br />
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
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Ben a 83 ans et est atteint de la maladie d'Alzheimer. Il ne reconnaît plus ses proches, notamment une jeune femme qui vit avec lui. Ses "moi" plus jeunes vont s'inviter, venir dialoguer avec lui dans sa tête afin de rafraîchir cette mémoire vacillante.</div>
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C'est donc avec le récit à la première personne des anciens "moi" de Ben que nous entamons cette lecture. Le jeune Beniek prend la parole. Alors âgé d'une dizaine d'années, il a survécu aux camps de concentration et aux marches de la mort. A la libération, il atterrit d'abord dans un camp de personnes déplacées, puis dans un orphelinat, près de Munich, qui accueille principalement des enfants et adolescents juifs rescapés des camps. C'est là qu'il fait la connaissance de la lumineuse Tuva, une enfant née dans un Lebensborn norvégien, dont l'histoire, bien que différente de la sienne, est tout aussi douloureuse. Un amour indéfectible naît entre les deux enfants.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au fil des pages et des dialogues intérieurs entre le Ben d'aujourd'hui et les Ben version plus jeune, son histoire se déroule. Il émigre tout d'abord en Angleterre, puis en France. Il finit par retrouver la trace de Tuva qui, après un parcours très chaotique, vit désormais à Berlin-Est.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous voici arrivés en août 1961 et en pleine scission "matérielle" de Berlin. Le récit va alors changer de tournure.</div>
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Exit la parole et le point de vue de Ben et ses alter ego, c'est une personne féminine qui reprend le récit (pour l'instant une inconnue pour Ben et pour le lecteur) pour nous raconter la suite de l'histoire, très focalisée désormais sur Tuva.</div>
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<br /></div>
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Mon point de vue :</div>
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Le récit est composé de deux parties d'intérêt inégal. Avant août 61 et après août 61. L'histoire de Ben, puis l'histoire de Tuva. J'avoue avoir trouvé un peu longue parfois ce que j'appelle la première partie (composée en réalité des trois premières parties du livre) centrée sur Ben, et un peu compliquée à suivre à certains moments, ceci dû à la lourdeur narrative provoquée par la confusion entre le Ben actuel et ses anciennes versions.<br />
Cette première partie du livre est néanmoins émaillée de points de vue très judicieux, propres à éveiller les consciences des jeunes lecteurs, et des moins jeunes, sur les parallèles que l'on peut faire entre les migrations d'après-guerre et celles de nos jours. C'est du moins ce que j'en retiens.<br />
<br />
Extrait p. 61 : dialogue intérieur entre Ben et son alger go plus jeune, Beniek, qui découvre un camp de réfugiés en plein Paris... L'Histoire recommence...<br />
<span style="font-size: x-small;">"J'ai besoin que tu m'expliques ce qu'est cet endroit, Ben.<br />Un camp de Personnes déplacées ? En plein Paris ? Je les ai en horreur, ces maudits camps ! William et moi y avons séjourné pendant des mois après la libération, c'était affreux, nous avons juré que plus jamais nous n'y remettrions les pieds. [...]<br />C'est bien un camp de Personnes déplacées, ou plutôt un campement sauvage de réfugiés, m'affirmes-tu d'une voix si ferme que je ne peux plus mettre en doute tes paroles. On l'appelle le "campement du Millénaire", à cause du centre commercial du même nom, tout proche. [...] Nous longeons le canal Saint-Martin. Il n'y a que trois points d'eau et quelques toilettes en préfabriqué installées par la Ville de Paris pour les mille cinq cents migrants qui se trouvent là, après avoir fui leurs pays. Ils sont érythréens, soudanais, somaliens ou afghans. (Où se situent ces pays ? Je ne les connais même pas, je ne reconnais, à travers ces milliers de visages anonymes à la peau sombre, que cette allure que nous avions, nous autres, au lendemain de la libération, ainsi que cette odeur qui caractérisait les camps de DP [Displaced Persons], celle du bois humide.)[...]<br />J'entends tes paroles sans les comprendre. J'ai l'impression que tu parles soudain une langue étrangère, à moins qu'elle ne soit au contraire trop familière pour moi. Si tu dis vrai, je retiens une chose : Ces gens-là sont, en somme, des William terrorisés à l'idée d'être refoulés, des Boys comme lui, comme nous, qui ont fui la guerre ? Mais quelle guerre ? Il y a donc encore eu une guerre, une putain de guerre ? Où ça ?"</span><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Romanesquement parlant, la deuxième partie est bien plus captivante. Elle se tient mieux car elle n'est pas "juste" un recueil de souvenirs épars mais un récit heure par heure, au jour le jour, puis au fil des semaines, mois et années, de ce qu'a pu être la vie quotidienne d'une femme et de sa famille sous le joug de la RDA et de la terrifiante Stasi.<br />
<br />
De ma position de lectrice adulte ayant déjà de bonnes bases historiques, ce roman classé littérature ado a éveillé en moi des envies d'en lire plus sur le contexte de la construction du mur de Berlin et sur la vie en RDA, et c'est tout ce que j'aime quand une lecture m'invite à d'autres découvertes. Une ou deux références tirées de la petite bibliographie situées à la fin du livre m'intéressent tout particulièrement.<br />
Le récit de la construction du mur de Berlin sur 48 h est tout particulièrement prenant !<br />
<br />
Si j'essaie de me positionner d'un point de vue plus néophyte, comme pourrait l'être celui d'un lecteur de 15 ans, qui n'aurait pour seul appui à cette lecture que de vagues cours d'histoire, la préhension et la compréhension du récit, dans sa première moitié, sera un peu plus difficile. Je ferai ici la même remarque que j'ai pu faire il y a 6 ans, quand j'ai chroniqué <a href="https://linecesurinternet.blogspot.com/2013/04/max-la-lecon-dhistoire-de-sarah-cohen.html"><i>Max</i>,</a> un précédent roman de la même auteure, traitant du sujet des Lebensborn, dont je n'avais que vaguement ouï dire à l'époque. Un socle de connaissances théoriques sur le sujet traité me semble quasiment indispensable pour apprécier le roman.<br />
J'en veux pour exemple le récit au début d'<i>Août 61</i> des marches de la mort qu'a vécues le jeune Beniek. Je sais ce qu'ont été les marches de la mort donc je n'avais pas besoin d'exposé sur le sujet et ceci m'a permis d'apprécier pleinement le récit romanesque mais un ado en a-t-il déjà entendu parler ?<br />
On peut peut-être aussi prendre le problème dans l'autre sens, comme je l'ai évoqué au tout début de cet article, et se dire que la fiction ici est un prétexte, une occasion, une porte d'entrée pour accéder à l'Histoire, et que tout lecteur un minimum curieux aura envie de se documenter pour en savoir plus.<br />
<br />
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Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-74545991082684564592016-09-26T17:07:00.000+02:002016-09-26T17:07:51.026+02:00"Repose-toi sur moi" de Serge Joncour<div style="text-align: justify;">
4 ans après avoir lu <i>L'amour sans le faire</i>, du même auteur, c'est assez emballée que j'ai accepté la proposition de<a href="http://www.babelio.com/"> Babelio</a> de recevoir gracieusement le dernier roman de Serge Joncour, en échange d'une critique.</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-fxsL-gKzgGw/V-klxJS1L-I/AAAAAAAAN64/Gg82__5wmXAqZJTmYmRcRDF4u-jziVHLACLcB/s1600/IMG_3185.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-fxsL-gKzgGw/V-klxJS1L-I/AAAAAAAAN64/Gg82__5wmXAqZJTmYmRcRDF4u-jziVHLACLcB/s640/IMG_3185.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
4 ans, ça commence à remonter mais je me rappelle très bien combien <i>L'Amour sans le faire</i> avait été une magnifique lecture. Je ne me souvenais pas de l'histoire précisément. Juste que j'avais été marquée par la beauté de l'écriture ainsi que par la simplicité et la pureté de l'histoire d'amour naissante en question.<a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/2012/11/la-luminosite-de-lamour-sans-le-faire.html"> Luminosité, c'est le qualificatif que j'avais employé</a> (clic, clic)</div>
<div style="text-align: justify;">
La barre était haute.</div>
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<br /></div>
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</div>
<a name='more'></a>J'irai directement à l'essentiel. J'ai été un peu déçue.<br />
<div style="text-align: justify;">
L'écriture est toujours aussi belle, claire et limpide, tout en étant très précise, très imagée, parlante. Je rappelle que l'auteur est aussi lié au monde du cinéma. Il a écrit le scénario de l'adaptation cinématographique de <i>Elle s'appelait Sarah</i>, et deux de ses romans ont déjà été portés au grand écran. Cette histoire-là pourrait tout à fait elle aussi faire l'objet d'une adaptation.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour autant, je n'ai pas été autant éblouie que lors de ma lecture d'il y a quatre ans.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire d'amour, quant à elle, est un peu trop "cliché" à mon goût.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un homme et une femme, diamétralement opposés, se rencontrent et vont tomber inexorablement amoureux l'un de l'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle, Aurore, Parisienne depuis toujours, a la classe et est mariée à un Américain businessman. Elle est aussi mère de famille et styliste à la tête de sa petite maison de couture.</div>
<div style="text-align: justify;">
Lui, Ludovic, vit à Paris depuis deux ans mais est un rural déraciné par la force des choses. Il a quitté ses terres, pour changer de vie, suite au décès de sa femme et travaille désormais dans le recouvrement de dettes.</div>
<div style="text-align: justify;">
Autant Aurore est la grâce et la fragilité incarnée, de par son physique, autant Ludovic représente la puissance et la force tranquille de par sa stature imposante. "Un homme paratonnerre dont l'allure suggère qu'il ne redoute rien". En apparence.</div>
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Ils habitent deux immeubles voisins, partageant la même cour. Elle du beau côté rénové, lui, de l'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle a tout mais souffre du manque d'écoute de son mari. Elle n'ose pas embêter celui à qui tout réussi avec ses soucis professionnels et d'ailleurs, il ne semble pas avoir beaucoup d'attention à lui accorder. Sa petite entreprise commence à être gravement dans le rouge, à cause de défauts de paiement. Elle se sent en perdition, pas à la hauteur et a un gros besoin d'être rassurée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sur qui pourrait-elle bien se reposer ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Toutes ses peurs, elle les focalise sur deux corbeaux qui ont élu domicile dans sa cour et qui la terrorise. Oui, ne riez pas.</div>
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<br /></div>
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Les bestioles, pour lui, l'agriculteur de naissance, ce n'est pas un problème.</div>
<div style="text-align: justify;">
Aurore et Ludovic se retrouvent face à face un soir, totalement par hasard. Elle laisse éclater sa paranoïa aviaire. Ni une, ni deux. Deux coups de fusils bien placés quelques jours plus tard et il la débarrasse de ses pires ennemis. Preuve indubitable d'attention pour elle.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ces deux-là ne tardent pas à tomber dans les bras l'un de de l'autre. C'est très rapide. Foudroyant dirons-nous. Ils se désirent tellement qu'ils ne peuvent pas se retenir dans la salle d'attente d'un rendez-vous hyper anxiogène... Certes, c'est croustillant, ça pimente bien le récit et c'est bien écrit mais là, on est complètement dans le too much. Je ne dis pas que ça ne pourrait pas arriver dans la vraie vie, notez bien, mais ces deux-là, ils vont toutes nous les faire !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On apprend plus loin dans le récit qu'Aurore ne fait plus l'amour avec son mari depuis trois ans. Un fait énoncé qui m'a surprise car rien ne le laissait présumer dans la première partie du roman. Pourtant l'auteur aurait eu tout le loisir de placer cette information pas anodine du tout (parce que 3 ans sans avoir de relation sexuelle avec l'homme qui partage sa vie, c'est qu'il y a un gros souci dans le couple, non ??? et que manifestement, la dame n'avait pas que des soucis au travail...) quand il a campé le décor personnel des protagonistes. Du coup, cela semble arriver pile poil pour justifier, en quelque sorte, ce besoin de contact charnel pour Aurore. Pratique ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette information m'a perturbée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme par hasard, elle ne fait plus l'amour avec son mari très séduisant... Un point de plus dans la colonne de la rencontre amoureuse cliché, c'est ce que je me suis dit.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mis à part ce contexte assez facile, l'attraction, la déroute des sentiments, le chamboulement vécus par l'un et par l'autre sont très bien décrits. C'est crédible.</div>
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<br /></div>
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Là où on retombe dans le romanesque pur jus, et pas dans le sens positif du terme, c'est quand Ludovic se retrouve mêlé aux problèmes de la boîte d'Aurore. Alors oui, ça part d'un bon sentiment. Il veut avant tout la protéger, l'aider et en plus, elle ne demande que cela...</div>
<div style="text-align: justify;">
On n'aboutit pas à une situation abracadabrante et complètement irréaliste, mais wahou... Il leur en arrive des choses quand même ! Ça tourne au vinaigre, au point où les deux sont à deux doigts d'être impliqués dans un homicide involontaire et Ludovic est à deux doigts de perdre complètement pied. À la limite du À la vie, à la mort... Quand on pense qu'Aurore, si elle avait mis sa fierté de côté et si elle avait simplement demandé de l'aide à son mari, aurait pu régler l'affaire en faisant intervenir les avocats de celui-ci...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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C'est déroutant. Jusqu'aux deux, trois dernières pages du livre, je me suis demandée comment cela allait bien pouvoir se terminer. Bien ou mal ? Mal ou bien ?</div>
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Je ne dirai bien, si ce n'est que j'ai trouvé cette fin réussie. J'ai fait ouf.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est un très bon point à mettre au crédit de cette histoire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Souvent, pour encourager un élève, on dit "Peut mieux faire"... Clairement, Serge Joncour a mieux fait. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous invite fortement à lire <i>L'Amour sans le faire</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-1674159775980855952016-09-12T18:16:00.000+02:002016-09-12T18:16:53.542+02:00Mon châle Némo (Striped esjan, Stephen West)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-F0MYs1-R9Cc/V9bKYN3UyxI/AAAAAAAAN6M/ULadafvVXMYTiGk3okczHhrqdC7iDYZrgCLcB/s1600/IMG_3136.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-F0MYs1-R9Cc/V9bKYN3UyxI/AAAAAAAAN6M/ULadafvVXMYTiGk3okczHhrqdC7iDYZrgCLcB/s640/IMG_3136.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Voici mon premier tricot <a href="http://www.ravelry.com/designers/stephen-west">"Stephen West"</a> !</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai découvert ce designer tricot sur Instagram et j'ai flashé sur le modèle Striped esjan.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
Tous ses modèles sont <a href="http://www.ravelry.com/patterns/sources/stephen-wests-ravelry-store/patterns">vendus sur le site communautaire Ravelry </a>(clic).</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour réaliser le châle ici présent, j'ai pris la laine Surnaturelle de La droguerie et j'ai tricoté suivant les instructions "petite taille".</div>
<div style="text-align: justify;">
La Surnaturelle est plus fine que la laine recommandée par le patron donc comme je me suis basée sur le même nombre de mailles, le châle obtenu est de dimensions moindres à celui que j'aurais obtenu si j'avais été fidèle aux préconisations.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce n'est pas grave, je suis très satisfaite du résultat !</div>
<div style="text-align: justify;">
Le modèle est très plaisant à réaliser. La partie rayée est toute au point mousse, donc ça va vite, même si les rangs sont de plus en plus longs. Quant à la partie dentelée, il y a des jetés, des diminutions et des mailles envers sur l'envers, ce qui permet de varier du point mousse.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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J'ai donc mis, approximativement, dans ce châle, 89 gr de Surnaturelle Mûre pour la couleur A, 85 gr de Surnaturelle Écrue pour la couleur B, ainsi que 17 gr de Plumette Soleil du soir pour la couleur C (la partie dentelle).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me suis servie d'une aiguille circulaire de 4 mm, longue de 120 cm.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il fallait au moins cela car se retrouver au dernier rang avec plus de 800 mailles... Je vous laisse imaginer !</div>
<div style="text-align: justify;">
