Une femme, Rachel, victime de sa passion trop grande pour un homme sadomasochiste, a tenté de mettre fin à ses jours et se retrouve plusieurs mois en hôpital psychiatrique pour se reconstruire.
Encore une histoire de femme victime pourrez-vous penser... un sujet assez difficile mais traité sans aucune débauche de scènes racoleuses.
Loin de présenter son personnage principal comme une pauvre malheureuse, innocente, dont on dresse le catalogue des humiliations et souffrances subies, tout l'art d'Olivia Profizi est de nous dévoiler, petit à petit, comment Rachel est arrivée à accepter le pire, et de nous proposer en parallèle, grâce à une alternance de chapitres, le point de vue de celui qui tient le mauvais rôle, celui du "bourreau".
Une jeune femme désespérée par une rupture amoureuse, qui se raccroche à un homme marié de soixante ans, Maxence, un très bon ami de sa mère.
Celui-ci, peintre copiste, est porté sur les relations sexuelles extrêmes depuis depuis toujours. Il va l'entraîner, consentante, dans une spirale destructrice.