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lundi 30 décembre 2013

J'ai lu un livre classé érotique... "Pornstar" d'Anthony Sitruk


... Il faut un début à tout, me direz-vous... :-)

Quelques 130 pages de l'histoire d'Alan, un vieux de la vieille du X, star dans les années 80, l'Age d'or du cinéma porno français.
Un livre inspiré d'une histoire vraie, relatée à l'auteur, qui l'a rapportée fidèlement.
Bientôt la soixantaine, assez désabusé, et il n'a toujours pas raccroché. Il vivote avec des petits tournages hard à destination du web ou tant que boute-en-train dans un club échangiste.


vendredi 27 décembre 2013

"Le chœur des femmes", à l'écoute du corps des femmes...


"Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de la Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre."

vendredi 20 décembre 2013

"Mauvais genre", l'histoire dessinée (et vraie) de Paul, déserteur et travesti...


Laissons parler Chloé Cruchaudet, l'auteur de ce roman graphique...
"Ce récit est l’histoire vraie de Louise et de son mari Paul, qui ayant déserté le front de la première guerre mondiale, décide de se travestir en femme pour se cacher des autorités. Il a vécu pendant dix ans avec une identité féminine, jusqu'à ce que les déserteurs soient finalement amnistiés, et qu'il puisse réintégrer son identité d'homme.
Il s'agit d'une libre adaptation d'un livre écrit par deux historiens, Fabrice Virgili et Danièle Voldman (La garçonne et l'assassin, clic pour en savoir plus), qui à l'aide d'archives, ont retracé le destin de ce couple hors-norme. Il y est question de traumatisme de guerre, d'amour, de confusion des genres, le tout ayant pour décor le Paris prolo de l'entre deux-guerre." (source : blog de Chloé Cruchaudet)

mercredi 18 décembre 2013

"La mémoire est une chienne indocile"... Roman épique et intime d'Elliot Perlman


Quand j'ai découvert ce roman sur le blog de Jack, je savais qu'il avait tout pour me plaire... et il ne m'a pas déçue !
Je ne vais pas faire de suspense. J'ai envie de vous faire partager mon enthousiasme tellement cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi passionnant !

Tout pour me plaire, en effet... Des personnages avec des destins croisés, dans le présent et dans le passé... des thèmes "historiques" qui me parlent, mêlant Holocauste et condition des Noirs américains dans la société, Mouvement pour leurs droits civiques.
Un livre qui mélange donc la grande histoire et les vies plus intimes de personnages inventés.
Le tout magistralement agencé !


lundi 16 décembre 2013

L'imagier multicolore de Marion Billet !


À la recherche d'un cadeau de Noël pour ma nièce âgée d'un an et quatre mois, ma sœur m'a suggéré un petit livre... Je suis tombée sur ce grand imagier cartonné et j'ai su que j'avais trouvé LE cadeau adapté !

vendredi 15 novembre 2013

"Maria"... Petit roman, grosse déception...


Pourtant, le sujet m'intéressait fortement...
De nos jours, un homme d'une quarantaine d'années se rend dans les Vosges à la rencontre de Maria. Cette dame âgée de quatre-vingt-cinq ans est pensionnaire dans une maison de retraite et prête sa voix à une émission de radio locale pour conter l'histoire de sa région.
Des décennies avant, presque dans une autre vie, Maria était institutrice dans un village, sous l'Occupation.
Peu avant la Libération, des maquisards sont venus la chercher un jour à l'école et l'ont embarquée devant ses élèves. 
La faire parler... lui faire payer l'arrestation d'une soixantaine de résistants, dénoncés par Jean, son mari, un collabo. Elle n'en savait rien.

mardi 12 novembre 2013

"La garçonnière" d'Hélène Grémillon, coup de maître ou petite escroquerie ?


Il y a un an de cela, j'avais été très enthousiasmée par la lecture du Confident, le premier roman d'Hélène Grémillon. Captivant et déroutant étaient les termes qualificatifs que je lui avais accolé ! (ma critique à l'époque, clic !)

Dans le cadre du parrainage des Matchs de la rentrée littéraire organisés par priceminister, j'ai choisi de lire le second roman de l'auteure, La garçonnière, sans trop savoir ce dont il retournait, si ce n'est que c'est une histoire inspirée de faits réels et qu'elle se déroule en 1987,  en Argentine.