Impossible de se rendre compte du rendu final avant d'avoir arrêté toutes les mailles et de pouvoir, enfin, étendre le châle de tout son long. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous avoue que j'ai eu quelques doutes, tout au long de mon tricot, quant à savoir si ce que j'allais obtenir serait aussi joli que ce que je voyais ici et là sur les photos d'internet.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-5py1D6cFvKc/V9bP7ypWkMI/AAAAAAAAN6Y/iBL0qFdKSckgT7QcUVqGg2wmZpfbomoUQCLcB/s1600/IMG_3125.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://3.bp.blogspot.com/-5py1D6cFvKc/V9bP7ypWkMI/AAAAAAAAN6Y/iBL0qFdKSckgT7QcUVqGg2wmZpfbomoUQCLcB/s640/IMG_3125.JPG" width="480" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-ki6mJt02CZc/V9bQK7EkN0I/AAAAAAAAN6c/MgpvjQb5Bb8kOeVFDxEP3XPc2ZvP3vbKgCLcB/s1600/IMG_3132.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://4.bp.blogspot.com/-ki6mJt02CZc/V9bQK7EkN0I/AAAAAAAAN6c/MgpvjQb5Bb8kOeVFDxEP3XPc2ZvP3vbKgCLcB/s640/IMG_3132.JPG" width="310" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Quelqu'un m'a dit, en rigolant, que j'avais tricoté le châle de Némo... Ce n'est pas faux... :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai téléchargé d'autres modèles de Stephen West, qui m'ont tapé dans l'œil, et surtout, je me suis <a href="http://www.ravelry.com/patterns/library/westknits-mystery-shawl-kal-2016---building-blocks">inscrite à son Mystery KAL</a> (Knit Along, c'est-à-dire "tricoter ensemble, en même temps). Mystery, car les instructions pour réaliser le modèle de ce châle seront dévoilées au fur et à mesure, sur 4 semaines. Je suppose également que nous ne verrons pas le résultat que nous sommes sensés obtenir avant la dernière semaine.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un peu risqué, vous me direz, pour peu que le modèle ne nous plaise pas tant que cela finalement mais le jeu peut être amusant.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et je pense que je vais repartir avec la Surnaturelle de La droguerie, qui est une laine nettement moins onéreuse (tout en n'étant déjà pas donnée) que la Hedgehog Fibres recommandée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-65361105245058926072016-05-03T07:30:00.000+02:002016-05-03T07:30:14.893+02:00"Celle que vous croyez" m'a bien embrouillée...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-zscdc7tu5Xo/Vx9SULWu5wI/AAAAAAAANyQ/8LzDLPHWczEa12KpKjL41SR2nUIMgXvyACLcB/s1600/017.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-zscdc7tu5Xo/Vx9SULWu5wI/AAAAAAAANyQ/8LzDLPHWczEa12KpKjL41SR2nUIMgXvyACLcB/s640/017.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
... Mais ce n'est pas un compliment.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai été énormément déçue par ce roman.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant j'y croyais...</div>
<div style="text-align: justify;">
En vertu des critiques quasiment toutes élogieuses à son sujet, notamment sur la page "Lire" de mon <i>Femme actuelle</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je m'attendais donc à être épatée, scotchée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Camille Laurens m'a noyée avec ses histoires dans l'histoire et ses personnages qui finalement ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Je l'ai lu jusqu'à la fin, guettant la révélation qui ferait que les pistes se débrouillent mais ça n'est pas venu. Ou alors, je n'ai pas compris toute la subtilité, ce qui est possible aussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Ça démarrait pourtant bien.<br />
<div style="text-align: justify;">
Claire, 48 ans, divorcée et professeur d'histoire, a un amant plus jeune qu'elle. Pour le surveiller, elle créé un faux profil Facebook, devient une jeune femme de 24 ans et demande Christophe en ami, un copain de son amant, afin de se la jouer discrète.</div>
<div style="text-align: justify;">
Malheureusement, le Chris tombe amoureux du double de Claire. Et réciproquement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous imaginez bien le problème qui a pu se poser...</div>
<div style="text-align: justify;">
On sait dès le départ que cette histoire a mal tourné car c'est Claire elle-même qui en fait le récit à son psy, Marc. On comprend qu'elle est internée depuis deux ou trois ans.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est la première grande partie de ce roman et jusqu'à là, j'ai bien accroché. C'était prometteur en terme de suspense.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La deuxième donne la parole à Marc, qui se confie à une sorte de conseil de l'ordre des médecins.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le lecteur apprend que ce jeune psy a fauté, professionnellement parlant. Légèrement amoureux de Claire, il s'est mis dans la tête de l'aider et est sorti du cadre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il raconte ce qu'il a fait, pourquoi il l'a fait et relate le récit que Claire a fait lors d'un atelier d'écriture auquel elle participe, incitant les patients a imaginer ce qui aurait pu se passer dans leur vie si leur situation personnelle avait tourné autrement.</div>
<div style="text-align: justify;">
A posteriori, je n'en vois pas du tout l'intérêt.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La dernière grande partie fait s'exprimer Camille, écrivaine. Elle s'adresse à son éditeur et va lui donner des explications sur le manuscrit qu'elle lui a envoyé. On comprend que tout ce qui était avant dans le roman est ce manuscrit (du moins, c'est ce que j'ai compris).</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle lui écrit que cette histoire n'est qu'une fiction pure - ou presque (je cite), même si la clinique existe bel et bien et qu'elle y anime toujours un atelier d'écriture.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle dit ensuite qu'elle va lui livrer la vraie histoire, celle qui lui est arrivée personnellement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et là, je me suis noyée complètement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette fameuse histoire présente d'étranges similitudes avec celle pseudo fictive de son roman.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'épilogue de quelques pages m'a achevée.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un échange entre l'ex conjoint de Claire (le premier personnage du livre) et son avocat. Le pauvre homme n'en peut plus. L'avocate de sa femme fait obstruction au divorce puisque sa cliente est malade et n'a donc pas toute sa tête. Le pauvre homme ne peut donc pas refaire sa vie avec la jeune Katia, la nièce de Claire... Personnage qui apparaissait dans le récit de la première partie puisque c'est à cette parente défunte (elle s'est suicidée d'après les dires de sa tante) que Claire avait "emprunté" la photo pour son faux profil Facebook.</div>
<div style="text-align: justify;">
La dernière page du livre nous confirme l'existence de Marc et de Camille, l'écrivain qui anime un atelier d'écriture mais à part ces certitudes, j'ai refermé le livre en étant complètement paumée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Camille Laurens "nous manipule, et c'est jouissif" écrit la personne qui a rédigé la petite chronique de <i>Femme actuelle</i> mais je n'ai pas joui du tout. Ça a plutôt été la grosse débandade pour moi, pardonnez-moi ces mots. Ai-je été manipulée par l'auteure ? Je ne peux pas le dire car je n'ai pas tout compris donc rien ne s'est éclairé pour moi à la fin et je n'ai pas pu m'exclamer sur le génie de Camille Laurens qui m'aurait bien eue avec son habile construction.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Celle que vous croyez" n'est pas celle que vous croyez qu'elle est mais peut-être celle que vous croyez, du verbe croire... ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Bref... Je suis toute embrouillée... :-) </div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-23872764375635318582016-04-26T07:30:00.000+02:002016-04-26T07:30:22.935+02:00Laissez-vous surprendre par "Nos années sauvages"...Et appréciez, ou pas...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-JyvUFGhp8wA/Vx3UsRShZJI/AAAAAAAANx0/NaQ9k7bBaE85p_K1duz-hyf23sqbq9ggACLcB/s1600/009.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-JyvUFGhp8wA/Vx3UsRShZJI/AAAAAAAANx0/NaQ9k7bBaE85p_K1duz-hyf23sqbq9ggACLcB/s640/009.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Comment vous parler de ce roman sans évoquer le sujet principal ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Pas évident à première vue mais je vais le faire.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et s'il-vous-plaît, n'allez pas lire les résumés le concernant si vous voulez être surpris tout comme je l'ai été.</div>
<div style="text-align: justify;">
Croyez-moi, évitez les résumés.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À ce titre, la quatrième de couverture est très bien faite. Elle plante le décor périphérique, s'en contente, et c'est parfait.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Dès le départ, nous apprenons que Rosemary (la narratrice), une étudiante de 22 ans, souffre de la disparition de sa sœur, survenue alors qu'elle avait 5 ans. Quand elle a 11 ans, c'est son frère aîné qui disparaît.<br />
<div style="text-align: justify;">
Les circonstances de ces disparitions sont très floues et c'est ce qui entretient le suspense.</div>
<div style="text-align: justify;">
À ce stade, je me dis que ce livre s'annonce très très bien et qu'il mérite sans doute les extraits de critiques élogieuses sélectionnés par l'éditeur pour illustrer la couverture :</div>
<div style="text-align: justify;">
"Cela fait des années que je ne me suis pas sentie autant passionnée par un livre".</div>
<div style="text-align: justify;">
"Il y a eu beaucoup de livres écrits sur l'amour et la rivalité fraternels, mais peu, j'en suis sûre, capables de vous déchirer le cœur et de vous bouleverser comme celui-ci... Préparez-vous à être enchanté et traumatisé". </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La méga surprise arrive à la page 99 du livre et je ne l'ai pas du tout vu venir.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il serait alors intéressant de relire les premières pages, au regard de ce que l'on apprend à cet instant, pour voir si, effectivement, il y avait des détails disséminés qui laissaient supposer que... "Certains d'entre vous l'auront déjà compris" écrit l'auteur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Personnellement, je n'avais rien capté et je m'en félicite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À partir de là, on comprend qu'on pénètre dans quelque chose d'un peu particulier, et on est séduit ou pas.</div>
<div style="text-align: justify;">
En ce qui me concerne, j'ai été partagée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai apprécié la construction de l'histoire. Les souvenirs d'enfance de Rosemary qui lui remontent peu à peu en mémoire et qui nous permettent de reconstituer l'histoire familiale petit à petit. La difficulté qu'elle a à démêler ceux qui sont réels de ceux qui sont fantasmés montrent à quel point elle a vécu un épisode traumatisant qui la fait culpabiliser encore des années après. Il y a du suspense émotionnel, comme je l'évoquais précédemment, et c'est bien conduit.</div>
<div style="text-align: justify;">
D'une manière générale, on touche ici à la souffrance enfantine, engendrée par les non-dits, dans un contexte certes bien particulier. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai compris l'utilité du personnage de Harlow, une jeune étudiante légèrement déjantée qui débarque dans la vie de Rosemary et qui se substitue d'une certaine manière à la sœur manquante (Rosemary l'explique très bien) mais les conditions de la disparition de cette tornade émotionnelle à la fin du livre ne m'ont pas convaincue du tout. C'est too much à mon goût mais on est dans un roman, je sais...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'ai pas compris le bien fondé dans l'histoire du personnage d'Ezra, le gardien de l'immeuble dans lequel vit Rosemary. Il est rocambolesque et ce ton-là ne cadre pas du tout avec le ton général de l'histoire. De plus, il n'apporte rien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Concernant tout ce que je ne vous dirai pas sur le gros sujet principal de ce roman, le bouleversement annoncé par les critiques élogieuses n'a pas opéré sur moi. Je suis passée à côté, émotionnellement parlant, et pourtant, ce n'est pas faute d'être dotée d'une sensibilité à fleur de peau.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous laisse vous faire votre avis. Quoi qu'on puisse en penser, cette histoire vaut le détour.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 80%;">Un grand merci à <a href="http://www.babelio.com/">Babelio</a> et à l'éditeur, les <a href="http://www.pressesdelacite.com/">Presses de la cité</a>, qui m'ont fait parvenir ce roman. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-69357429102042764762016-04-22T07:30:00.000+02:002016-04-22T07:30:12.677+02:00"Vends maison de famille", de François-Guillaume Lorrain<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-Jlas6LJucxQ/Vxiu5aqFapI/AAAAAAAANxg/CKrVUOwaA4A4qLHCl6Acpq2E_t8zfO9SQCLcB/s1600/001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-Jlas6LJucxQ/Vxiu5aqFapI/AAAAAAAANxg/CKrVUOwaA4A4qLHCl6Acpq2E_t8zfO9SQCLcB/s640/001.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ce roman est une belle surprise.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce livre m'a été proposé par Babelio et je reconnais que j'avais des doutes quant à l'intérêt que j'allais bien pouvoir trouver dans cette lecture... Une histoire de maison de famille... Un homme tiraillé par ses souvenirs d'enfance...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai été d'emblée séduite par l'écriture de François-Guillaume Lorrain.</div>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup de douceur s'en dégage.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne suis pas douée pour disséquer le style des écrivains, ce n'est pas mon fort du tout, mais celui-ci en a, du style.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et ici, c'est ce qui m'a séduite, plus que l'histoire en elle-même. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Le narrateur, Guillaume, vit à Florence avec sa femme Léa. Il enseigne l'histoire.<br />
<div style="text-align: justify;">
Sa grande sœur Estelle vit elle aussi très loin de France, en Chine.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tous deux ont fui très tôt une vie familiale oppressante, auprès de parents, et surtout d'un père, qui ne vivaient que pour Maulna, un hameau de Normandie où ils avaient acheté une maison de campagne.</div>
<div style="text-align: justify;">
De Maulna, il ne reste à Guillaume que des souvenirs de durs labeurs agricoles... Enrôlé par son père pour piocher, ratisser, planter. Tous les weekends et durant les vacances, pour entretenir ce qui fut "la grande affaire de son existence". Ses enfants étaient sa main-d'œuvre. Guillaume parle, non sans humour (enfin, ça ne le fait pas rire en fait), de "STO parental".</div>
<div style="text-align: justify;">
"Il ne s'intéressait pas à nous. Il avait des colères terribles. Il nous faisait travailler très dur." Confiera-t-il à une psy.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le père est décédé il y a 15 ans, des suites d'un cancer. La mère a continué à faire vivre Maulna. Elle a repris le flambeau, seule mais aujourd'hui, à plus de soixante-dix ans, et après une chute, la question de l'entretien de cette maison de famille se pose de nouveau.</div>
<div style="text-align: justify;">
Guillaume voudrait qu'elle vende. Sa maman, au repos forcé, en profite pour lui concocter un petit album souvenir contenant des photos d'enfance prises à Maulna. Le fils soupçonne fortement sa mère de vouloir l'amadouer. Elle veut lui "blanchir l'esprit avec ses photos !". </div>
<div style="text-align: justify;">
Ou tout simplement lui montrer qu'il a peut-être oublié les bons côtés de son enfance au grand air ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il n'y a pas de réponse à ce questionnement précis mais la décision que prend Guillaume quant à l'avenir de la maison de famille est elle claire et nette.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plusieurs jours après la fin de cette lecture, que m'en reste-t-il en mémoire ?</div>
<div style="text-align: justify;">
La puissance évocatrice de l'écriture imagée de l'auteur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Des clichés de vie familiale à la campagne.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les chapitres consacrés à "l'étude" des photos par Guillaume sont des petites merveilles de douceurs instantanées pour le lecteur, même si paradoxalement le narrateur finit toujours par y retrouver des souvenirs blessants.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une manière pour l'auteur de nous dire que, finalement, le temps fait son travail ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me suis demandée quelle était la part d'autobiographie dans ce récit, qui est bien classé dans la catégorie "roman" mais qui sent bon le vécu.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-15422147959170032942016-04-19T07:30:00.000+02:002016-04-19T07:30:18.716+02:00"Le Bonheur National Brut", fresque générationnelle des années 80 à nos jours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-YA3us2AgZ2Q/VxDeV29nmVI/AAAAAAAANxQ/McvDBBOB0WU0iXPGQe-seNjNsFaY1yy1wCLcB/s1600/007.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-YA3us2AgZ2Q/VxDeV29nmVI/AAAAAAAANxQ/McvDBBOB0WU0iXPGQe-seNjNsFaY1yy1wCLcB/s640/007.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ce gros roman nous promène durant une trentaine d'années dans les vies de quatre amis d'enfance. De l'élection de Mitterrand à celle de Hollande.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On découvre Rodolphe, Benoît, Tanguy et Paul, le narrateur, en 1981, tandis qu'ils s'apprêtent à passer le bac dans quelques mois et que l'élection présidentielle se profile.</div>
