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lundi 11 juin 2012

"Un soir de décembre", les débuts de Delphine de Vigan

Un soir de décembre est le troisième roman de Delphine de Vigan, sorti en 2006, Après Jour sans faim et Les jolis garçons.



J'ai retrouvé la belle écriture, très agréable à lire, que j'avais déjà trouvée dans Rien ne s'oppose à la nuit et Les heures souterraines, et qu'on ne peut pas enlever à l'auteure mais je n'ai pas vraiment été séduite par l'histoire.
Un homme, la quarantaine, marié et père de deux enfants, bien dans sa vie, a le déclic un jour et écrit un livre qui se révèle être un succès. Il reçoit du courrier de lectrices et un jour, parmi ces lettres, celle d'une jeune femme qu'il a très bien connu par le passé. Une ancienne amante, une passion dévorante qu'il pensait avoir oubliée.
Cette résurgence va bouleverser sa vie, l'obnubiler jour et nuit, influer sur sa vie familiale et son processus d'écriture.


A part cela, il ne se passe pas grand-chose d'autre dans ce roman.
Bien entendu, tout est dans le style, et il est plutôt beau. Delphine de Vigan est douée pour décrire les sentiments, c'est indéniable.
J'ai d'ailleurs eu parfois envie de lire certains passages à voix haute, preuve pour moi que la magie de l'écriture était présente, mais juste certains passages.
Je n'ai pas trouvé l'histoire assez rythmée pour me tenir en haleine, dans l'attente impatiente de savoir ce qu'il y aura la page d'après.
J'ai eu du mal également, au début, à rentrer dedans. Je n'ai notamment pas vraiment compris les changements de narrateur sur certains chapitres du début : un coup la troisième personne du singulier, le narrateur est extérieur, un coup le je, l'écrivain qui parle.
Un peu brouillon tout ça.

Ah, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron" et ce livre confirme le proverbe. C'était encore les débuts de Delphine de Vigan dans son métier d'écrivain et elle n'avais pas encore tout pour captiver le plus grand nombre de lecteurs.

La fin est courue d'avance. C'est la vie me direz-vous (enfin, ceux qui l'ont lu), on n'est pas dans un film hollywoodien. C'est une histoire qui pourrait arriver à n'importe-qui.
Oui, c'est vrai.
Disons alors que je suis plus emportée par les histoires qui m'étonnent.
Celle-ci ne m'a fait ni chaud ni froid, d'où la brièveté de ma chronique aujourd'hui.

Pour résumer : des sentiments, des beaux sentiments, et beaucoup, mais zéro action donc, pour moi, ça ne prend pas.

Et puis, je n'ai même pas compris pourquoi ce titre... ou je n'ai pas bien suivi, possible...


6 commentaires:

  1. C'est bizarre...car ton billet m'a quand même donné envie de le lire...Allez hop...dans mon sac à moi...une prochaine lecture assurée...
    Amicalement...
    Jack

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    1. Ben ça alors !!! ;-)
      sérieusement, ça me fait plaisir, je me dis que j'ai bien fait "mon job" alors. J'essaie de dégager les points forts et les points faibles et après, chacun prend ce qu'il veut dedans.

      PS : sur ton blog, on ne peut pas laisser de commentaire ou c'est moi qui ne suis pas douée pour trouver comment faire ?

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  2. Comme Jack, ton billet me donne envie de lire ce roman ! J'espère le trouver à la bibliothèque !
    Bonne journée :)

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  3. J'aime ce que fait cette auteure... Malgré ton avis assez mitigé, j'ai envie de voir ce que ce livre donne! ;)

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  4. bonjour

    tiens moi je l'avais lu cet été ce livre, juste après des heures souterraines et voilà ce que j'en avais pensé :http://www.baz-art.org/archives/2011/08/30/21864030.html...bref j'ai guère été plus emballé que toi par ses débuts...la dame a pris autrement plus d'assurance ensuite ( meme si je n'ai tjrs pas lu son dernier)
    bonne journée

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    1. Bonjour !

      Je suis allé voir ton billet, merci pour le lien !

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