Autant vous le dire dès le départ, si l'intérêt de ma lecture a été soutenu jusqu'au bout, j'ai été nettement moins captivée et déroutée qu'avec Le confident.

lundi 4 novembre 2013

"Rome en un jour" ou l'explosion d'un couple en une soirée !


Dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire organisés par priceminister, j'ai choisi de lire Rome en un jour.
Une histoire de petits règlements de comptes au sein d'un couple... sujet jouissif par avance !

Pour tout vous dire, je n'ai pas été déçue. Ce fût une lecture extrêmement réjouissante.
Pleine de règlements de compte, en effet. De petites phrases qui te tue un couple plus vite qu'il ne faut pour les dire !


vendredi 25 octobre 2013

"Le dernier contingent", itinéraire de 6 adolescents révoltés...


Alain Julien Rudefoucauld dresse le portrait de six adolescents, entre 15 et 17 ans, en perdition, en guerre contre le monde qui les entoure... Dans la région bordelaise, leurs trajectoires vont se croiser et se rejoindre.

Deux filles, Manon et Sylvie et quatre garçons, Marco, Thierry, Xavier et Malid.
Chacun porte sur ses épaules un passé plus ou moins lourd, et certains, incompris, cabossés par la société, par les parents, . D'autres se prostituent...
Les enchaînements de circonstances vont les rapprocher, sur une période de douze semaines, entre les arrestations par les gendarmes et les CRS, les passages devant le juge pour enfants et les placements dans des lieux d'accueil pénaux et/ou éducatifs.


mardi 8 octobre 2013

"Cent portes battant aux quatre vents", une mise au point amoureuse


Jeune étudiante à Paris, l'Islandaise Brynhildur a mûri pendant 3 ans un amour passionné pour son professeur de grec. Elle a eu l'occasion, une fois, de déclarer sa flamme, mais l'homme,bien que visiblement attiré aussi par la personne, a réduit tous ses espoirs à néant d'un laconique "L'accès à l'amour physique m'est interdit".
Vingt-cinq plus tard, une mise au point s'impose.

jeudi 3 octobre 2013

Juste à demi shocking...


Premier livre que je lis d'Alan Bennett - auteur anglais à succès depuis plus de trente ans - et j'en ressors avec une impression mitigée. Fatiguerait-il ? :-)

Alors que le résumé de la quatrième de couverture laissait présager deux histoires mises en parallèle - celles de deux femmes cinquantenaires - que je pensais suivre en alternance au fil des chapitres, j'ai eu la surprise de lire, bien deux histoires, mais complètement indépendantes.

lundi 30 septembre 2013

La "Grâce" de Delphine Bertholon


De Delphine Bertholon, j'avais beaucoup aimé Twist, lu il y a... 3 ans, déjà ! (clic)

Temp présent, Noël 2010.
Nathan, jeune veuf de 34 ans et ses deux jumeaux, Colin et Soline, se rendent dans le Beaujolais, dans la maison familiale, chez Grâce, la mère de ce premier. Ils retrouvent là-bas Lise, la sœur aînée de Nathan.
Temps passé, en 1981.
Grâce, 33 ans, dans la même demeure, tient un journal intime, dans lequel elle s'adresse à Thomas, son mari, représentant de commerce, souvent absent. Pour aider Grâce à la maison, ils ont engagé une jeune fille au pair polonaise de 19 ans, Christina. Sa présence va chambouler la mère de famille, la faire douter de son mari, de ses propres attraits sur lui, ...... lui faire perdre la tête. À tort ou à raison ?

lundi 23 septembre 2013

Et donc j'ai fini "Le roman du mariage"...


Ce ne fut pas une lecture harassante, loin de là, mais 552 pages d'une écriture dense, avec des chapitres très longs, ça ne s'avale pas en 3 jours.
J'ai juste eu besoin de 2 semaines pour venir à bout de ce roman de Jeffrey Eugenides...
Le roman du mariage est son troisième roman, sorti en 2011 aux États-Unis, après Virgin Suicides en 1993 et Middlesex en 2002.

mardi 17 septembre 2013

Je suis en train de lire un gros pavé...

Le roman du mariage, de Jeffrey Eugenides...



552 pages... Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée passionnément dans un si gros roman !


vendredi 13 septembre 2013

"Mathilde", une collaboration choré-graphique*


Cette bande dessinée est le fruit de la rencontre artistique entre Mathilde Monnier, chorégraphe et directrice du centre national chorégraphique de Montpellier, et François Olislaeger, dessinateur.