<div style="text-align: justify;">
Rodolphe, issu d'un milieu ouvrier et communiste, a honte de ses origines. Il rêve de s'élever socialement et épouse les idéaux socialistes. Il veut faire de la politique.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tanguy, qui a perdu son père il y a plusieurs années, aide sa mère à faire tourner l'entreprise familiale. Pour lui, ce sera des études de commerce.</div>
<div style="text-align: justify;">
Benoît, lui aussi orphelin de père, et de mère, a été élevé par ses grands-parents "à la ferme". Les études ne l'intéressent pas. Son truc, c'est la photo.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à Paul, le narrateur de cette fresque générationnelle, il se cherche. Il est homosexuel mais ne sait pas encore comment "composer" avec cet état de fait qu'il n'ose pas encore afficher. Son père, un médecin gynécologue très strict le rabaisse en permanence. Il lui impose l'inscription dans une prépa médecine parisienne. Paul accueille cette nouvelle comme une libération. L'ouverture des possibles...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>La première moitié du roman balaie les histoires des garçons de 1981 à 1984. La seconde, les reprend 25 ans plus tard.</div>
<div style="text-align: justify;">
Rodolphe est député socialiste et cherche toujours à sortir du lot, à se faire remarquer. Tanguy occupe un poste haut placé dans la filiale d'une multinationale, Benoît est devenu un photographe mondialement connu mais n'a pas pris la grosse tête pour autant. Paul est comédien et bourlingue un peu dans le monde du théâtre. Il vient d'écrire sa première pièce.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ont-il réussi leur vie ? Et qu'est-ce que la réussite d'ailleurs ? Mais surtout, sont-il heureux ?<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a un narrateur bien identifié mais la vie des quatre amis est traitée à part égale, chacun des chapitres se focalisant alternativement sur les uns et les autres.</div>
<div style="text-align: justify;">
On s'attache à ces personnages masculins. Les femmes sont très peu présentes, reléguées aux rôles secondaires. C'est une histoire de mecs, certes, mais une histoire universelle dans laquelle les cas de figures exposés offrent un panel assez large de ce que peut être une vie, dans ses ambitions, ses quêtes et ses doutes. L'auteur ratisse large et quelques clichés ne nous sont pas épargnés... Mais c'est un roman, et il faut bien étoffer quelques peu le scénario...</div>
<div style="text-align: justify;">
Le comédien homo, touché par le virus du VIH (mais qui s'en sort bien lui), qui vivote plus ou moins et qui n'est toujours pas fixé sentimentalement...</div>
<div style="text-align: justify;">
Le commercial, bourreau de travail, qui est revenu en France après avoir fait ses preuve aux États-Unis, a épousé une Américaine, ne boude pas les relations adultères et qui va subir un cuisant burn out...</div>
<div style="text-align: justify;">
Le politicien, qui a "réussi" avec l'appui de son beau-père, un industriel, lui permettant de fuir ce monde prolétaire dont il est issu, éternel insatisfait, qui veut toujours plus de reconnaissance mais qui est toujours tiraillé entre son intégrité morale et ses ambitions...</div>
<div style="text-align: justify;">
L'artiste photographe, que le monde de l'art et de la mode s'arrache mais qui vit complètement en dehors du star system et qui est secrètement amoureux depuis plus de 20 ans de la femme de son ami...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Objectivement, ce ne fut pas une lecture hyper exaltante (le style n'a rien de remarquable) mais je tire mon chapeau à l'auteur pour cette somme d'écriture où tout s'enchaîne admirablement bien. C'est un très beau travail romanesque.<br />
Il n'y a pas matière à commenter pendant des heures. C'est un bon roman, digne de ce nom. <br />
<br />
J'ai beaucoup aimé la morale, à la fin, donnée par la bouche de Paul, sur la quête du bonheur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme s'il avait fallu toutes ces années pour comprendre qu'il n'y a pas de bonheur sans lâcher prise...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait p. 762 :</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 80%;">"N'avons-nous pas tous pensé que nous serions heureux le jour où nos rêves d'enfant seraient enfin accomplis ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 80%;"> Et si tout cela était complètement faux ? Et si le bonheur était la plus grosse arnaque de ce siècle et de tous ceux qui l'ont précédé ? Et si le souci d'atteindre le bonheur était précisément la chose qui nous faisait le plus souffrir ? Ceux qui, comme moi - et des milliards d'autres -, sont trop faibles pour renoncer complètement aux ambitions délétères de leurs désirs devraient simplement se contenter d'espérer sans rien attendre. La teneur de nos rêves, ce qui en constitue la matière secrète et brûlante, ne vient-elle pas de ce qui échappe totalement à notre volonté ?<b> J'en suis aujourd'hui intimement convaincu, ne pas souhaiter atteindre son but est, en la circonstance et de manière paradoxale, la façon la plus judicieuse de s'en approcher.</b> <b>Nous devrions être des promeneurs de nos vies au lieu d'en être des marcheurs entêtés."</b></span><br />
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-86087318515377672592016-04-12T20:40:00.000+02:002016-04-12T20:40:09.966+02:00Kit tricot de La droguerie : j'ai testé le doudou lapin !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-ybU0B9mt9OU/Vw00vx2oRYI/AAAAAAAANwc/DAyjNZ0Yep83mjBFxJh7EYiKbNVUgLXQACLcB/s1600/009.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-ybU0B9mt9OU/Vw00vx2oRYI/AAAAAAAANwc/DAyjNZ0Yep83mjBFxJh7EYiKbNVUgLXQACLcB/s640/009.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
J'ai craqué sur le joli minois de ce petit lapin en feuilletant <a href="http://www.ladroguerie.com/shop/produit/livre-la-drogueries-babies/">le livre La droguerie's babies</a> de La droguerie.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai immédiatement photocopié les explications, en prévision d'un futur tricot et puis, en allant sur le site internet de La droguerie, j'ai vu qu'on pouvait <a href="http://www.ladroguerie.com/shop/?product=le-doudou-lapin">acheter en ligne un kit pour réaliser ce "doudou lapin".</a></div>
<div style="text-align: justify;">
Au prix de 17 € (frais de port à rajouter), cela ne m'a pas semblé exorbitant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3 semaines après, admirez le résultat... :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Je fanfaronne mais ce petit lapin m'a donné du fil à retordre. Et pas qu'un peu.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Premièrement, je trouve les explications fournies un peu légères, une fois les différents morceaux tricotés et que l'on passe à la phase d'assemblage.</div>
<div style="text-align: justify;">
Faut-il fermer les jambes, après le rembourrage, et les coudre ensuite au corps, lui-même déjà rembourré et fermé ? Ou bien coudre les jambes fermées sur le bas du corps qui n'est pas encore fermé ?</div>
<div style="text-align: justify;">
De même, faut-il fermer les bras avant de le fixer au corps ? Ou bien faire un assemblage semblable au montage de manches sur un pull ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Aucune précision.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour m'aider, je n'avais que la photo couleur fournie dans le kit, la même que celle qui figure sur le site, et grâce à laquelle, après avoir scrupuleusement regardé, je suis arrivée à la conclusion qu'il fallait fermer les jambes avant de les unir au bas du corps, et qu'il fallait coudre les bras avec le haut du corps avant de bourrer le tout !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-O2h1vuw8vzQ/Vw03HRYLYzI/AAAAAAAANwo/WQkqz7fT6_o-J5qIs5nBw1so8rKYC3D3QCLcB/s1600/doudou-lapin-1024x1024.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-O2h1vuw8vzQ/Vw03HRYLYzI/AAAAAAAANwo/WQkqz7fT6_o-J5qIs5nBw1so8rKYC3D3QCLcB/s640/doudou-lapin-1024x1024.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand on n'est pas une pro du tricot, on n'a qu'à bien réfléchir avant d'agir, c'est pas plus compliqué.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En ce qui concerne l'assemblage de la tête, j'ai eu un peu de peine aussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le "pire" étant la fixation de la tête sur le corps... Aucune précision, donc j'ai agi en mon âme et conscience et ça m'a bien fait suer. Le résultat n'est pas convaincant du tout. Ça m'agaçait tellement que j'ai fini par faire comme un caca de nœud et je ne préfère pas vous le montrer en photo.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais la tête tient et c'est bien l'essentiel me direz-vous !</div>
<div style="text-align: justify;">
Bon, ok, elle brinquebale un peu mais ça donne de la souplesse à la bête, qui est sensée être un doudou, et j'aime bien. :-)</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-LZLoYLkiR-o/Vw04-7IH04I/AAAAAAAANw0/nzSQCUtXkW89JNxBNllJFYJt51Vj8p9JACLcB/s1600/015.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-LZLoYLkiR-o/Vw04-7IH04I/AAAAAAAANw0/nzSQCUtXkW89JNxBNllJFYJt51Vj8p9JACLcB/s640/015.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Et les oreilles, pareil. Manque d'explications pour les coudre sur la tête pour que le rendu soit comme sur la photo, si possible.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Deuxièmement, la broderie du museau m'a posé problème dans le sens où, le rendu visuel de cette croix que l'on est supposé faire ne me satisfaisait pas du tout. Mon lapin avait une tête que je trouvais moche, disons-le carrément. Il ne ressemblait pas trop à la photo et j'avais mal au cœur de le trouver vilain.</div>
<div style="text-align: justify;">
Après l'avoir lâchement laissé en plan quelques jours, après conseil avisé d'un œil totalement inculte en matière de bouts de laine, et après plusieurs tâtonnements, j'ai donc brodé un nez et une bouche complétement différemment et enfin, j'ai commencé à l'aimer cet animal.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-QUQ5I5WSRuI/Vw06x9mhpGI/AAAAAAAANxA/1e2oR1le9b85_N6_RMT9K5NaHml4pYFFQCLcB/s1600/024.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-QUQ5I5WSRuI/Vw06x9mhpGI/AAAAAAAANxA/1e2oR1le9b85_N6_RMT9K5NaHml4pYFFQCLcB/s640/024.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
Troisièmement - et dernière récrimination - petit problème avec les deux perles en bois fournies pour les yeux.<br />
Elles n'avaient pas la même teinte !<br />
L'une était marron foncé et l'autre nettement plus claire. Sympa les gars.<br />
Je les ai donc recolorées à l'aide d'un feutre indélébile noir pour que mon lapin puisse avoir un regard perçant digne de ce nom.<br />
<br />
Résultat final : je suis satisfaite de ce que je suis arrivée de faire mais pour moi, il y a des lacunes dans les explications. J'aurais aimé être plus guidée, moins lâchée en free style.<br />
<br />
Quant au petit pull, les explications sont données elles aussi<a href="http://www.ladroguerie.com/shop/produit/livre-la-drogueries-babies/"> dans le livre La droguerie's babies</a> de La droguerie (super basique, deux rectangles pour le devant et le dos, deux autres pour les manches).<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-76540333284615895222016-04-05T07:30:00.000+02:002016-04-05T07:30:17.666+02:00"Les derniers jours de Rabbit Hayes", un roman aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-4CS5MYcrT6A/Vvwu8QyNwOI/AAAAAAAANwI/GyBm1dMYNn8bZ8z6fIBaf9--zf5vqaMTA/s1600/007.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-4CS5MYcrT6A/Vvwu8QyNwOI/AAAAAAAANwI/GyBm1dMYNn8bZ8z6fIBaf9--zf5vqaMTA/s640/007.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Rabbit, 40 ans, n'a plus que quelques jours à vivre. Neuf exactement. En phase terminale d'un cancer du sein, elle vient d'entrer dans une maison de soins palliatifs.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sa famille, ainsi que sa meilleure amie, l'entourent mais n'arrivent pas encore à accepter le fait.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'auteure nous fait partager tour à tour le point de vue de chacun des personnages, leurs espoirs ultimes, leur tristesse, les beaux souvenirs, les interrogations face à l'avenir et à la façon dont ils vont pouvoir vivre sans elle.</div>
<div style="text-align: justify;">
La question principale étant de savoir ce que va devenir Juliet, 12 ans, la fille de Rabbit, qu'elle élève seule. Tous sont évidemment prêts à l'accueillir. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ses grands-parents, Molly et Jack, mais est-ce la plus judicieuse solution sachant qu'ils ont tous les deux passés les 70 ans ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Sa tante, Grace ? Mais celle-ci a déjà 4 fils et sa maison n'est pas dotée d'une surface extensible...</div>
<div style="text-align: justify;">
Son oncle, Davey ? Oui, il a très envie de s'occuper de Juliet également, avec qui la complicité a toujours été évidente et ce, même s'ils ne se voyaient pas souvent. Et pour cause. Davey est musicien, en tournée la moitié de l'année, et vit au États-Unis.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré un sujet lourd, ce roman est une petite merveille de vie. <i><b>Tout est très juste</b></i>. Rien n'est plombant, même si je n'ai pu retenir quelques petites larmes d'émotion sur la fin.</div>
<div style="text-align: justify;">
La légèreté et l'humour sont même au rendez-vous car les membres de cette famille très unie sont de sacrés numéros tous très attachants et touchants. Avec leurs qualités de cœur, leurs défauts et leurs faiblesses, qui les font passer des éclats de rire et d'amour aux engueulades en moins de deux. Les personnages d'<a href="http://annamcpartlin.com/">Anna McPartlin </a>qui habitent cette fiction sont étonnants de crédibilité et nous offrent <i><b>une leçon de vie intense qui fait du bien.</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Que dire de plus ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Absolument rien. J'ai adoré ce livre dont le contenu est aussi foisonnant que la couverture !</div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-30070028613926354672016-03-29T07:30:00.000+02:002016-03-29T07:30:13.494+02:00"Le préféré", de Valérie Nivet-Doumer, un roman psychologique ? Qu'on m'explique...<div style="text-align: justify;">
Autant vous le dire tout de suite, ce premier roman de Valérie Nivet-Doumer est une grosse déception.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je l'ai acheté en même temps qu"<a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/2016/03/quand-un-roman-me-donne-envie-de.html"><i>Envoyée spéciale</i> de Jean Echenoz</a> et je pensais bien avoir eu le nez fin sur ce coup-là. </div>
<div style="text-align: justify;">
Loupé.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-FSDmagGhx6Q/VvQ0F1gnnAI/AAAAAAAANv0/elY2fVEHUSAiLHB1yxuUuUYMLP4ztpG4A/s1600/003.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-FSDmagGhx6Q/VvQ0F1gnnAI/AAAAAAAANv0/elY2fVEHUSAiLHB1yxuUuUYMLP4ztpG4A/s640/003.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Tout n'est qu'accumulation de clichés et incrédibilités à gogo. Plus on avance dans la lecture, moins ça s'arrange. </div>
<div style="text-align: justify;">
Conte de fées, roman à l'eau de rose, par bien des points mais roman psychologique, non.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce livre était à deux doigts de m'énerver mais je n'ai pas pu m'empêcher de le terminer pour connaître le fin mot de l'histoire (qui est totalement sans surprise). Je ne peux donc pas dire que je me suis ennuyée. Rendons cette justice à l'auteure. Un bon point, en plus de celui que j'évoque à la toute fin de cet article, mais ce sont les deux seuls. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est tellement dommage... Le sujet était pourtant très prometteur : le mal être d'un fils face à la préférence flagrante de sa mère pour son jeune frère, un enfant adopté.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>Voici le résumé que l'on peut trouver <a href="http://www.culture-tops.fr/critique-evenement/livres/le-prefere#.VvQlS3oud_g">sur le site Culture-Tops</a>, site sur lequel Valérie Nivet-Doumer est critique littéraire :</div>
<div style="text-align: justify;">
"Tom
a quatre ans quand il découvre sous le sapin de Noël un petit frère,
Ben, tout juste arrivé du Brésil. Avec lui, il découvre aussi la
fraternité et assiste impuissant à la désertion de l'amour maternel à
son endroit. </div>
<div class="field field-name-field-event-theme field-type-text-long field-label-hidden" style="text-align: justify;">
<div class="field-items">
<div class="field-item even">
Sans comprendre, il fait le constat déchirant que ce petit frère, à
la peau brune, est le préféré de sa mère et que lui, Tom, ne recueille
que les miettes de l'affection de ses parents.<br />
L'enfant venu d'ailleurs lui a pris jusqu'à sa date de naissance.
