Isolte et Viola sont jumelles.
Inséparables depuis leur enfance dans le Suffolk, elles vivent aujourd'hui à Londres et sont des adultes très différentes : Isolte est rédactrice dans un magazine de mode et partage la vie de Ben, un photographe en vue ; Viola, détruite par des années d'anorexie, est une nouvelle fois hospitalisée et s'étiole petit à petit.
Les deux sœurs se parlent à peine. Pourquoi leurs chemins ont-ils pris des directions si différentes ? Quelle tragédie les a séparées ?
Au fil des pages, on découvre peu à peu le drame qui s'est joué, presque inévitable, qui s'est construit peu à peu, qui a conduit à la mort de leur mère, Rose (ceci n'est pas un spoiler, on l'apprend rapidement) et à la séparation des jumelles dans les années qui ont suivi.
Une histoire où il est question de deux petites filles à l'enfance épanouie et libre dans la campagne et la forêt de la région du Suffolk où elles ont vécu. Elles n'ont jamais connu leur père mais on trouvé leur équilibre auprès d'une mère aimante bien qu'un peu fragile psychologiquement, et de deux amis, Michaël et John, jumeaux également.
Jusqu'au jour où Rose, la maman, rencontre un homme, et sa petite-fille, qui vont venir bousculer la vie d'Isolte et Viola.
L'intérêt de ce roman tient dans les belles parties sur l'enfance. Celles sur la vie adulte des deux sœurs se lisent machinalement et d'ailleurs, on n'a qu'une seule envie, revenir des années en arrière pour savoir enfin ce qui s'est passé de terrible. La romance entre Isolte et son photographe ne m'a fait ni chaud ni froid. Insipide. Creuse. Tout le contraire du bel amour d'enfance vécu par sa jumelle Viola, dont l'auteur nous décrit l'épanouissement par petites touches lumineuses (des bras qui se frôlent, un caillou gravé, ...)
Au final, je reste sur un petit sentiment de déception.
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