Avant propos de Mathilde Monnier :
"Ma rencontre avec François se passe au Festival d'Avignon 2008 lors d'un des pots après spectacle au fameux jardin de l'Evêché derrière la cour d'honneur du Palais des Papes. Vincent Cavaroc, avec qui je travaillais me dit, il y a un jeune dessinateur qui veut te rencontrer. Il voudrait que tu le fasses danser.
Je reste sceptique, mais en le voyant, je change d'avis.
Il est charmant et doué. Quelques temps après je décide de l'inviter à dessiner pendant les répétitions de ma nouvelle pièce Pavlova 3'23.."


Avant propos de François Olislaeger :
"La première fois que j'ai vu un spectacle de Mathilde Monnier, j'étais ouvreur au Théâtre de la Ville. Tout de suite je me suis dit : j'adore ! Trois ans plus tard, en 2008, je dessine pour le festival d'Avignon et quelqu'un qui deviendra par la suite mon ami nous présente. Je sais qu'elle travaille avec des non-danseurs. Je lui demande si je peux danser mais ses castings sont bouclés. Nous décidons de faire un livre."

La danse, à priori, ce n'est pas spécialement mon truc. Mathilde Monnier ? Forcément, jamais entendu parler.
François Olislaeger, non plus vous me direz.
C'est bien la rencontre entre ces deux artistes qui m'a intéressée.

mardi 10 septembre 2013

"Le divan de Staline" de Jean-Daniel Baltassat


Borjomi, en Géorgie. 1950.
Le vieux Staline se retire dans le palais Likani, dans sa région natale. À la demande de sa maîtresse de longue date, La Vodieva, il reçoit le jeune peintre Danilov, chargé de concevoir un monument dédié à la gloire du Petit Père des Peuples. Un monument capable de rivaliser, et même plus, avec le mausolée de Lénine, sur la place Rouge.

Le roman se déroule lentement, dans une légère ambiance de huis clos. Autour des 3 personnages principaux que sont Staline, sa maîtresse et le peintre, gravitent des officiels du gouvernement, la garde rapprochée du maître du Kremlin, une gouvernante et des soubrettes et autres camarades soviétiques.

mardi 3 septembre 2013

"La dégustation" par Yann Queffélec, l'Amour en proie aux noirceurs de l'Histoire



À Nice, en 1973, Bernard, 50 ans, épouse Muriel, 19 ans, contre la volonté de la mère de sa fiancée qui le soupçonne fortement d'avoir collaboré pendant la guerre.
Le quinquagénaire, vigneron et fin nez, éditeur de livres aux sujets tendancieux sur 39-45, est une figure locale sulfureuse. Il vit dans une villa luxueuse, au milieu de ses vignes, qui semble avoir été le cadre de faits indicibles pendant l'Occupation.
C'est pourtant bien d'un mariage d'amour dont il est question entre lui et Muriel.
Lui, subjugué par la beauté de la jeune femme juive, qui plus est étudiante en œnologie, trouve en elle la femme qu'il attendait. Et qui lui rappelle étrangement une personne qu'il a connue, et aimée dans le passé...
Mais elle, qu'est-ce qui la pousse dans les bras de cet homme qui a l'âge de son père ? Est-ce réellement l'amour pour cet homme cultivé et séduisant qui lui promet une vie princière à ses côtés ? Ou bien a-t-elle des raisons plus secrètes d'approcher cet homme haï par sa mère ?
Des comptes à régler ?
En tous cas, Muriel ne dit rien. Elle ne questionne pas Bernard et celui-ci se tourmente...


vendredi 30 août 2013

Emmanuel Pons vient de tuer sa femme, romanesquement parlant


Emmanuel Pons est artiste peintre en Haute-Normandie, dans la vallée de la Durdent.
Il est également auteur de chansons et de poèmes.
En 2006, il publie son premier roman, Je viens de tuer ma femme, que je suppose inspiré, bien évidemment librement, par sa propre vie puisque le personnage principal porte son nom.


mardi 27 août 2013

"Black hole" de Charles Burns, noir, inquiétant et dérangeant...


Des fois, je lis un peu tout ce qui me tombe sous les yeux, surtout quand je vais à la bibliothèque... un titre, une couverture accrocheuse suffisent à attirer mon attention. Et hop, dans mon sac ! (Mouahahah !)