Alors, Tom sans jamais se départir de l'amour qu'il porte à Ben, tente
de reconquérir sinon l'affection du moins l'estime de ses parents en
faisant un parcours sans faute. Jusqu'au jour où Elisabeth, leur mère,
somme Tom de renoncer à la jeune fille qu'il aime au profit de son
frère.<br />
Tom,le coeur doublement brisé, s'efface et part au Brésil avec un
indice qui lui servira de fil d'Ariane dans sa quête de la mère
biologique de Ben."<br />
<br /></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne vais pas m'étaler longuement sur ce livre mais <b>je vous préviens de suite que je vais spoiler</b>, comme on dit. Je n'aime pas le faire mais là, impossible de vous expliquer ma déception sans vous donner des exemples précis. Donc si vous avez l'intention de lire ce livre, zappez ma page tout de suite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toutes les rencontres amoureuses entre les personnages sont des clichés.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il en va ainsi de la rencontre de Tom et Ben avec Grace, une camarade de Tom à Sciences Po, présentée comme une apparition divine. Les deux en tombent amoureux, bien évidemment.</div>
<div style="text-align: justify;">
De même, la
rencontre, au Brésil, entre Tom et Maria, la mère biologique de son
frère, qu'il a retrouvée somme toute assez facilement, relève aussi de la
grâce divine. Il est beau, elle est belle, et comme par hasard, il se passe un truc qui ressemble à un coup de foudre
entre les deux, mais Tom se raisonnera parce qu'il n'oublie pas qui elle
est, par rapport à lui. Elle ne sait pas qui il est, au début, ni pourquoi il est là. Par chance pour lui, et par le biais d'amis bienveillants, il se retrouve à travailler pour elle, être logé chez elle... ça facilite pour faire connaissance.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout est tellement facile dans ce roman... </div>
<div style="text-align: justify;">
La rencontre entre Ricardo, l'ami
brésilien, lors du retour en France (troisième partie), avec une
jeune française, lors d'un concert relève encore du coup de foudre.
Comme par hasard...<br />
Y'a pas à tortiller. Il n'y a que dans les livres (ou les films) que ça arrive. :-) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand Tom revient en France, accompagné de Ricardo et Maria, dix-huit mois après être parti sans laisser d'adresse, sans donner signe de vie à personne, que ne découvre-t-il pas ! Tenez-vous bien, c'est la double cerise sur le gâteau ! Voire triple.</div>
<div style="text-align: justify;">
Baptiste, son ami de toujours, grand fêtard devant l'éternel, s'est découvert une vocation spirituelle... Il est entré au séminaire pour devenir curé.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ben, son frère, est devenu un comédien très prometteur en l'espace de ces dix-huit mois (une vraie vedette !) et... Il vit une grande histoire d'amour avec un homme de vingt ans son aîné. Oui, oui, ce même Ben qui avait entamé une grève de la faim car il ne supportait pas que la belle Grace lui préfère quelqu'un d'autre (son frère, en l'occurrence).</div>
<div style="text-align: justify;">
Et der de der, Grace, son grand amour qu'il a laissé tomber, comme tous les autres, quand il est parti au Brésil pister les origines de son frère adoptif, est devenu une artiste (peintre ? Sculptrice ? Je ne sais plus et je ne suis pas sure que l'info est donnée) en vogue pendant son absence.</div>
<div style="text-align: justify;">
À la fin du livre, lors du dernier chapitre, il part à la Biennale de Venise pour la revoir. Scène finale : ils se retrouvent en tombant nez à nez, au milieu de la foule, et s'embrassent. Conte de fées... Jamais vu un tel cliché. À part peut-être dans les <i>Nous deux</i> que je lisais chez ma grand-mère étant petite. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La confrontation surprise entre Ben et sa mère biologique, organisée par Tom, lors du repas de Noël chez ses parents est énorme. Une mauvaise pièce de théâtre où tout est surjoué, ou bien un film dans lequel les acteurs ne sont pas naturels et jouent faux.<br />
Entre autres péripéties, le père de Tom, qui jusqu'à présent était une chiffe molle face à sa femme, se réveille enfin pour faire son mea culpa.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et la mère de Tom, après une crise d'hystérie, finit par lâcher le morceau que tout le monde attend... Alors qu'elle fréquentait déjà son futur mari, elle a été violée et Tom est né 9 mois plus tard. Elle a vécu tout ce temps-là avec la honte, et le doute quant à la paternité de cet enfant...</div>
<div style="text-align: justify;">
Ah... C'était donc cela cet énorme secret de famille... L'origine du rejet de Tom...<br />
Non, décidément, trop, c'est trop.<br />
<br />
Encore, l'auteure nous épargne la maladie. Remarquez, j'aurais bien vu la mère atteinte d'un mal incurable. Cela l'aurait peut-être aidée à faire acte de rédemption face à Tom et ça lui aurait ménagé une sortie dans l'histoire. Ben non. Tout le monde est en parfaite santé dans l'histoire, les jeunes ont tous trouvé chaussure à leur pied à la fin (conte de fées) et la mère n'a toujours pas fait un pas vers son fils aîné. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand je vous disais que cette histoire accumulait les clichés, les too-much... On a la totale.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout y est "trop gros" pour être crédible.<br />
Les personnages ne m'ont pas touchée une seule seconde. </div>
<div style="text-align: justify;">
L'éditeur nous vend un "roman psychologique" alors que c'est un roman de gare.<br />
<br />
Pour finir sur une note positive, je reconnais tout de même que ça commençait comme un roman psychologique et que ça semblait pas mal ficelé.<br />
Dans la première partie, Tom évoque plusieurs des cauchemars qu'il fait encore à l'âge adulte, qui ont tous à voir avec des épisodes traumatiques de l'enfance, et qui sont une habile façon de planter le contexte familial. La "psychologie" s'arrête là.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-37175166507209610102016-03-22T07:30:00.000+01:002016-03-22T07:30:10.119+01:00Quand un roman me donne envie de googler, c'est gagné !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/--utFFOYK75E/VuroeS_ca7I/AAAAAAAANvk/7gkIlpmCILcKIISOAij7dcPWv4rzSdFNg/s1600/003.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/--utFFOYK75E/VuroeS_ca7I/AAAAAAAANvk/7gkIlpmCILcKIISOAij7dcPWv4rzSdFNg/s640/003.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Un roman réjouissant qui fait voyager, un style bien particulier, la découverte d'un auteur déjà confirmé... Que demander de plus ???</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jean Echenoz n'en est pas à son premier roman mais je n'avais jamais entendu parler de ce monsieur, qui compte pourtant <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Echenoz">un prix Goncourt à son actif </a>(M'enfin, si on devait connaître tous les primés littéraires...)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Son nouveau roman nous fait voyager de Paris au fin fond de la Creuse, pour atterrir en Corée du Nord par le biais d'une jeune femme embarquée, à l'insu de son plein gré mais sans qu'elle oppose une grande résistance, dans une mission secrète.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un général vieillissant, ancien membre d'un service spécialisé en opérations clandestines, a du mal à raccrocher et ne peut s'empêcher de continuer à monter en douce quelques opérations. Il charge son gradé de recruter une personne lambda, complètement extérieure à leurs services, et de lui faire "subir" une petite purge afin de pouvoir la formater comme bon leur semble.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ça tombe sur Constance, femme plutôt oisive de Lou Tausk, compositeur musical has been, qui vit sur les rentes du tube interplanétaire qu'il a composé jadis (à l'instar de Patrick Hernandez...).</div>
<div style="text-align: justify;">
J'arrête là mon résumé, inutile d'en dire plus, ce serait dévoiler tout le scénario et ce serait bien dommage puisque ce faux roman d'aventure/espionnage trouve sa force dans les multiples actions rebondissantes qui le rythment.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>En effet, le peu que j'ai pu lire des critiques sur d'autres romans de l'auteur m'a laissé comprendre que Jean Echenoz n'est pas un adepte du sentimentalisme. De ce côté-là, c'est clair, c'est la sécheresse émotionnelle.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Peu importe, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Constance passe pour être le personnage principal de cette histoire (elle est d'ailleurs la seule nommément citée dans le cours résumé au dos de la couverture) mais j'ai du mal à la qualifier ainsi tellement je l'ai trouvée neutre, fade, sans grand intérêt et pas du tout fouillée en comparaison avec tous les autres phénomènes présents dans le livre. Et ils sont nombreux. Très identifiés par des histoires personnelles bien campées et des détails physiques précis, ils sont récurrents tout au long du roman (sauf ceux -ou celui, j'ai du mal à me souvenir tellement il leur en arrive... - qui trépassent, il va sans dire). Pas mal de loosers et de bras cassés à qui il arrive nombre d'aventures et de mésaventures. C'est souvent loufoque, à la limite du rocambolesque mais pour moi, on ne tombe pas dans l'abracadabrantesque. Dans le genre, ça se tient bien.<br />
Il y a le sujet principal (la "mise en condition" de la recrue Constance, puis sa mission) et toutes les histoires parallèles des autres personnages, qui gravitent autour. <br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le style est très étonnant. L'auteur narre à la première personne du pluriel. Au "nous". Il aurait pu faire la même chose en disant "je" tout simplement mais cette manière d'impliquer d'autres personnes avec lui, appuie le côté vivant du récit. "Nous allons vous raconter une histoire étonnante, et je ne suis pas tout seul à en être témoin."</div>
<div style="text-align: justify;">
Ou bien c'est un "nous" qui implique les lecteurs au même titre que l'auteur, qui les prend à témoin, les convie à participer pleinement à la narration.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un peu des deux, sans doute. En tous cas, cela étonne mais cela fonctionne. À noter que l'auteur en use, suffisamment pour le remarquer, mais n'en abuse pas au point de lasser (Heureusement).<br />
Et l'écriture est exquise, d'une manière générale. Finement ciselée et jubilatoire ! L'humour est subtile, pince sans rire.<br />
<br />
Extrait p. 79 :<br />
<span style="font-size: 80%;"><i> "Nous apprenons ainsi que le Néo-Guinéen s'appelle en vérité Lessertisseur. Ce n'est pas sans regret que nous abandonnerons notre première désignation, nous aimions bien l'appeler comme ça mais nous devons respecter l'identité des gens. Puis il est vrai que le physique de ce Lessertisseur n'évoque nullement un habitus de cette région lointaine, rien d'indonésien ni de papou chez lui, il semble plutôt originaire de la Sarthe ou de la Moselle, de la Charente-Maritime ou du Cher, des coins comme ça." </i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Extrait p. 206 : (suite à l'évocation de convives autour d'un repas)<br />
<span style="font-size: 80%;"><i>"Ici, nous avions prévu de transcrire le détail de cette conversation. À mesure qu'elle s'échauffe et s'amplifie, nous avions même envisagé d'approfondir les sujets qu'elle aborde - événements politiques, sociaux, culturels et bientôt intimes. Nous étions sur le point de le faire mais voici que tinte à la porte, en intervalle de tierce majeure descendante, le double gong de la sonnette. Vous attendiez quelqu'un ? demande Lucile. Je ne crois pas, s'étonne Nadine Alcover. Va voir ce que c'est, lui suggère Tausk."</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Ce "nous" plante donc des ambiances, des décors remarquables, nous
envoie des images plein la tête et nous embarque au cœur des différents
lieux dans lesquels évoluent les personnages.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et parmi ces différents lieux, le cas particulier de la Corée du Nord, sur lequel vous permettrez que je m'attarde un peu... Parce que et oui... la Corée du Nord, je l'ai déjà visitée il y a 4 ans <a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/2012/06/shenzhen-pyongyang-on-visite-en-bd.html">grâce à Guy Delisle et son <i>Pyongyang</i> que je conseille chaudement.</a></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai donc retrouvé ici des ambiances, des anecdotes, qui m'ont parlé mais j'ai aussi eu la surprise d'apprendre de nouveaux éléments concernant ce pays. Ou ils m'étaient sortis de la tête. Possible aussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quoi qu'il en soit, je ne suis pas compliquée comme fille. Je m'émerveille de peu et rien ne me fait plus plaisir que le sentiment de m'être cultivée, mine de rien, sans m'y attendre, à la faveur de quelques phrases ou paragraphes dans un "simple" roman.<br />
Une ravie de la crèche... Une vraie de vraie !</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Lire, c'est ouvrir son esprit, le maintenir en éveil.</b> </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce fut le cas ici et croyez-moi, ma journée a été illuminée (littéralement) quand j'ai lu le passage p.226 où Jean Echenoz nous raconte que de l'espace, on peut observer un phénomène étonnant quand sonne 22h en Corée du Nord. L'électricité est coupée dans la majeure partie du pays et si on observe ce coin de la Terre à des dizaines de milliers de kilomètres d'altitude, un <i>"cosmonaute mal formé en géographie peut le prendre pour une voie maritime reliant la mer Jaune à la mer du Japon"</i> nous explique l'auteur. Pour ceux que le sujet intéresse, cliquez<span style="font-size: large;"><a href="http://www.gentside.com/cor%E9e-du-nord/vue-de-l-039-espace-la-coree-du-nord-est-completement-plongee-dans-le-noir_art59544.html"> ici.</a></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai appris aussi l'existence de la DMZ, la zone démilitarisée entre les 2 Corée. Zone frontière entre les deux pays, démilitarisée sur les 4 kilomètres de large de cette zone qui bouillonne d'une vie végétale et animale florissante (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Echenoz">un sanctuaire écologique sous les barbelés</a>)... et en même temps loin d'être démilitarisée, car la plus militarisée au monde dit-on, de part et d'autre de ce bandeau tampon, les deux frères ennemis étant toujours officiellement en guerre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Sa richesse faunistique a même poussé les amis internationaux des bêtes, jamais avares en bonnes idées, à demander qu'elle soit inscrite comme secteur protégé au patrimoine mondial de l'Unesco"</i> (p. 284) Une phrase bien représentative du style Echenoz.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais fini de digresser. <b>Tout cela pour dire que quand 5 lignes dans un roman me donnent envie d'aller googler, je suis euphorique !</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mon seul bémol concernant ce roman... Comme souvent, je suis un poil déçue par la fin que je trouve légèrement expédiée. Je règle le sort des personnages en un chapitre pour expliquer ce qu'ils sont devenus, et hop, j'ai fini mon histoire ! (Re)m'enfin, je ne suis pas l'écrivain)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ceci étant dit, Jean Echenoz m'a fait voyager et pour cela, je lui dis un grand merci. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-84523345283675014032016-03-15T07:30:00.000+01:002016-03-15T07:30:04.241+01:00On n'est pas obligé d'écouter la version de Patriiiiiiick... Non, vraiment pas.<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-URYOa7rSEq8/Vuc2kyaXqVI/AAAAAAAANvU/VcM3hE-BvpsoGwE1vIQILJjjVmkEVSMCg/s1600/PicMonkey%2BCollage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-URYOa7rSEq8/Vuc2kyaXqVI/AAAAAAAANvU/VcM3hE-BvpsoGwE1vIQILJjjVmkEVSMCg/s640/PicMonkey%2BCollage.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
Je ne suis pas une incollable du répertoire de Barbara. Loin, très loin de là.</div>
<div style="text-align: justify;">
À part l<i>'Aigle noir</i>, je ne connaissais pas grand chose... Jusqu'à ce que j'entende, il y a de cela une bonne dizaine d'années maintenant, <i>Dis quand reviendras-tu</i>, interprété en live par Jean-Louis Aubert...<br />
<br />
<br />
<a name='more'></a> </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/wwcZrdwQvcw" width="420"></iframe></div>
<br />
La claque. Un moment suspendu dans le temps dont je garde un souvenir émotionnel très vif.<br />
Un silence religieux dans la salle et des larmes de bien-être sur mes joues...<br />
<br />
Quand j'entends actuellement la version de Patrick Bruel, j'ai envie de me pendre. Si j'avais ne serait-ce qu'une toute petite légitimité dans le monde de la critique musicale, je crierais au scandale.<br />
Le degré quasi zéro de l'émotion... Un massacre du refrain... <br />
Si j'osais, je dirais que même des "petits" anonymes peuvent faire mieux...<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/t69pDkoTYX0" width="560"></iframe></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Et puis j'ai découvert la version de Vianney...</div>
<div style="text-align: justify;">
Une grande réinterprétation qui me donne des frissons dans le corps à chaque écoute. Un régal. C'est cela le talent.<br />
On va la faire courte. Je lui donne direct son carton pour le Théâtre, avec 4 énoooooooormes Oui ! <br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_yMgPyXL1Hg" width="560"></iframe></div>
<br />
