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vendredi 7 septembre 2012

"Les Combustibles", un gentil feu de paille...



Déjà presque vingt ans pour ce petit opus de la très productive Amélie Nothomb.
Son troisième livre paru.
J'ai adoré les romans autobiographiques de notre écrivaine belge préférée, donc je n'en dirai pas trop de mal mais pour l'autre partie de son œuvre... je trouve du bon et du nettement moins bon.

Les Combustibles fait partie de ce nettement moins bon.
Malgré la couverture poche très incandescente, qui nous promet une lecture passionnée, je n'ai jamais été embarquée par ces quelques quatre-vingt-dix pages.
À sa décharge, le récit n'est qu'une suite de dialogues. Il est formaté comme une pièce de théâtre et lire du théâtre est assez rébarbatif  pour moi.

En temps de guerre, une ville est assiégée. C'est l'hiver et le froid règne.
Un pièce où il ne reste plus que deux chaises pour s'asseoir, des livres et un poële pour se chauffer.
Trois personnages s'y retrouvent : un éminent professeur d'université, son étudiant thésard et sa petite-amie, elle aussi étudiante.
Contre le froid, plus qu'une seule solution : brûler les livres de la bibliothèque pour alimenter le poële.
Mais quels livres choisir ? Quels sont ceux que l'on peut accepter de détruire, de transformer en combustibles ?

Certes, Amélie Nothomb allume bien le feu avec son scénario original et des belles idées qui peuvent donner matière à philosopher mais qui ne sont pas du tout développées dans son livre (Peut-on continuer de vivre normalement en temps de guerre ? La beauté (les œuvres littéraires ici) peut-elle être sacrifiée à n'importe-quel prix ? etc.)
La dame a l'habitude de faire plutôt court et là, ça l'est beaucoup trop.
Très honnêtement, je me suis beaucoup ennuyée (oui, j'ai eu le temps malgré le peu de pages...)
Aucune phrase jubilatoire, comme j'ai pu en trouver dans ses récits personnels (peut-être dû à cette drôlerie qu'elle a dans son écriture, son auto-dérision, cette manière si particulière d'analyser sa vie)




Un feu de paille, rien de plus.
"Ça ne casse pas trois pattes à un canard" comme on dit, quand on sait ce dont notre Amélie nationale (ah non, zut, elle est belge !) est capable.
Ah, j'oubliais que ce n'était que son troisième livre...
Oui mais non. Après Hygiène de l'assassin et Le Sabotage amoureux (j'ai pas mal aimé le premier et beaucoup le second), ça sent le coup d'mou.

La fin est prévisible, il n'y a aucun suspense.

Je suis déçue...


7 commentaires:

  1. je suis ravie de découvrir ton blog, vraiment très joli et varié. Je reviendrai c'est sûr ! Bonne journée et merci de ton passage chez moi :)

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    1. Je t'en prie. ;-)
      Je n'ai lu qu'un article aujourd'hui, je l'avoue, mais c'était le tien (le livre de Folco sur la jeunesse d'Hitler) et j'ai adoré !

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  2. J'ai lu ce livre il y a plusieurs années, donc mes souvenirs doivent être légèrement fauchés... Mais je me souviens l'avoir lu en une fois dans le train. C'est bien écrit, assez fluide, bien que l'histoire ne met pas plus intéressé que ça...

    Ce n'est clairement pas le meilleur de Nothomb (d'ailleurs, elle n'en a pas réécrit de ce genre), mais un des premiers donc ça peut s'excuser... :)

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    1. D'accord avec toi.
      Oui, ça se lit bien mais on va jusqu'au bout parce qu'on sait que ce n'est pas long. Pas du tout parce que c'est captivant.

      Comme tu dis, on peut lui accorder l'excuse de ses débuts, quoi que. Les 2 d'avant étaient carrément un niveau au-dessus. Selon moi, mais là encore, j'ai compris que les avis sont partagés.

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  3. *** Coucou Chère Céline ! Merci pour ton avis sur ce bouquin ... et GROS BISOUS de Bangkok ! :o) ***

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  4. J'ai lu quelques livres d'Amélie Nothomb (mais pas celui là) et j'avoue ne pas être une grande fan. Donc je passerai mon tour aussi pour ce livre ;-)

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  5. Plus que d'accord avec ta petite chronique des Combustibles :) C'est une des fictions de Miss Nothomb que j'ai le moins aimé et pourtant, je trouve que l'idée de départ avait le mérite d'être originale. Elle semble pourtant être un peu passée à côté de son sujet au final... Dommage !

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