Cette fois-ci, j'ai dégoté une BD vraiment strange... en noir et blanc, elle raconte des tranches de vie d'adolescents américains, dans les années 70, qui fument, boivent et prennent des drogues (sans rire, ils font que ça), parmi lesquels certains sont victimes d'une mystérieuse maladie sexuellement transmissible, surnommée "la crève" ou "la peste ado", qui a des effets très inquiétants sur les corps : une jeune femme a une queue qui pousse, une autre la peau qui mue, un jeune homme une bouche dans le cou. Des bizarreries physiques qu'ils peuvent encore cacher. D'autres ont moins de chance et se retrouvent avec des têtes de vraiment pas beaux (bosse et éruptions cutanées en tous genre) !
Je vous dis ça en rigolant, mais l'ambiance de cette bande dessinée n'est pas drôle du tout. C'est même un peu glauque et désespérant. Mais, il paraît que c'est un chef-d'œuvre, alors moi, je crois les spécialistes.


vendredi 23 août 2013

"Hikikomori" de Jeff Backhaus, un premier roman à ne pas manquer !


Sur les précieux conseils de Jack, j'ai lu Hikikomori de Jeff Backhaus, le premier roman d'un jeune auteur américain.

Thomas, suite à la culpabilité qui le pèse depuis la mort de son fils, vit cloîtré dans la chambre de son appartement new-yorkais depuis 3 ans. Derrière la porte, sa femme Silke, qui ne l'a pas revu depuis tout ce temps, continue sa (et la) vie, lui parlant, presque comme si de rien n'était, n'obtenant pour toute réponse que quelques mots.
Thomas est ce que l'on appelle au Japon un hikikomori.
En désespoir de cause, Silke fait appel à une "petite sœur de location", une jeune Japonaise, Megumi, qui a été confrontée elle aussi à un cas de hikikomori dans sa famille, pour tenter de faire sortir Thomas de son mutisme.


mercredi 21 août 2013

Porcelaine aux oreilles et confiture de paillettes ! (petites folies estivales)


Cet été, dans ma boîte aux lettres, outre les habituels livres, j'ai trouvé quelques belles choses pour lesquelles j'ai craqué... des boucles d'oreilles en porcelaine The awesome projet de Madalina & Claudiu ainsi qu'une poupée lapine de Maiwenn Philouze.

lundi 19 août 2013

"Les vieilles" de Pascale Gautier


Le Trou est une ville du sud où il fait bon vivre. 365 jours de soleil par an !
De quoi attirer tous les retraités de France.
Nicole, la petite soixantaine, quitte donc le nord pluvieux de Moisy où elle a travaillé et vécu et débarque au Trou.
Elle se rend vite compte qu'elle est une jeunesse parmi cette population dont la moyenne d'âge avoisine les 80 ans.

mercredi 14 août 2013

Je veux réussir.com


David Cantolla, célébrité espagnole, créateur de Pocoyo, une série d'animation pour enfants diffusée dans différents pays et plusieurs fois récompensée, s'est adjoint les services du dessinateur Juan Diaz-Faes pour nous faire partager son expérience de créateur de start-up dans les années 90.

lundi 12 août 2013

"Les séparées" de Kéthévane Davrichewy


Alice et Cécile sont deux amies d'enfance.
Adolescentes dans les années 80, elles sont inséparables depuis leur entrée en sixième.
Soudées l'une à l'autre d'une manière fusionnelle.
L'une vivant dans une famille unie, avec ses deux sœurs, accueillant souvent chez elle l'autre, dont les parents étaient séparés.
Elles ont grandi ensemble, expérimenté la vie ensemble, se sont admirées et enviées mutuellement. Elles ont continué à se voir même après qu'elles aient fondé une famille, ont passé leurs vacances ensemble, ont même travaillé ensemble.
Puis tardivement et progressivement, elles se sont mystérieusement éloignées l'une de l'autre.


mardi 6 août 2013

"Cachés" de Mirranda Burton, un roman graphique australien sur l'art et le handicap


Mirranda Burton est née en 1973 en Nouvelle Zélande.
Elle a étudié l'art en Australie et à travaillé pendant plusieurs années dans le cinéma d'animation, la création multimédia et l'illustration. Elle se consacre désormais à la réalisation de bandes dessinées, le plus souvent autobiographiques. Cachés, paru en 2011 en Australie, est l'une d'elle. Ce titre a reçu le prix du meilleur roman graphique australien cette année-là.

mardi 30 juillet 2013

"Et rester vivant" de Jean-Philippe Blondel


Un superbe petit roman autobiographique, sorti en 2011, qui explique beaucoup des thèmes abordés dans les romans précédents, et suivants, de cet auteur.