J'aime aussi beaucoup<a href="https://youtu.be/75u2mEemhL8"> la version de Bénabar</a> (clic, clic). Quelle douceur dans la voix...<br />
<br />
NB : Je ne suis pas critique musicale (déjà dit). Tout ceci n'engage que moi.<br />
<br />
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-68056707745388373382016-03-14T07:30:00.000+01:002016-03-15T13:30:22.214+01:00"Il est de retour", une fiction sans surprise...<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-aOdnwQQS94k/VuRhmboQxOI/AAAAAAAANuM/M4VVMnj3_lABiy1CF4dMMkKB5LKL6bWEA/s1600/006.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://1.bp.blogspot.com/-aOdnwQQS94k/VuRhmboQxOI/AAAAAAAANuM/M4VVMnj3_lABiy1CF4dMMkKB5LKL6bWEA/s640/006.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
En 2011, Hitler se réveille à Berlin, après des décennies d'absence inexpliquées (et qui ne le seront pas, là n'est pas le propos).</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour lui, 1945, c'était hier. Il a juste dormi quelques heures.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous imaginez bien qu'il va vite se rendre compte que Berlin est loin d'être la ville dévastée qu'il a laissée la veille !</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette énigme, ce saut fabuleux dans le futur incompréhensible, tout cela ne va pas le perturber bien longtemps. Hitler reste Hitler et n'a qu'un seul but, continuer, reprendre, terminer le travail commencé au milieu du XXème siècle. Et s'il est toujours là, et peu importe par quel miracle, ma foi, c'est bien la preuve que cette mission lui est assignée personnellement. À lui et à personne d'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Seul souci, il va falloir composer avec ce nouveau monde moderne.</div>
<div style="text-align: justify;">
Avec les gens tout d'abord, qui ne peuvent évidemment pas comprendre qu'il est le vrai Hitler. Tous pensent qu'ils sont en présence d'un imitateur de grand talent, qui investit son personnage 24h/24h. Une performance artistique poussée à l'extrême dont le propos est la satire sans limite.</div>
<div style="text-align: justify;">
Une chaîne de télé lui met rapidement le grappin dessus en lui proposant une chronique dans l'émission d'un comique à succès. Le revenant créé immédiatement le buzz et vole la vedette au présentateur en place.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>Le discours d'Hitler est le même qu'en 1945. Beaucoup crient au génie. Pour eux, il critique le système actuel pour mieux pointer du doigt les failles du pays. "En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise..." Il y a bien quelques voix scandalisées qui s'élèvent, trouvant la parodie (ce qu'ils croient être) de très très mauvais goût (À ce point là, on ne peut pas en rire) mais elles ont peu de poids face à l'énorme boule de neige qui se met en mouvement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le Hitler est malin. Il comprend vite l'avantage qu'il va pouvoir tirer des nouveaux outils de communication, surtout internet. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le postulat de départ est génial. Tout comme la couverture, hyper graphique, minimaliste, lisible en un coup de pinceau noir. Bravo !</div>
<div style="text-align: justify;">
Les premières dizaines de pages sont prenantes. On sourit beaucoup des situations auxquelles est confronté le Hitler revenu de nulle part, de ses multiples étonnements également.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le quiproquo est énorme. Tout le monde pense qu'Hitler n'est pas Hitler mais un génie de l'imitation. Les gens cherchent bien à percer le mystère de l'identité de cet homme en l'interrogeant et le monsieur est on ne peut plus sincère à chaque fois. Il est Hitler, point. Et ses interlocuteurs d'encenser la performance époustouflante, l'investissement personnel de l'artiste...</div>
<div style="text-align: justify;">
On dirait vraiment le vrai ! C'est fantastique !<br />
Et le bonhomme s'en sort à chaque fois par un tour de passe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malheureusement, le récit fait vite du surplace. Ou avance bien lentement. Le comique de situation né du quiproquo d'origine finit par s'user.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le récit évoque régulièrement les pensées d'Hitler, et même si le roman est d'un niveau très accessible, il faut quand même avoir de bonnes notions sur le sujet pour tout saisir. Si ce n'est pas le cas, cela n'empêche en rien de suivre, mais c'est toujours un peu frustrant de se sentir un peu largué et de ne pas capter toutes les références. Et puis l'histoire n'avance tout simplement pas pendant ce temps-là. Il ne se passe rien niveau scénario.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à l'impact de ce "nouveau" Hitler sur les Allemands, on aurait aimé en savoir plus. Quasiment personne ne s'en méfie car on ne le prend pas pour qui il est vraiment... Certes, mais cela manque d'approfondissement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il n'y a pas de fin. Pas une dans le sens où j'aime les trouver dans un roman. J'aime que l'auteur fasse un choix clair et propose une fin lisible. Je n'aime pas avoir la mission d'imaginer la suite. Comme c'est le cas ici.</div>
<div style="text-align: justify;">
Hitler s'est fait agressé, il séjourne à l'hôpital et la "vedette" reçoit le soutien de nombreuses personnes. Les dirigeants de différents partis politiques cherchent à le récupérer. Une éditrice, flairant la poule aux œufs d'or, le contacte pour lui proposer d'écrire un livre. Tout semble bien se profiler pour lui. Il est en place. Et on coupe là.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le message de l'auteur est basiquement la dénonciation du risque d'un retour aux erreurs du passé. L'accession au pouvoir par les voies démocratiques se profile... L'Histoire est susceptible de se reproduire pour qui sait habilement surfer sur la recrudescence des idées nationalistes, et le mécontentement général.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le propos est aussi simple que cela.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref... Peut-on rire de tout ? C'est une des idées diffusées dans le
roman. J'avoue avoir du mal à donner une réponse (même si je penche plutôt pour le oui).</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est certain, c'est que je suis déçue car je m'attendais à être un chouia époustouflée. Je veux bien qu'on prenne Hitler comme sujet romanesque, qu'on le fasse de nouveau répandre ses théories nationalistes et raciales si c'est pour la bonne cause (la dénonciation) mais il faut alors pondre un bouquin qui déchire. Le sujet est trop important pour qu'il soit juste survolé.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'en démords pas. Le roman est le genre littéraire le plus difficile qu'il soit pour moi, parce que pur produit de l'imagination et il faut beaucoup de talent pour produire une œuvre de fiction crédible et surprenante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-19011727794123422522016-03-07T07:30:00.000+01:002016-03-07T07:30:02.533+01:00"Et devant moi, le monde", l'autobiographie de Joyce Maynard<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-QY5HDu83UNM/VtCZ2xhQwLI/AAAAAAAANtQ/CsiPglP1s8A/s1600/014.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-QY5HDu83UNM/VtCZ2xhQwLI/AAAAAAAANtQ/CsiPglP1s8A/s640/014.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
J'ai acheté cette autobiographie de Joyce Maynard il y a un moment déjà. Je voulais absolument l'avoir à portée de main car je savais que je la lirais un jour ou l'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'avais déjà lu avec beaucoup de plaisir la Joyce Maynard romancière et découvrir la vie de cette auteure que j'ai appréciée à chaque livre m'intéressait au plus au point.</div>
<div style="text-align: justify;">
Intérêt titillé également quand j'ai vu qu'elle a vécu dans sa jeunesse une histoire d'amour avec l'écrivain Salinger, ce que je ne savais pas avant d'avoir eu vent de cette autobiographie. Vent qui s'est rappelé à mon bon souvenir quand j'ai lu <i>Oona & Salinger</i> de Beigbeder, dans lequel ce dernier évoque avoir lu ladite autobiographie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Adolescente dans les années 60s, aux États-Unis, Joyce vit dans le New Hampshire avec sa grande sœur et ses parents. Ils ne roulent pas sur l'or mais les deux petites grandissent dans un milieu cultivé. Le père, petit professeur d'université en littérature anglaise, souffre secrètement de ne pouvoir s'épanouir dans sa passion, la peinture. La mère, principalement femme au foyer, aurait aimé enseigner à l'université elle aussi mais pas évident à l'époque pour une femme de se faire une place dans un monde réservé aux hommes. Elle rédige des chroniques sociétales/familiales de temps à autre pour divers magazines. Les deux petites sont poussées dès leur plus jeune âge à l'écriture.<br />
<div style="text-align: justify;">
L'enfance est heureuse, bien que pèse sur la famille l'alcoolisme du père, dont on évite bien de parler.</div>
<div style="text-align: justify;">
Joyce rêve d'émancipation, de célébrité, d'être connue. Elle aime chanter, jouer dans des pièces de théâtre, écrire des histoires. En première année d'études à Yale, en 1972, à l'âge de 18 ans, elle se fait remarquer quand le <i>New York Times</i> publie un article "générationnel" qu'elle a écrit, "Une fille de dix-huit ans se retourne sur sa vie".</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle reçoit alors des centaines de lettres de lecteurs, parmi lesquelles, une venant de Jerry Salinger, le célébrissime auteur de <i>L'attrape-cœurs</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est le début d'une correspondance de plusieurs semaines, qui débouche ensuite sur des coups de téléphone quotidiens puis, sur une rencontre. Joyce finit par tout plaquer pour aller vivre chez Salinger, à Cornish. Elle a 18 ans, lui 53. Elle est amoureuse, pour la première fois, et peu importe tout ce qui ne va pas dans cette relation, elle subit l'ascendant de cet homme et est persuadée d'avoir trouvé son âme-sœur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au quotidien, la vie se révèle vite difficile. Salinger est un solitaire qui vit un peu comme un ours dans sa campagne. Il a une façon bien particulière de se nourrir (spartiate, bannissant beaucoup d'aliments) et Joyce souffre d'anorexie. Ça ne l'aide pas à s'en sortir. Il la "contamine" avec sa vision très cynique sur le monde, notamment celui de l'édition, la poussant à s'enfermer sur elle-même.</div>
<div style="text-align: justify;">
La femme écrivain réalise tout cela, avec les années de recul, mais au moment où elle le vit, la toute jeune femme croit à fond à cette histoire. Elle pensait même avoir un enfant avec lui. </div>
<div style="text-align: justify;">
La pauvre Joyce était vierge quand elle a
rencontré Salinger mais ce grand amour qu'elle pense avoir trouvé ne
lui apportera aucune révélation sensuelle. Pire. Le bonhomme n'arrivera
jamais à la pénétrer car elle souffre de vaginisme à son contact. Et
manifestement, il ne cherchera jamais à solutionner le problème d'une
autre manière que par l'administration de remèdes homéopathiques (sa
marotte). Bref, le grand écrivain n'apparaît pas ici sous les traits
d'un grand amoureux attentionné et tendre, c'est le moins que l'on
puisse dire.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour autant, c'est écrit sans rancune et avec beaucoup de pudeur.</div>
Quand
bien des années après elle découvre qu'elle n'a pas été la seule jeune
fille avec qui l'homme a entretenu une correspondance ambigüe, et
qu'elle n'a sans doute pas été la seule jeune fille ou jeune femme à
avoir résidé chez lui, à aucun moment elle ne le salit.<br />
<div style="text-align: justify;">
Environ un an après le début de leur histoire, Jerry, se rendant compte certainement qu'il n'arrivera jamais à formater Joyce comme il le souhaiterait, la congédie en mettant fin à leur relation du jour au lendemain.</div>
<div style="text-align: justify;">
La dévastation. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand survient cet épisode, le lecteur en est à la moitié du livre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette autobiographie n'est donc pas centrée sur la relation entre la jeune fille et l'homme d'âge mûr et il serait très malhonnête de résumer la vie de Joyce Maynard à cette histoire d'amour fulgurante.</div>
<div style="text-align: justify;">
Malhonnête aussi de vouloir prêter à l'auteure la volonté de faire le buzz quand elle a sorti ce livre en 1998, dans lequel figure une sorte de biographie non autorisée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle est discrète sur les sentiments de Salinger, tout comme elle l'est aussi sur les siens. Joyce Maynard parle de cette relation, et d'elle-même, de manière journalistique (on n'est pas dans un roman).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Joyce Maynard écrit ensuite sur ce qu'a été sa vie après la rupture avec Salinger, et ça n'en est pas moins intéressant. Cette jeune fille, puis jeune femme et enfin femme a fondé une famille assez jeune et a eu une vie riche. Elle n'a quasiment jamais cessé d'écrire des chroniques pour divers journaux et magazines depuis l'âge de 18 ans. Elle a fait bouillir la marmite grâce à sa plume.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un talent indiscutable.</div>
<div style="text-align: justify;">
Salinger est peu présent dans cette seconde partie, si ce n'est quand l'auteure évoque de temps en temps son secret désir qu'il la recontacte, pour la féliciter pour ses publications (on peut toujours rêver...).</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle mettra 20 ans à tirer un trait définitif sur cette histoire, quand elle trouvera enfin le bon moment pour exorciser tout cela sur le papier et qu'elle aura le courage de retourner voir l'homme, devenu vieux, une dernière fois. "À quoi t'ai-je servi dans ta vie ?". C'est la question qu'elle lui pose. Elle n'obtiendra pas de réponse.<br />
Dans cette partie concernant toute sa vie "d'après Salinger", elle évoque aussi régulièrement ses relations avec ses parents (l'alcoolisme de son père, toutes les frustrations de sa mère, etc.) et nous rend compte de leur vie, tout au long de la sienne, durant les 3 décennies couvertes par le livre.<br />
<br />
Oui, une jeune personne peut être marquée pendant de longues années par un premier amour qu'elle a idéalisé, surtout quand on se retrouve seule avec des questions sans réponse, mais non, cela n'empêche pas d'avancer pour autant dans la vie et de trouver sa voie.<br />
C'est cela que Joyce Maynard nous raconte, même si elle ne livre pas tout... (j'ai découvert<a href="http://www.huffingtonpost.fr/joyce-maynard/femme-alcoolique-alcool_b_9200540.html#"> cela... clic clic</a>)<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Son seul talent n'est pas d'avoir été la jeune amante de Salinger. J'étais déjà conquise par la romancière avant de connaître la partie people de sa vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-58359287341882639502016-02-29T18:25:00.000+01:002016-02-29T18:25:58.319+01:00The revenant, THE deception...<div style="text-align: justify;">
Avant toute chose, je tiens à dire que je suis une fan du cinéma de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alejandro_Gonz%C3%A1lez_I%C3%B1%C3%A1rritu"><span class="_xdb"> </span></a><span class="_Xbe kno-fv"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alejandro_Gonz%C3%A1lez_I%C3%B1%C3%A1rritu">Alejandro González Iñárritu</a><i>, </i><a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47795.html"><i>21 gramme</i>s</a> étant l'un de mes films préférés. Ma déception est donc à la hauteur de l'amour que je porte pour le genre de films réalisés jusqu'à présent par ce monsieur.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-so_bGbKuTj0/VtR59rQmJXI/AAAAAAAANtw/qZ4GpsV7kJo/s1600/the-revenant-234324s-680x400.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="376" src="https://3.bp.blogspot.com/-so_bGbKuTj0/VtR59rQmJXI/AAAAAAAANtw/qZ4GpsV7kJo/s640/the-revenant-234324s-680x400.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv">Pourtant, j'aurais dû la sentir venir cette déception. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv">J'ai vu plusieurs fois la bande annonce de <i>The revenant </i>au cinéma et elle ne m'a pas donné envie d'aller le voir. Parce que les films sur les grands espaces américains, qui plus est d'époque, qui plus est au XIXème siècle avec des trappeurs et des indiens... Et du Leonardo en gros plan en veux-tu en voilà... Ça me bottait moins que moyennement.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv">Seulement, ça, c'était avant que je tilte que le réalisateur de ce film présenté comme "Événement" était </span><span class="_Xbe kno-fv"><span class="_xdb"> </span><span class="_Xbe kno-fv"><a class="fl" data-ved="0ahUKEwiRkeW9k53LAhWDUhQKHQKQAocQmxMIrQEoATAT" href="https://www.google.fr/search?q=Alejandro+Gonz%C3%A1lez+I%C3%B1%C3%A1rritu&stick=H4sIAAAAAAAAAOPgE-LWz9U3MDRIsigwLFfiBHGMs00tK7TEspOt9NMyc3LBhFVKZlFqckl-EQCRopegMgAAAA&sa=X&ved=0ahUKEwiRkeW9k53LAhWDUhQKHQKQAocQmxMIrQEoATAT&biw=1366&bih=631">Alejandro González Iñárritu</a>.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Sur le coup, j'ai été très étonnée (pas le genre habituel, oh, oh...) et ma curiosité a été piquée à vif.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Connaissant le goût du réalisateur pour les personnages aux histoires parallèles qui finissent par se croiser (tout ce que j'adore dans les films ou dans les romans), j'ai pensé que peut-être la bande annonce ne dévoilait pas tout et que je pouvais avoir une belle surprise. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv"></span></span></div>