Le narrateur/auteur a vingt-deux ans. Il vient de perdre subitement son père dans un accident de voiture. Il avait déjà perdu sa mère et son frère, également dans un accident de voiture, 4 ans auparavant.
Le genre de scénario qui ne peut arriver que dans la vraie vie. Dans un roman, ça serait trop gros !

jeudi 25 juillet 2013

"Vacance" de Cati Baur


Non, il n'y a pas de faute d'orthographe.
Il n'est pas question de vacanceS, même si au départ, l'anti héroïne de Cati Baur semble bien en avoir besoin et que l'auteure joue évidemment sur ce tableau.
Du jour au lendemain, sur un coup de tête, Marie, professeur d'anglais, mariée et maman d'un petit garçon disparaît de la circulation, sur une aire d'autoroute, laissant son poste d'épouse et de mère en vacance.

mardi 23 juillet 2013

"On s'embrasse pas ?" de Michel Monnereau


Après quinze années d'errance à travers le monde, Bernard, désenchanté, revient s'échouer dans ce qu'il lui reste de famille.

Quinze ans à bourlinguer aux quatre coins du monde, parce que "plutôt laisser pourrir mes dents en liberté qu'arborer des implants dans un loft avec vues sur congés payés et marché bio" (p. 12). Pour "le plaisir de se retrouver un soir dans une ville inconnue, sans autre projet que l'heure à venir, sans autre toit que les étoiles et sans argent d'avance tandis que les hommes rentrent chez eux continuer leur histoire sans surprise." (p. 33) Mais quinze ans sans quasiment jamais donner de nouvelles à ses parents et à sa sœur... sa dernière carte postale remonte à dix ans...
Et puis subitement, après avoir fait le tour de la question, la lassitude et l'envie de revenir sur ses terres... un "impérieux besoin de revenir"...


vendredi 12 juillet 2013

"Pourquoi j'ai tué Pierre", une autobiothérapie en BD


Olivier Ka, écrivain jeunesse et scénariste de bande dessinée a été victime enfant d'une agression à caractère sexuel. Il a mis son histoire par écrit, par tranches de vie depuis sa petite enfance jusqu'à l'âge adulte, pour exorciser le traumatisme, pour pouvoir "tuer Pierre". Son ami Alfred l'a mise en image.
C'est sa psychanalyse, son autobiothérapie (source).

mercredi 10 juillet 2013

"La cote 400" ou la complainte d'une bibliothécaire névrosée en mal d'amour !


Très très surprenant premier roman !
Un monologue mené d'une (longue) traite du début jusqu'à la fin par une bibliothécaire sarcastique, aigrie et en mal d'amour.

Au petit matin, avant l'ouverture au public, une bibliothécaire est déjà au travail dans son sous-sol, le rayon qu'on lui a attribué, celui de la géographie et de l'urbanisme. Elle a la surprise de trouver un lecteur qui s'est trouvé enfermé toute la nuit.


lundi 8 juillet 2013

"Les Exigences" un premier roman remarquable, et remarqué, d'Olivia Profizi


Une femme, Rachel, victime de sa passion trop grande pour un homme sadomasochiste, a tenté de mettre fin à ses jours et se retrouve plusieurs mois en hôpital psychiatrique pour se reconstruire.

Encore une histoire de femme victime pourrez-vous penser... un sujet assez difficile mais traité sans aucune débauche de scènes racoleuses.
Loin de présenter son personnage principal comme une pauvre malheureuse, innocente, dont on dresse le catalogue des humiliations et souffrances subies, tout l'art d'Olivia Profizi est de nous dévoiler, petit à petit, comment Rachel est arrivée à accepter le pire, et de nous proposer en parallèle, grâce à une alternance de chapitres, le point de vue de celui qui tient le mauvais rôle, celui du "bourreau".
Une jeune femme désespérée par une rupture amoureuse, qui se raccroche à un homme marié de soixante ans, Maxence, un très bon ami de sa mère.
Celui-ci, peintre copiste, est porté sur les relations sexuelles extrêmes depuis depuis toujours. Il va l'entraîner, consentante, dans une spirale destructrice.


vendredi 5 juillet 2013

Tombée sous le charme du monde féérique et poétique de Luke Pearson...


Luke Pearson est un auteur de bande dessinée anglais que j'ai découvert avec son petit one-shot Loin des yeux.
Je savais qu'il avait dessiné avant une série d'albums plutôt destinés à la jeunesse, avec une petite fille aux cheveux bleus pour héroïne. Quand j'ai essayé d'en savoir un peu plus et que j'ai vu qu'il était question d'elfes invisibles, entre autres créatures imaginaires... j'ai zappé magistralement d'un péremptoire « c'est pas pour moi ce truc ! »
Je ne me doutais pas alors à quel point je faisais une belle erreur de jugement...
Quant à Loin des yeux, même si j'ai apprécié à leur juste valeur les dessins, cette teinte dominante d'orangé qui me plaît tant, je n'ai pas adhéré plus que cela à cette histoire d'amour qui se meurt, pas très gaie...


J'avais donc oublié Luke Pearson...

mercredi 3 juillet 2013

Mon premier habit en couture : une jupe pantalon réversible à nouer !


Cela fait maintenant plusieurs mois que je co-anime (un bien grand mot) un atelier de couture/tricot/crochet le mardi après-midi, au sein d'une association caritative.
Étant bien entendu que je m'occupe surtout du crochet.

Au fil des séances, j'ai cependant appris à me servir des belles machines à coudre professionnelles (clic) et de la surjeteuse (re-clic), récupérées dans un lycée professionnel.
Jusqu'à présent, je m'en étais uniquement servi pour faire ce que j'appelle de la petite couture (du style des petits matelas que je vous ai montrés la dernière fois) mais je me suis enfin décidée à tenter la grande échelle quand ma collègue, spécialiste de la couture (une ancienne prof de couture en lycée technique), nous a proposé de copier le modèle d'une jupe pantalon réversible.
Ou un pantalon tablier, pourquoi pas. Je ne sais pas trop comment on doit l'appeler !

lundi 1 juillet 2013

"Fureur" de Chochana Boukhobza, potentiellement captivant mais ne tient pas ses promesses...


De joyeux petits vieux de quatre-vingts ans et des brouettes se retrouvent tous les samedis dans un café de République.
Des anciens résistants qui évoquent les souvenirs, en rigolant et en buvant des canons.

Mais un jour, l'un d'entre eux, Francis, un ancien ingénieur dans le nucléaire, meurt, renversé par une voiture. Le chauffard est tué quelques jours plus tard.

Jo, un ex-garde du corps qui a été traumatisé par un braquage sanglant, reçoit alors la visite du petit-fils de Francis, qui se trouve être son ami d'enfance. Celui-ci lui remet un carnet dans lequel son grand-père a écrit quelques lignes mais surtout, 4 numéros de téléphone mystérieux. Jo découvre aussi les photos d'une belle inconnue, qu'il reconnaît aussitôt. Elle faisait partie de ceux qui ont attaqué le diamantaire qu'il protégeait lors du braquage qui a mal tourné.
Et voilà, l'histoire est lancée. Jo va se lancer sur les pistes laissées par Francis, pour le compte de son ami et pour exorciser ses propres démons personnels.


vendredi 28 juin 2013

"Quatre sœurs", en roman ou en BD, une lecture intergénérationnelle !


Hé, hé, en flânant dans les rayons livres de la Fnac, plus précisément celui des bandes dessinées, ne voilà-t-il pas que je tombe sur Les quatre sœurs...

Le titre me rappelait vaguement quelque-chose, et pour cause...

Il y a 2 ou 3 ans, c'est sur le net que j'avais entendu parler de cette série de romans jeunesse, écrits par Malika Ferdjoukh, et édités en 2003 par l'école des loisirs.
« Un festival en quatre tomes, de personnages, de péripéties et de dialogues piquants, l'équivalent moderne et littéraire des bonnes vieilles grandes comédies américaines des années 40 et 50. Un régal pour le cœur et pour l'esprit ».


mercredi 26 juin 2013

Mon sac de plage/piscine Café do Brasil !

Pour aller à la piscine, et peut-être à la plage un jour, je cherchais un sac/cabas - joli, original, et unique de préférence, tant qu'on y est - capable de contenir plusieurs serviettes de plage, celles qui prennent bien de la place.