<a name='more'></a>Je ne m'étalerai pas sur ma déception.<br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">La bande annonce dévoile tout. Il n'y a strictement aucune surprise dans le scénario. Scénario d'ailleurs inexistant à mon sens.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Tout le film repose sur les images magnifiques (Oscar de la meilleure photographie, je ne conteste pas) des montagnes, des forêts, des plaines enneigées. Belles lumières aussi.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Leonardo est omni présent, filmé souvent au plus près dans ses souffrances.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Cela suffit-il à en faire le meilleur acteur de l'année ?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Je ne comprends pas cet Oscar qui lui a été décerné. Enfin si, bien sûr que je comprends. Tout est fait pour le mettre en valeur dans ce film et s'il n'avait pas enfin décroché sa statuette ce coup-ci, il n'avait plus qu'à prendre sa retraite. Leonardo peut dire merci à </span></span><span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Iñárritu qui l'a lui servie sur un plateau d'argent.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Mais où est sa performance d'acteur dans ce film ? Si je voulais être méchante, je dirais que n'importe quel acteur aurait pu en faire autant avec tous ces moyens mis en œuvre pour le servir.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Parlez-moi plutôt de performance physique, là, je comprends. Je ne doute pas une seconde qu'il a dû en chier pour jouer et être filmé en conditions réelles à ramper dans la neige, à se tapir dans les rivières, etc.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Je salue le travail de mon cher réalisateur, qui pense certainement avoir fait le film de sa vie, parce que oui, le rendu final est splendide et qu'il faut du talent pour arriver à cela (en plus d'avoir à la base de gros moyens financiers et une équipe de tournage en béton). L'Oscar du meilleur réalisateur est donc logique. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Hélas, ce n'est pas suffisant pour faire un bon film passionnant et captivant, qui me transporte d'émotions, comme j'ai pu l'être avec <i>21 grammes</i>. Leonardo m'a laissée de marbre. Les magnifiques images, idem. Je me suis ennuyée tellement tout était couru d'avance.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv"><b>"Contemplatif"</b>, c'est le qualificatif qui m'est souvent venu à l'esprit durant la projection. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Et plus de 2h de contemplation, c'est long.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Mais pouuuuuuuuurquoi ???</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Pourquoi a-t-il fait ça </span></span><span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Iñárritu ???</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv">Qu'on m'explique l'intérêt de ce film, pas pour le réalisateur (un challenge, le désir de faire LE film de sa vie qui va en mettre plein la vue, possible) mais pour le spectateur.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="_Xbe kno-fv"><span class="_Xbe kno-fv"><br /></span> </span></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-72113224039037531312016-02-23T18:11:00.000+01:002016-02-23T18:11:19.882+01:00Mon pull doudou rose dans lequel il fait bon se lover...<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-rK5vgcFf1mY/VsyOlx6VggI/AAAAAAAANtE/PmE5eCkxBa8/s1600/006.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-rK5vgcFf1mY/VsyOlx6VggI/AAAAAAAANtE/PmE5eCkxBa8/s640/006.JPG" width="640" /></a> </div>
<div style="text-align: justify;">
Je peux compter sur les doigts d'une seule main les fois où j'ai tricoté un habit pour moi...</div>
<div style="text-align: justify;">
Le tricot, je maîtrise les bases depuis que ma maman m'a appris quand j'étais petite. J'ai eu quelques écharpes à mon actif. Classique.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'ai pas persévéré à l'époque et j'ai retouché des aiguilles vers la trentaine, à l'approche de la venue de mon premier enfant. Classique aussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
Layette et petites couvertures. Et aussi quelques petits habits pour poupées, notamment Happy to see you.</div>
<div style="text-align: justify;">
Puis j'ai appris à crocheter et j'ai alors remisé mes aiguilles.</div>
<div style="text-align: justify;">
La palette des possibles me semblait nettement plus large avec un crochet (sacs, petits animaux, etc.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'envie de me remettre au tricot s'est mise à me titiller il y a quelques temps, à force de côtoyer une collègue à l'atelier couture/tricot du mardi après-midi. Fervente tricoteuse, elle me fait à chaque fois envie avec les différents habits qu'elle réalise. Essentiellement pour ses petits-enfants excepté dernièrement où je l'ai vue s'attaquer à un modèle de pull femme qui m'a immédiatement fait de l'œil.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un modèle issu d'un catalogue Phildar de 2012 (femme automne hiver, n° 75).</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai flashé. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Le modèle se tricote en principe en "laine mohair soie" de chez Phildar (il me semble qu'elle ne se fait plus). Ma collègue l'a fait en Phil Light, doublé. Quant à moi, je me suis procurée de l'Alpaca silk brushed de Drops, qui me semble assez proche du Phil Light.<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai également doublé le fil et j'ai suivi les indications pour la taille 1, 34/36.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au final, le pull est plus large qu'il ne devrait l'être (heureusement que j'ai fait la plus petite taille !), si je compare ce que j'ai fait avec le visuel de la photo du catalogue. Au niveau des manches, c'est même très large alors obligée de les retrousser.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-w3iO9KxgvvI/VsyGx-g8X4I/AAAAAAAANsg/4no6iAr_R-Q/s1600/224005_F1_medium.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-w3iO9KxgvvI/VsyGx-g8X4I/AAAAAAAANsg/4no6iAr_R-Q/s320/224005_F1_medium.jpg" width="295" /></a><a href="https://1.bp.blogspot.com/-p5coctf7VS4/VsyMtA_jf9I/AAAAAAAANsw/n7wJQXJwgxw/s1600/028%2527.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-p5coctf7VS4/VsyMtA_jf9I/AAAAAAAANsw/n7wJQXJwgxw/s640/028%2527.jpg" width="480" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Pas grave, je suis très satisfaite de mon œuvre !</div>
<div style="text-align: justify;">
La laine est très douce et ne pique presque pas. Juste un chouia. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un pull doudou dans lequel il fait bon se lover ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Accompli sans trop de peine (j'adore tricoter en fait), mis à part le fait que je me suis plantée en beauté dans le point fantaisie... À ma décharge, pour débuter le tricot, je n'avais que la photocopie de la photocopie de ma collègue, de pas super bonne qualité. Et je n'avais pas la page où figure le diagramme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-1Qv5MgKcRWs/VsyNoHmMMdI/AAAAAAAANs4/1u_oi8Y9S3o/s1600/005.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://1.bp.blogspot.com/-1Qv5MgKcRWs/VsyNoHmMMdI/AAAAAAAANs4/1u_oi8Y9S3o/s640/005.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Quand je tricote, ou crochète, je note tous les rangs que je fais,</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">les diminutions et les augmentations.</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">On ne sait jamais, cela pourra toujours servir si je veux refaire le modèle</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">et puis ça m'aide car j'ai toujours du mal à compter les rangs sans me planter </span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">si je ne note pas tout.</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, je suis partie avec un décalage d'une maille, ce qui explique que je n'obtienne pas ce que j'appelle la petite torsade qui serpente entre les petits trous. </div>
<div style="text-align: justify;">
Quand je me suis rendue compte de mon erreur, en comparant mon travail avec celui de ma collègue, j'en étais déjà à environ la moitié du pull et je n'avais donc aucune envie de tout détricoter.</div>
<div style="text-align: justify;">
D'autant plus qu'avant de faire cette comparaison, je n'avais même pas tilté qu'il y avait un problème. J'étais super contente de moi donc j'ai décidé de continuer de la même façon.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme je suis un peu du genre obsédée quand quelque chose me plaît... J'ai décidé de refaire le modèle !</div>
<div style="text-align: justify;">
Avec le point fantaisie réalisé de la bonne manière, tant qu'à faire et en essayant d'obtenir un pull moins large cette fois-ci.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai choisi un autre coloris dans la gamme d'alpaca silk brushed de Drops et je suis en train de faire des essais afin de décider si je tricote encore une fois en double mais avec moins de mailles au départ, ou bien si je reste sur le même nombre de mailles mais tricote sans doubler le fil.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est donc une histoire à suivre... :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-26808385215299406852016-02-18T07:30:00.000+01:002016-02-18T07:30:14.334+01:00Tremblez... Karin Slaughter est de retour !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-l8OMuQDzing/Vr9KOEBpgiI/AAAAAAAANsQ/YIZupR2U54I/s1600/004.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-l8OMuQDzing/Vr9KOEBpgiI/AAAAAAAANsQ/YIZupR2U54I/s640/004.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Une fois le livre terminé, je me suis fait la réflexion que finalement, il n'y avait pas de méga surprise dans le scénario et, qu'a posteriori, on pouvait tout deviner depuis le départ. Rassurez-vous, ce sera ma plus "méchante" critique. :-)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Parce que mine de rien, j'ai été bien prise tout le long. <a href="http://www.karinslaughter.fr/">Karin Slaughter</a> n'en est pas à son premier roman noir/policier/peu importe le nom et elle maîtrise le genre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je collais vraiment aux basques des deux personnages principaux, Lydia et Claire, et j'avançais pas à pas avec elles dans leurs recherches.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quand je lisais quelques chapitres le soir avant de dormir, je me disais même que j'allais finir par faire des cauchemars... Brrrrrr... mais jamais au point de renoncer à ma lecture !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>C'est donc l'histoire de deux sœurs d'une quarantaine d'années, Lydia et Claire, qui ont coupé tout contact.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elles ne se sont pas vues depuis presque 20 ans.</div>
<div style="text-align: justify;">
Leur famille a été fracassée quand leur aînée, Julia, a disparu à l'âge de 19 ans. A l'époque étudiante, elle n'est jamais rentrée d'une sortie dans un bar. Elle n'a jamais été retrouvée. Disparition volontaire ? Meurtre ? L'enquête policière a été infructueuse. La mère des trois jeunes filles a finalement choisi de vivre dans le présent mais leur père n'a jamais lâché le morceau jusqu'à sa mort quelques années après.<br />
Quant à Lydia et Claire, leurs chemins ont divergé et un événement a provoqué une rupture ferme et définitive.</div>
<div style="text-align: justify;">
De nouvelles circonstances dramatiques les amènent aujourd'hui à se revoir...</div>
<div style="text-align: justify;">
Une jeune fille a disparu, tout comme leur sœur, et cet événement ravive des blessures jamais guéries. </div>
<div style="text-align: justify;">
De plus, le mari de Claire a été assassiné sous ses yeux. En plongeant dans les affaires de celui-ci, elle va aller de découvertes glaçantes en découvertes glaçantes... Difficile de faire plus glauque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme je le disais au début, pas de grosse surprise dans cette histoire, mais un coup de théâtre qui fait son effet même si, en réfléchissant bien, c'était un peu couru d'avance.</div>
<div style="text-align: justify;">
Autrement, tout fonctionne dans ce thriller. Tout est cohérent. À aucun moment je n'ai pensé que ça ne tenait pas la route. Tout s'enchaîne implacablement et les histoires des unes, des uns et des autres se démêlent et se révèlent peu à peu.</div>
<div style="text-align: justify;">
Plus de 500 pages mais je les ai dévorées assez rapidement sans m'en rendre compte. Zéro temps mort.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors bien que le roman noir ne soit pas ma tasse de thé habituelle, je le conseille vivement à tous. Amateurs du genre ou pas.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne connaissais pas <i>Karin Slaughter</i> mais j'ai cru comprendre que c'est une auteure américaine à succès. Une dizaine de ses livres ont déjà été traduits en français et si je voulais en lire un deuxième, je ne saurais lequel choisir :-)<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><i><span style="font-size: xx-small;">Merci à l'éditeur <a href="http://www.editions-mosaic.fr/">Mosaïc</a> et à <a href="http://www.babelio.com/">Babelio</a>, qui m'ont fait parvenir ce livre dans le cadre d'une opération masse critique. </span></i></span><br />
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-38727080634417134312016-02-09T07:30:00.000+01:002016-02-09T07:30:17.942+01:00"Ils savent tout de vous" de Iain Levison<div style="text-align: justify;">
L'histoire d'un prisonnier condamné à mort et d'un policier, aux États-Unis, dont les routes vont se croiser car tous deux ont développé d'extraordinaires dons de télépathie.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et le FBI par-dessus qui s'en mêle.</div>
<div style="text-align: justify;">
Du paranormal, de la police américaine dont les trois lettres suffisent à nous faire frémir d'excitation, c'était alléchant au possible et largement suffisant pour m'appâter.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-JFbDzlRmJwE/VrI2N6MseQI/AAAAAAAANsA/DiuS7RcajME/s1600/011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-JFbDzlRmJwE/VrI2N6MseQI/AAAAAAAANsA/DiuS7RcajME/s640/011.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Tout comme j'avais été appâtée il y a 4 ans par<a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/2012/08/arretez-moi-la.html"> le précédent roman de Iain Levison</a> (clic, clic...), <i>Arrêtez-moi là !</i><br />
<div style="text-align: justify;">
Et soit dit en passant, j'ai découvert que <i>Arrêtez-moi là !</i> a été <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=233137.html">adapté récemment au cinéma par Gilles Bannier</a>. Sorti au mois dernier, avec Reda Kateb dans le rôle principal. Mince, je suis passée à côté.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La course poursuite de<i> Ils savent tout de vou</i>s offrirait certainement elle aussi matière à un bon scénario de film : un bon suspense, du rythme, pas à couper le souffle, mais bien tenu. </div>
<div style="text-align: justify;">
Je relis ma petite chronique d'il y a 4 ans, et je ferais bien quelques copier-coller. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire est prenante, impossible de dire le contraire, mais passionnante serait un qualificatif un peu trop fort.</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme dans tout livre captivant, on se demande immanquablement et avec une grande attente comment toute cette affaire policière qui touche aux hautes sphères gouvernementales va pouvoir se terminer. On espère être surpris. On attend des révélations, un complexe complot... Et bien non, c'est assez simple en fait.<br />
De quoi me plains-je me direz-vous ? J'ai tout compris, je devrais être contente :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par contre, j'ai aimé l'analyse des comportements des deux "héros" doués de télépathie, de la faculté de lire instantanément toutes les pensées de celui ou celle qui se trouve en face d'elles. Un don de télépathie développé à l'extrême ici (je ne sais pas si cela existe réellement).<br />
Très intéressant de voir comment ce don peut jouer sur leur comportement, comment cela peut être mal vécu finalement, au point de devenir flippant et marginalisant. Imaginez, par exemple, que vous puissiez deviner exactement toutes les moindres pensées d'une personne qui vous est proche ? On comprend aisément toutes les sources de conflits que cela pourrait engendrer... Brrrrrrr... !<br />
<br />
Bref, bref, somme toute, ce roman est un bon thriller, qui ne se lâche pas.<br />
<br />
</div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-64442316488073945232016-01-28T07:30:00.000+01:002016-01-28T07:30:05.316+01:00Dis Madame Henrionnet, vous pourriez pas les faire un peu plus longs vos romans ? :-)<div style="text-align: justify;">
C'est ce que je dirais pour plagier un mignon petit garçon trop gourmand qui n'en avait pas assez... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-2uvMUQuX2G0/VqPS-0J7jyI/AAAAAAAANrk/K-G67IHuuxc/s1600/017.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://4.bp.blogspot.com/-2uvMUQuX2G0/VqPS-0J7jyI/AAAAAAAANrk/K-G67IHuuxc/s640/017.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
Trop court, oui, trop court ce roman... je voyais la fin se profiler à vitesse grand V !<br />
Heureusement, il y avait tout ce que je préfère... <br />
Un roman choral et un huis clos, trop de bonheur pour moi !<br />
<br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
Les membres de la famille Labarre, grands-parents, enfants, petits et arrières-petits-enfants, sont réunis dans un chalet de montagne, pour fêter Noël et les quatre-vingt-dix du grand-père, Louis.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette famille est assez cliché en apparence : des industriels de province qui ont bâti leur fortune au fil des années mais dont l'entreprise, dirigée actuellement par l'aîné des fils, bat de l'aile. L'autre fils est un peu comme le vilain petit canard, qui n'a pas été choisi par papa pour lui succéder, et qui s'est démené pour réussir par lui-même. Quant aux deux filles, l'aînée, qui a failli virer vieille fille, a hérité de la froideur et du manque d'amour maternel de sa mère. La petite dernière est la "gentille" du lot. La seule des quatre à être heureuse dans son couple.</div>
<div style="text-align: justify;">
Leurs enfants présentent aussi quelques spécimens de cas pathologiques, parmi lesquels une jumelle déjà mère de trois enfants à 26 ans, au bord du burnout, ou bien un gamin d'une dizaine d'années, la gentillesse incarné, qui ne comprend pas pourquoi il est une source d'agacement perpétuel plus pour sa mère...</div>
<div style="text-align: justify;">
Un bon terreau pour donner vie à des petites misères, des rancœurs, etc, etc, avec un secret de famille en final pour couronner le tout.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le roman fait environ 180 pages et est découpé en une dizaine de chapitres, où à chaque fois un personnage différent prend la parole.</div>
<div style="text-align: justify;">
À la lecture du résumé au dos du livre, je m'attendais à ce que les événements se déroulent sur 2 ou 3 jours mais en réalité, vu la vitesse à laquelle les pages défilent, on comprend que tout tient dans la soirée d'arrivée des personnages au chalet. Je ne sais pas pourquoi je me suis mise cette idée en tête car après tout, en relisant le résumé plus attentivement, il est bien écrit "ils racontent tour à tour le huis clos dans lequel ils se retrouvent, le temps d'une soirée".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce sont les personnages eux-même qui décrivent le mieux l'ambiance de cette soirée :</div>
<div style="text-align: justify;">
Louise, l'une des petites-filles, trouve que le chalet serait "le cadre idéal pour un crime à la sauce Agatha Christie" (p. 104). Et Louis, le patriarche, a "l'impression de se rendre à une pièce de théâtre, la<i> comédie humaine</i> à l'échelle d'une famille." (p. 133)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'éditeur présente le roman comme un <i>Festen</i>, à la fois cruel, acide et drôle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19465979&cfilm=18644.html"><i>Festen</i></a>, un film danois de 1998, que je ne connaissais pas, mais qui parle également d'une fête de famille, à l'occasion d'un anniversaire, où apparemment quelques langues vont se délier.</div>
<div style="text-align: justify;">
Peut-être ce <i>Vous prendrez bien un dessert</i> fera-t-il l'objet d'une adaptation cinématographique ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La fin est inattendue, et réserve deux surprises/coups de théâtre. C'est subtilement amené, par le biais de la narration "choral", petit suspense à la clé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petit bémol pour le coup de théâtre des dernières lignes. Tellement énorme (comme par hasard...) </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans la série des petites choses qui m'ont fait tiquer... j'ai trouvé que faire parler Abibatou, la copine de fac d'une des petites-filles Labarre, ne servait à rien du tout. Sa voix n'apporte rien. Certes, le chapitre est le plus court de tous, mais raison de plus alors pour s'en passer.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et d'autant plus, si je peux me permettre, que Lucile, la petite dernière des quatre enfants de papy Louis et mamie Jeanne, n'a pas la parole elle. Pourquoi ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Je me pose sans doute trop de questions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mis à part ces petits chipotages, je recommande chaudement la lecture de ce roman ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Divertissant et de qualité. J'ai passé un excellent moment.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Vous prendrez bien un dessert ?</i> est le deuxième roman de<a href="http://sophiehenrionnet.com/"> Sophie Henrionnet</a>, après<i> Drôle de Karma</i>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-13562816725002698882016-01-21T07:30:00.000+01:002016-01-21T07:30:22.087+01:00"La parenthèse incandescente", une crise de la quarantaine féminine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-00C9LBlZ3h4/Vo0roe5iWXI/AAAAAAAANos/Tq7Wa-8spoc/s1600/010.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://2.bp.blogspot.com/-00C9LBlZ3h4/Vo0roe5iWXI/AAAAAAAANos/Tq7Wa-8spoc/s640/010.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
La crise de la quarantaine... sujet abordé du côté féminin pour une fois.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour Robin Rinaldi, l'auteure de ce roman autobiographique, c'est la prise de conscience, en milieu de vie, de ce qui lui manque pour être pleinement épanouie. Pas plus compliqué.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Robin a 42 ans, vit à San Francisco et a à peu près tout pour être heureuse. Un travail de journaliste qu'elle a choisi et qu'elle aime, un mari, Scott, qui l'aime et qu'elle aime également.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ils sont ensemble depuis plus de 10 ans. Il était déjà là quand sa vie personnelle était plus tourmentée, et est toujours là. Scott, c'est sa base. C'est la stabilité.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le seul hic : Scott ne veut pas d'enfants. Il n'en a jamais voulu. Robin était persuadée qu'il finirait par changer d'avis. Au contraire. Il vient de se faire vasectomiser.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ça en est trop pour Robin. Il faut que quelque chose bouge dans sa vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'un comme l'autre ne veulent pas se séparer mais comme elle l'explique à des amies, elle "refuse de mourir dans la peau d'une brave épouse sans enfants et sans expériences amoureuses". (Elle n'a eu que 4 amants dans sa vie, Scott compris).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>Après avoir fini la lecture de ce livre, on comprend que cet élément déclencheur, ce point final à tout espoir de maternité (la vasectomie de son mari et la prise de conscience qu'elle n'aura jamais d'enfant avec lui), n'est qu'un gros prétexte pour couler tout doucement vers une séparation progressive. Elle-même en émet l'hypothèse à la fin du livre.<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bien que Scott soit un mari "exemplaire", Robin souffre de son manque de communication et du manque de passion dans leur relation. Elle rêve de connexions psycho sexuelles avec son partenaire. Elle en est loin, même si leurs relations intimes sont satisfaisantes, mine de rien, au regard de la vie sexuelle pas folichonne de nombreuses personnes ayant une vie de couple bien installée. C'est elle qui le dit, encore une fois.</div>
<div style="text-align: justify;">
La question est donc plutôt : Pourquoi rester avec un homme qui, en plus de ne pas vouloir d'enfants et la vie de famille qui va avec, ne me comble pas pleinement ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La réponse semble évidente. Sans doute Robin l'avait-elle au fond d'elle mais pas facile de tout envoyer valdinguer d'un coup d'un seul. Encore plus quand on est profondément attaché à l'autre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme Robin est l'élément "instable" du couple, celle qui a besoin de bousculer les choses, elle propose alors à Scott de faire une parenthèse dans leur vie. Ils seront ensemble le weekend mais la semaine, chacun sera libre de faire les rencontres qu'il désire. Seul mot d'ordre : ne pas s'investir dans une relation durable avec quelqu'un d'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans les faits, Robin va tenter diverses expériences sexuelles/sensuelles. Elle s'inscrit sur des sites de rencontres, et va participer à des groupes/ateliers sur la recherche de l'épanouissement personnel, notamment un basé sur la méditation orgasmique (MO).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette parenthèse dans la vie de couple va durer un an.</div>
<div style="text-align: justify;">
À son terme, mari et femme tentent de reprendre la vie conjointe et quotidienne comme avant.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vous vous doutez bien qu'un tel épisode n'est pas anodin...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce récit est autobiographique et d'une honnêteté remarquable. Ce n'est pas un livre classé érotique. Point du tout un ramassis de situations scabreuses, même si Robin relate toutes ses expériences, assez diverses et variées.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est un témoignage qui vaut ce qu'il vaut, que j'ai lu avec grand intérêt et qui peut donner à réfléchir.<br />
<br />
Celui d'une femme qui cherche, qui veut vivre pleinement, pour elle avant tout. Qui comprend enfin que la base du bien-être, le fondement, est le bonheur intime et strictement personnel. Il faut parfois faire certains choix, plus ou moins difficiles, plus ou moins douloureux, pour y arriver et suivre des chemins plus ou moins sinueux pour y parvenir.<br />
<br />
<br /></div>
<br />Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-62202874382741219272016-01-13T12:52:00.000+01:002016-01-13T12:57:59.052+01:00Mini pantalon pour mini Happy to see you !<div style="text-align: justify;">
Après<a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/2016/01/happy-mini-couture.html"> la mini robe jersey</a>, je vous présente le mini pantalon pour mini Happy to see you !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-dM8BOITFa2o/VpLA9rlKDdI/AAAAAAAANqE/IA8Y2cJxWV0/s1600/IMG_2590.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-dM8BOITFa2o/VpLA9rlKDdI/AAAAAAAANqE/IA8Y2cJxWV0/s640/IMG_2590.JPG" width="480" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-QsRc9bQnB_s/VpLEbuN_l0I/AAAAAAAANqc/cTD2H57c_-s/s1600/IMG_2611.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://3.bp.blogspot.com/-QsRc9bQnB_s/VpLEbuN_l0I/AAAAAAAANqc/cTD2H57c_-s/s640/IMG_2611.JPG" width="480" /></a></div>
J'ai procédé de la même façon que pour la robe : je suis partie du plan de coupe d'un pantalon adulte trouvé dans un de mes magazines de couture, qui correspondant à peu près aux mensurations de la poupée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et j'ai beaucoup adapté. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
Je dirais même que j'ai beaucoup tâtonné pour arriver à trouver la bonne taille !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a name='more'></a>Tout d'abord, j'ai bâti le patron papier avec du scotch pour l'enfiler sur la poupée afin de vérifier que j'étais plus ou moins proche de la réalité.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-EyvDMb8rpjY/VpY443bcB4I/AAAAAAAANqs/OF_so9GNoFw/s1600/001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://2.bp.blogspot.com/-EyvDMb8rpjY/VpY443bcB4I/AAAAAAAANqs/OF_so9GNoFw/s640/001.JPG" width="480" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai ensuite fait un premier essai sur la base de ce premier patron papier et là...</div>
<div style="text-align: justify;">
Mini catastrophe !</div>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup beaucoup trop serré...</div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'avais notamment pas pensé aux petits pieds boudinés.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et j'ai comme l'impression que j'ai cousu les deux demi-devants ensemble, et les deux demi-arrières ensemble car je me suis retrouvée avec une jambe plus étroite que l'autre...</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai donc refait le patron en élargissant les jambes de quelques millimètres.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai également rajouté quelques millimètres sur le haut des côtés des demi-derrières, histoire d'être un peu plus large au niveau de la taille.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et cette fois-ci... Yes, j'étais bonne !</div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous laisse juger de la différence... </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-Ie5MVUieizs/VpAYVklD97I/AAAAAAAANpk/KmfMVx6P_k4/s1600/038.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-Ie5MVUieizs/VpAYVklD97I/AAAAAAAANpk/KmfMVx6P_k4/s640/038.JPG" width="640" /></a>Voici donc mon mini patron que vous pouvez télécharger<span style="font-size: large;"><span style="font-size: x-large;"><a href="https://drive.google.com/file/d/0B622R_pNX26aczdQNHFrR0VoWmc/view?usp=sharing"> ici</a></span> </span>(clic, clic).</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous explique pas à pas (à peu près :-)) comment j'ai procédé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
1 - Couper 2 demi-devants et 2 demi-derrières.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-xgIsFyn9Tlc/Vo_7O-Wm3EI/AAAAAAAANo8/ieXqL7wh79Y/s1600/030.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-xgIsFyn9Tlc/Vo_7O-Wm3EI/AAAAAAAANo8/ieXqL7wh79Y/s640/030.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Prévoir quelques millimètres pour les marges de couture le long des côtés et le long de la fourche (à vous de voir de combien de millimètres vous avez besoin).</div>
<div style="text-align: justify;">
Au bas du pantalon, prévoir le nombre de millimètres nécessaires pour réaliser un revers, si vous le souhaitez.</div>
<div style="text-align: justify;">
En haut, j'ai également rajouté plusieurs millimètres de manières à pouvoir faire un petit revers large et propre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2 - Piquer ensemble les côtés d'un demi-derrière avec un demi-devant, endroit contre endroit.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-9ou37X5J66w/Vo_8N7oVSTI/AAAAAAAANpE/ywQGintRQGo/s1600/033.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-9ou37X5J66w/Vo_8N7oVSTI/AAAAAAAANpE/ywQGintRQGo/s640/033.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Faire de même pour l'autre jambe.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai laissé les bords du tissu tels quels. Trop mini pour tenter un point zig zag ou autre.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3 - Coudre la fourche.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour cela, retournez l'une des deux jambes sur l'endroit et enfilez-là dans l'autre jambe, restée sur l'envers.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les devants se font ainsi face.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-tbI1DjzGJO4/Vo_81PjCuoI/AAAAAAAANpM/-4jgpUrPSvg/s1600/035.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://2.bp.blogspot.com/-tbI1DjzGJO4/Vo_81PjCuoI/AAAAAAAANpM/-4jgpUrPSvg/s640/035.JPG" width="480" /></a></div>
Faire la couture à la main.<br />
Moi, à la machine, ça ne passait pas. Toujours le même problème. On travaille sur des trop petits morceaux de tissus, donc pas assez d'amplitude pour les manœuvrer correctement. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-XPbRaT7B69w/Vo_9XpZWmZI/AAAAAAAANpU/2OVK38ADCVU/s1600/036.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-XPbRaT7B69w/Vo_9XpZWmZI/AAAAAAAANpU/2OVK38ADCVU/s640/036.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
4 - La dernière étape est la finalisation de la taille du pantalon. Toujours à la main. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai tout d'abord surfilé le bord du tissu à la main, puis j'ai fait un revers intérieur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ensuite, j'ai fait des petites pinces devant et derrière, à l'aide de petits points, afin d'ajuster la taille.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et ma foi, ça tient à peu près bien comme ça !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-xfUaHTw4uO4/VpLC6JIvuwI/AAAAAAAANqQ/3QBbOmsutBo/s1600/IMG_2587.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://4.bp.blogspot.com/-xfUaHTw4uO4/VpLC6JIvuwI/AAAAAAAANqQ/3QBbOmsutBo/s640/IMG_2587.JPG" width="480" /></a></div>
<br />
Les finitions ne sont pas tip top nickel mais j'avais envie de faire au plus simple (pour moi :-)).<br />
Faire une mini braguette, poser un élastique, ou faire un mini lien coulissé... Peut-être un défi pour une prochaine fois.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
5 - Ah oui, j'oubliais. Pour le bas des jambes, j'ai fait des revers extérieurs et je les ai fixés avec des petits points.<br />
<br />
Il ne me reste plus qu'à refaire un mini pantalon, dans un tissu cette fois-ci, de manière à pouvoir l'assortir plus facilement avec des petits hauts (qu'il faudra que je fasse !).<br />
<br />
Je prends plaisir à habiller ces minis demoiselles. Vraiment. Elles sont si mignonnes qu'elles méritent de porter des habits un peu plus seyants que les robes un peu informes qu'elles portent quand elles arrivent chez nous. :-)<br />
<br />
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-53200227002487531572016-01-10T21:35:00.002+01:002016-01-10T21:35:45.591+01:00Pantalon slim pour Happy to see you, à tricoter<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-aWPYeV2dppg/VpAjBc0JF8I/AAAAAAAANp0/wGs8zmVi5tM/s1600/pantalonperle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="278" src="http://1.bp.blogspot.com/-aWPYeV2dppg/VpAjBc0JF8I/AAAAAAAANp0/wGs8zmVi5tM/s640/pantalonperle.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