Une petite recherche google, après avoir hésité et failli me diriger vers un cabas en jute de chez Mlle Héloïse, m'a conduite vers les créations uniques de L'atelier Éphémère d'Annie-Claude, de Dieppe.
Quelques jours plus tard arrivait chez moi un sac cousu à partir du recyclage d'un sac à café en toile de jute...


lundi 24 juin 2013

"Les cendres froides", un polar teinté d'Histoire


Le grand-père d'Aurélien, un ancien médecin obstétricien, vient de mourir.
Alors qu'il met de l'ordre dans les affaires de son aïeul, le petit-fils découvre un ancien film, tourné dans un manoir et sur lequel apparaissent des jeunes femmes grandes, blondes et enceintes, dans un manoir, en compagnie de son grand-père et d'un officier SS.

Aurélien fait aussitôt le rapprochement avec les lebensborn, ces maternités nazies, pratiquant la sélection raciale pendant la seconde guerre mondiale, censées accueillir les enfants nés des unions de femmes aryennes avec des officiers allemands.
Tandis qu'il commence une enquête personnelle sur sa famille, une vieille dame sans histoire est tuée chez elle, pas très loin de la maison de son grand-père.
Aidé par Héloïse, une jeune doctorante dont le sujet de mémoire est précisément les lebensborn en France, et passant outre les menaces, il ne tardera pas à découvrir que des liens existaient entre son grand-père et la femme décédée.

La quête familiale et la recherche historique d'Aurélien se déroulent en parallèle d'une enquête de gendarmerie menée pour découvrir le ou les auteurs du meurtre.

vendredi 21 juin 2013

Prendre le train de 06h41, avec Jean-Philippe Blondel...


Le dernier Jean-Philippe Blondel est fidèle aux thèmes qui lui sont chers et que j'ai déjà trouvés dans This is not a love song et Passage des anciens amants  qui se recroisent, le retour sur les vies passées, amoureuses et autres, la vie professionnelle que certains ont mieux réussie que d'autres. 

Dans le train de 6h41, au départ de Troyes et à destination de Paris, un lundi matin, Philippe Leduc trouve une place libre... juste à côté de Cécile Duffaut, qu'il reconnaît tout de suite. Ils ont eu une relation amoureuse de quelques mois, 27 ans en arrière, qui s'est terminée brusquement, et d'une façon minable, lors d'un séjour en Angleterre.
Cette histoire les a profondément marqués, sans qu'ils en aient forcément conscience et l'heure et demie du trajet qu'ils vont passer côte à côte va être propice à la brusque introspection qui s'impose à eux.
Pour l'instant, ils ne se parlent pas et font comme si ils ne s'étaient pas reconnus. Tous les deux sont troublés et, chacun dans leur coin, voient défiler le passé. Le lecteur partage tour à tour les pensées de l'un et de l'autre grâce à l'alternance des chapitres.


lundi 17 juin 2013

"La pièce du fond" un roman argentin d'Eugenia Almeida


Santa Lucia, une clinique psychiatrique en Argentine, vers laquelle tout converge...

Le livre commence sur la place d'un village argentin, un vagabond est assis sur un banc. Sofia, la serveuse du bar vient régulièrement lui amener à manger en douce, même s'il semble à peine y toucher. Elle lui parle, de plus en plus, mais il ne répond jamais. Il ne semble pourtant pas muet.
Un jour, il disparaît.
Il a été emmené par la police, qui a estimé qu'il troublait l'ordre public.
Au commissariat, Frias, un "gentil" flic, est troublé par cet homme silencieux. Lui aussi lui confie sa vie.
Jusqu'à ce que l'homme soit emmené ailleurs... interné à Santa Lucia, en ville, pour une expertise psychiatrique.

vendredi 14 juin 2013

Etre mère, c'est galère ? On en parle, avec humour et en BD, aux Mères Anonymes !


La maternité vous a épanouie ?
Vos enfants vous rendent belle et intelligente ?
Être mère a redonné un sens à votre vie ?
Alors vous n'avez rien à faire aux Mères Anonymes.
Quoique...

Magali Le Huche est illustratrice et auteure de livres jeunesse. Je la connaissais déjà, mes enfants ayant déjà emprunté certains de ses ouvrages à la bibliothèque, tels que Bertille Bonnepoire a le cafard, ou bien le très beau Les sirènes de Belpêchao.