J'ai fait un peu de tri dans les petits tutos tricots pour poupées Happy to see you que j'ai réalisés il y a quelques années, et je me suis rendue compte que celui-ci ne figurait pas sur ce blog. Uniquement sur mon ancien blog.<br />
Je l'ai donc "rapatrié". Si cela peut servir. :-)<br />
<br />
Le tuto de ce petit pantalon tricoté, pour une grande poupée HTSY, est donc disponible<a href="https://drive.google.com/file/d/0B622R_pNX26aTW9wMHYtOFg5WDA/view?usp=sharing"> ICI</a>.Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-81877075653933097032016-01-08T08:00:00.000+01:002016-01-08T08:00:00.278+01:00"Titus n'aimait pas Bérénice", le roman que je n'ai pas compris...<div style="text-align: justify;">
Il aura fallu un roman qui m'a laissée complètement perplexe pour me donner envie de republier une critique ici. Grand merci Nathalie Azoulai. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Perplexe et pas mal déçue. J'ai comme l'impression qu'il y a un peu tromperie sur la marchandise (pardon pour les grands mots). Comment penser autrement quand on s'attend (parce que la quatrième de couverture et le début du livre nous le laissent fortement supposer) à lire une "tragédie" contemporaine sur le thème de l'amour et de la séparation et qu'on se retrouve au final plongé dans une biographie romancée de Racine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-VfG7qWfukJ4/Vo0UlhA7iGI/AAAAAAAANnk/MBmMrwaVII8/s1600/003.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://3.bp.blogspot.com/-VfG7qWfukJ4/Vo0UlhA7iGI/AAAAAAAANnk/MBmMrwaVII8/s640/003.JPG" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
XXIème siècle. Titus quitte Bérénice. Il choisit de rester avec sa femme.</div>
<div style="text-align: justify;">
Bérénice cherche alors du réconfort dans la vie et l'œuvre de Racine, grand dramaturge du XXVIIème siècle. Elle s'identifie à la Bérénice de l'auteur (coïncidence des prénoms, un peu facile), elle-même quittée par un illustre Titus. Nulle doute que mieux connaître l'homme qui a donné vie à cette grande tragédie, qui a mis des mots sur les souffrances affectives des femmes, lui permettra à son tour de se dépatouiller avec le mal dont elle souffre actuellement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le postulat de départ est bien alléchant et j'avais réellement hâte de me lancer dans cette lecture au sujet au combien original.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>Après une petite vingtaine de pages qui plante le décor actuel de la souffrance de la Bérénice version XXIème siècle, on plonge dans la petite enfance et l'éducation de Racine à Port-Royal. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et... toute la vie du monsieur suit.</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout cela est extrêmement intéressant. Je vous avoue même que ça aurait pu me donner envie de lire du Racine.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais quid de l'histoire actuelle de Bérénice ???</div>
<div style="text-align: justify;">
Celle-ci n'est ensuite évoquée que durant un chapitre, situé au milieu du livre, et à la faveur de l'avant-dernier chapitre, pour nous apprendre que son Titus à elle est mort, qu'elle est enfin soulagée/libérée de cet amour. Finalement, il ne l'aimait pas. Voilà sa conclusion.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pourquoi ? Comment ? Le rapport avec Racine et la Bérénice à qui il a donné vie ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Rien du tout. </div>
<div style="text-align: justify;">
Zéro analyse.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le résumé au dos du livre nous dit que "Racine devient le partenaire d'une convalescence". Où est développée cette convalescence ?<br />
Ça doit être tellement fugace que je n'ai rien capté.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette pseudo histoire de rupture amoureuse ressemble à un gros prétexte pour parler de Racine.</div>
<div style="text-align: justify;">
Très bien, et hyper intéressant, je le redis.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais pourquoi s'embêter à créer des personnages contemporains quasi inexistants et creux ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'ai pas compris.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un exercice de style, sans doute.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je suis bien embêtée du coup. Je ne sais pas si j'ai envie de conseiller ou pas la lecture de ce roman (plutôt "pas" en fait, pour être honnête).</div>
<div style="text-align: justify;">
Si vous voulez vous immerger un moment dans le XVIIème siècle, Racine, sa vie de courtisan, sa passion pour la langue, son amour pour le Roi, oui, vous aimerez.</div>
<div style="text-align: justify;">
Si vous pensiez lire une belle histoire qui vous éclaire sur les méandres, les raisons de la séparation amoureuse, vous ne pourrez être que très déçus.<br />
<br /></div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-42219942998402478032016-01-06T15:44:00.002+01:002016-01-06T15:44:46.427+01:00Le même pas méchant même pas grand loup !<div style="text-align: justify;">
Couture, petite couture, oui, j'aime cela en ce moment !</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais j'ai toujours autant de plaisir à crocheter de temps en temps.</div>
<div style="text-align: justify;">
Je
passe sur un plaid, en-cours depuis... 2 ans je crois (au moins) et je
cède à la facilité de petits travaux qui apportent une satisfaction
immédiate. :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À l'image de ces petites marionnettes de doigts, imaginées par Sabine et dont vous pouvez trouver le tuto<span style="font-size: large;"> <a href="http://anisbee.canalblog.com/archives/2014/10/31/30864648.html" target="_blank">ici</a> </span>(clic clic) </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-xHcxCESZk6Y/Vo0gqM-_MKI/AAAAAAAANn4/EYAOAT7i4PQ/s1600/001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-xHcxCESZk6Y/Vo0gqM-_MKI/AAAAAAAANn4/EYAOAT7i4PQ/s640/001.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Je n'ai eu le temps de faire qu'un seul petit cochon (c'était un petit cadeau de Noël) mais je recommencerai un de ces quatre, avec un crochet plus gros par contre. J'ai crocheté en 2.5 avec des restes d'alpaga de La Droguerie et le résultat est certes adorable mais uniquement destiné à des tout petits doigts. <br />
<div style="text-align: justify;">
Je n'y rentre même pas l'auriculaire. C'est ballot :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-39FvosGIVNU/Vo0lBlo293I/AAAAAAAANoc/Sct6yjwtIiI/s1600/WP_20151218_015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://3.bp.blogspot.com/-39FvosGIVNU/Vo0lBlo293I/AAAAAAAANoc/Sct6yjwtIiI/s640/WP_20151218_015.jpg" width="358" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-8N80aPNKz48/Vo0jRWzZxxI/AAAAAAAANoQ/MvUXTgxyMsM/s1600/003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://4.bp.blogspot.com/-8N80aPNKz48/Vo0jRWzZxxI/AAAAAAAANoQ/MvUXTgxyMsM/s640/003.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et j'avoue que je me suis un peu plantée pour la tête du loup. J'ai oublié quelques tours au niveau du museau. Il n'est donc pas aussi allongé qu'il devrait l'être. On est loin du grand méchant loup. Pas grave, on va dire que c'est un louveteau<span style="font-size: large;"> !</span></div>
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<br /></div>
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Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6009602662317239.post-78610406747492523492016-01-04T08:00:00.000+01:002016-01-20T13:23:49.155+01:00Happy mini couture !<div style="text-align: justify;">
Mon blog est ressuscité ! <br />
Qui eût cru que je reviendrais ici ? Non pas à la faveur d'une lecture inoubliable et bouleversante mais poussée par ma nouvelle passion pour la couture ??? </div>
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Un retour qui n'est que ponctuel pour l'instant. </div>
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Les petites critiques de livres devraient aussi doucement revenir (effet boule de neige ?) mais en ce début d'année 2016, c'est l'envie subite de vous faire partager mes petits exploits en couture microscopique qui m'a titillée.<br />
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Car même si désormais je suis capable de coudre des habits à taille humaine, qui plus est des habits "mettables", à force de suivre les conseils avisés de l'ancienne prof de couture que j'ai la chance de côtoyer presque hebdomadairement, je me suis amusée à confectionner un habit minuscule pour mini Happy to see you.</div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-T_DU8B5iZA4/VoasEncLehI/AAAAAAAANmM/J7U4AY_0AAg/s1600/068.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://3.bp.blogspot.com/-T_DU8B5iZA4/VoasEncLehI/AAAAAAAANmM/J7U4AY_0AAg/s640/068.JPG" width="640" /></a></div>
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<a name='more'></a>Pour ceux qui sont déjà largués... Les poupées Happy to see you,<a href="http://linecesurinternet.blogspot.fr/search/label/Happy%20to%20see%20you" target="_blank"> c'est cela...</a>(clic, clic).<br />
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Des poupées faites mains. Et les minis, ce sont les plus petites. 17 ou 18 cm.</div>
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<br /></div>
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J'avais chez moi un petit bout de jersey joliment rayé bleu. J'avais aussi la folie des marinières, en ai confectionné deux ou trois modèles adulte, en m'inspirant librement du modèle <a href="http://www.mcpb.fr/archives/2012/01/25/23333997.html" target="_blank">"Tee-shirt loose" de mcpb</a> (clic, clic).</div>
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C'était également la période où j'avais un petit cadeau à faire à une copinaute, passionnée des poupées htsy.</div>
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Ça a fait ni une ni deux dans ma tête !</div>
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J'étais décidée à l'épater et surtout, à m'épater.</div>
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J'aime me lancer des petits défis comme ça parfois. :-)</div>
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J'aime tester et expérimenter.</div>
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<br /></div>
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Je ne suis pas partie de rien. Je n'en suis pas encore à ce point.</div>
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En feuilletant un de mes magazines de couture, je suis tombée sur une page où le plan de coupe d'un tee-shirt collait plus ou moins aux mensurations de la mini poupée.</div>
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Je l'ai adapté en élargissant les manches et la taille (la poupée htsy est ventrue !). J'ai aussi coupé le dos en deux afin de pratiquer l'ouverture nécessaire au passage de la tête (la poupée htsy a une grosse tête !)</div>
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Verdict : très contente de moi mais la confection d'habits lilliputiens à la machine à coudre, c'est crispant !</div>
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Cela demande pas mal de minutie et de self control. Le résultat n'est pas parfait, parfait mais grosso modo, le rendu visuel me plaît beaucoup.<br />
<br />
J'ai cousu en tout et pour tout 3 minis robes. Deux dans le tissu rayé bleu et blanc et une troisième dans un jersey bleu uni très léger, dans lequel je m'étais déjà fait un tee-shirt. </div>
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<a href="https://drive.google.com/file/d/0B622R_pNX26aX0NFSGMzc2JxblE/view?usp=sharing" target="_blank">Voici donc le petit patron couture que je vous propose...</a> (clic, clic, pour accéder au fichier pdf et le télécharger).</div>
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À imprimer tel quel. Il est à l'échelle et les marges de couture de quelques millimètres sont comprises.</div>
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Une fois le tissu coupé (le devant x 1, le demi-dos x 2, dont l'un sans la patte de boutonnage), j'ai cousu dans cet ordre-là :</div>
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<br /></div>
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1 - Assembler les épaules et le haut des bras du devant avec les demi-dos, endroit contre endroit : avec un point overlock réglé sur un peu plus de 2 pour la largeur du point et 3 pour la longueur.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2 - Piquer le revers de l'encolure, en partant d'un bord d'un demi-dos à l'autre : avec un point droit.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le rendu sur l'envers n'est pas top avec le jersey, je sais, mais faute de matériel adapté, on fait avec. :-)</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3 - Assembler les dessous des bras et les côtés du devant avec les demi-dos, endroit contre endroit : avec un point overlock réglé sur un peu plus de 2 pour la largeur du point et 3 pour la longueur.</div>
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-RHj0uwD9wzQ/VoasoSAU90I/AAAAAAAANmU/EIwUBn9KfZ0/s1600/055.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-RHj0uwD9wzQ/VoasoSAU90I/AAAAAAAANmU/EIwUBn9KfZ0/s640/055.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le passage du dessous de bras est périlleux. C'est tellement mini que l'angle droit est quasi inévitable mais une fois la robe sur la poupée, le rendu est acceptable. </div>
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J'ai essayé de coudre en deux temps. Arrêter mon point juste avant d'arriver à l'angle du dessous de bras et le reprendre après pour filer direct tout droit jusqu'au bas de la robe...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-HqXIo3MvOEI/VoatDy8y-nI/AAAAAAAANmc/ZjGW2iWGqaE/s1600/054.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://4.bp.blogspot.com/-HqXIo3MvOEI/VoatDy8y-nI/AAAAAAAANmc/ZjGW2iWGqaE/s640/054.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
...et combler le "vide" du dessous de bras en cousant à la main, afin d'être plus précise. Au niveau du rendu, une fois sur l'endroit, c'est légèrement mieux.</div>
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<br /></div>
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4 - Piquer le revers du bas de la robe, en partant d'un bord d'un demi-dos à l'autre : avec un point droit.<br />
Je sais, je sais, l'ourlet du bas se fait en principe tout à la fin mais j'ai préféré le piquer tant que ma robe était encore ouverte. Pour celles réalisées avec le jersey rayé, je l'ai fait en dernier, une fois le dos fermé, et ce n'était pas coton de faire tourner le tissu sous le pied presseur à cause de la petite amplitude.</div>
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<br /></div>
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5 - Coudre les bords des demi-dos ensemble sur l'envers en partant du bas jusqu'à la patte de boutonnage : avec un point droit.</div>
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<br /></div>
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6 - C'est ensuite que ça se corse... pour moi :-)</div>
<div style="text-align: justify;">
Réaliser la patte de boutonnage, et ce, à échelle réduite...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-mksfS-Nxnxs/Voat9IEeiBI/AAAAAAAANmk/9Hey2pzOOUI/s1600/061.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-mksfS-Nxnxs/Voat9IEeiBI/AAAAAAAANmk/9Hey2pzOOUI/s640/061.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Je vous avoue que cette partie-là de la mini robe tient plus du bidouillage qu'autre chose.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'était tellement petit petit que j'avais bien du mal à manœuvrer mon tissu à la machine. Après plusieurs cacas de nœuds, j'ai jeté l'éponge et j'ai terminé à la main.<br />
<br />
Ne me demandez pas d'expliquer en détail comment j'ai fait... j'ai fait beaucoup au feeling, et j'ai fait différemment pour les trois robes.<br />
Voici ce que ça donne une fois fini...<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-3F9e757qmqA/VofWqVD120I/AAAAAAAANnE/kWW5XiLOZeM/s1600/006.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://1.bp.blogspot.com/-3F9e757qmqA/VofWqVD120I/AAAAAAAANnE/kWW5XiLOZeM/s640/006.JPG" width="640" /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-uMy8I00tsYQ/VofX_Ns59rI/AAAAAAAANnQ/ZOOA0ma3nHo/s1600/010.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-uMy8I00tsYQ/VofX_Ns59rI/AAAAAAAANnQ/ZOOA0ma3nHo/s640/010.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Le haut est fermé par un bouton pression.</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Notez que pour la robe rayée, j'ai dû rajouter un morceau car quand j'ai coupé le tissu,</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">je n'avais pas pensé à mettre la marge de couture. </span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Ce n'est pas vilain finalement :-) </span> </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne résiste pas au plaisir de vous remettre mes petites demoiselles une dernière fois :-)</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-cQmbtM3Npi0/Voa1bAdRnFI/AAAAAAAANm0/Fj8kzslBf44/s1600/067.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="http://2.bp.blogspot.com/-cQmbtM3Npi0/Voa1bAdRnFI/AAAAAAAANm0/Fj8kzslBf44/s640/067.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Toutes les remarques des couturières aguerries, s'il en vient à passer par là, sont évidemment les bienvenues. :-)<br />
<br />
<br /></div>
</div>
Céline☼http://www.blogger.com/profile/02176102803300913761noreply@blogger.com6