Quand Daphné Bürki a fait sa dernière au Grand Journal (oui, des fois, je regarde des trucs de dingues à la télé...), ses collègues lui ont offert un album, Mères anonymes de Gwendoline Raisson et Magali Le Huche (pas de blog/site Magali ?).
Tadam ! Mon sang n'a fait qu'un tour dans mes veines.
Magali Le Huche, je suis archi fan, il me le fallait !


mercredi 12 juin 2013

lundi 10 juin 2013

"Dans la cathédrale", un roman d'une banalité... captivante !


Voici donc le premier roman que je lis de Christian Oster.
Cet auteur, que je ne connaissais pas, qui a commencé par le polar et qui écrit aussi des livres pour la jeunesse , a un style d'écriture qui prend le dessus sur tout.
La fiche wikipedia qui lui est consacrée - oui, je n'ai pas eu à chercher bien loin - en parle très bien : « Un style particulièrement porté sur le langage plutôt que sur l'histoire en elle-même »
On ne sait donc, finalement, pas grand-chose sur les personnages. Moi qui aime bien tout connaître, avoir toutes les clés, je vous dirais qu'il y a plein de zones d'ombre mais j'ai conscience que l'intérêt du roman n'est pas là.
Christian Oster dépeint tout simplement, mais avec excellence, la réalité quotidienne d'un homme dans la société, sans grande péripétie.

vendredi 7 juin 2013

Un Japonais à Paris, le retour en BD !


Il y un an de cela, je découvrais le premier manga publié en France de JP Nishi, un Japonais qui a vécu à Paris pendant 1 an en 2005.
Je vous en parlais alors avec un véritable enthousiasme tant je m'étais littéralement bidonnée en lisant toutes les petites anecdotes relatives à la découverte de nos us et coutumes français par ce mangaka japonais, dont le véritable nom est Taku Nishimura (le prénom pseudonyme de Jean-Paul, c'est pour le public Japonais).
Je savais déjà qu'une suite était prévue.
Je n'y pensais plus et ne voilà-t'il pas que lors d'une de mes balades virtuelles sur un site marchand, on me suggère que  cette nouveauté pourrait bien m'intéresser. Vous avez frappé à la bonne porte !
J'ai fait un bond de joie en voyant que la suite des aventures de JP Nishi était enfin parue en France !

mercredi 5 juin 2013

"Accès direct à la plage", un petit Blondel pour la (ma) forme !


Et encore un Blondel !
Oui, je fais dans l'originalité en ce moment, vous l'aurez remarqué. ;-)

Je n'ai pas prévu pour l'instant de lire toute la bibliographie de Jean-Philippe Blondel, mais tant que je ne suis pas lassée (et ça, c'est plutôt bon signe), je continue.

C'est donc vers un petit roman de l'auteur que je me suis dirigée cette fois-ci.
Rien à voir avec les deux précédents que j'ai lus.
Autant j'ai trouvé des similitudes entre This is not a love song et Passage du gué, autant cet Accès direct à la plage est différent.

lundi 3 juin 2013

Auschwitz expliqué à ma fille


Annette Wieviorka est une éminente historienne, spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifs au XXè siècle. Des membres de sa famille sont morts à Auschwitz.
Elle est directrice de recherche au CNRS, a été membre de la mission d'étude sur la spoliation des Juifs en France et est l'auteure de nombreux livres sur différents sujets tels que Eichmann, le procès de Nuremberg, Auschwitz, Drancy, etc.

En 1999, elle participe à la collection Expliqué à de chez Seuil et publie Auschwitz expliqué à ma fille. Un condensé qui n'a pas pour sujet exclusif le camp de concentration d'Auschwitz, le termet devant être ici pris au sens générique et symbolique de destruction des Juifs d'Europe.

vendredi 31 mai 2013

Peut-être une histoire d'amour... pas convaincante


C'est l'idée de départ qui m'a attirée dans ce roman.
Un homme découvre sur son répondeur le message d'une femme. Elle lui annonce qu'elle le quitte. Le hic, c'est qu'il ne la connaît pas du tout.

Cet homme, c'est Virgile, un trentenaire parisien, qui travaille dans une agence de pub. Célibataire, hypocondriaque, sarcastique et fantaisiste, il vit dans un immeuble de passe. Jusqu'à présent, ses relations amoureuses tragi-comiques ont toutes tournées court. Cette énigmatique Clara, la femme du répondeur, semble en être une de plus.
Pourquoi Virgile ne se souvient-il pas d'elle ? Il ne s'agit pas d'un canular, il est en sûr.