Les autres pages...

lundi 29 février 2016

The revenant, THE deception...

Avant toute chose, je tiens à dire que je suis une fan du cinéma de Alejandro González Iñárritu, 21 grammes étant l'un de mes films préférés. Ma déception est donc à la hauteur de l'amour que je porte pour le genre de films réalisés jusqu'à présent par ce monsieur.


Pourtant, j'aurais dû la sentir venir cette déception. 
J'ai vu plusieurs fois la bande annonce de The revenant au cinéma et elle ne m'a pas donné envie d'aller le voir. Parce que les films sur les grands espaces américains, qui plus est d'époque, qui plus est au XIXème siècle avec des trappeurs et des indiens... Et du Leonardo en gros plan en veux-tu en voilà... Ça me bottait moins que moyennement.
Seulement, ça, c'était avant que je tilte que le réalisateur de ce film présenté comme "Événement" était  Alejandro González Iñárritu.
Sur le coup, j'ai été très étonnée (pas le genre habituel, oh, oh...) et ma curiosité a été piquée à vif.
Connaissant le goût du réalisateur pour les personnages aux histoires parallèles qui finissent par se croiser (tout ce que j'adore dans les films ou dans les romans), j'ai pensé que peut-être la bande annonce ne dévoilait pas tout et que je pouvais avoir une belle surprise. 

Je ne m'étalerai pas sur ma déception.
La bande annonce dévoile tout. Il n'y a strictement aucune surprise dans le scénario. Scénario d'ailleurs inexistant à mon sens.
Tout le film repose sur les images magnifiques (Oscar de la meilleure photographie, je ne conteste pas) des montagnes, des forêts, des plaines enneigées. Belles lumières aussi.
Leonardo est omni présent, filmé souvent au plus près dans ses souffrances.
Cela suffit-il à en faire le meilleur acteur de l'année ?
Je ne comprends pas cet Oscar qui lui a été décerné. Enfin si, bien sûr que je comprends. Tout est fait pour le mettre en valeur dans ce film et s'il n'avait pas enfin décroché sa statuette ce coup-ci, il n'avait plus qu'à prendre sa retraite. Leonardo peut dire merci à Iñárritu qui l'a lui servie sur un plateau d'argent.
Mais où est sa performance d'acteur dans ce film ? Si je voulais être méchante, je dirais que n'importe quel acteur aurait pu en faire autant avec tous ces moyens mis en œuvre pour le servir.
Parlez-moi plutôt de performance physique, là, je comprends. Je ne doute pas une seconde qu'il a dû en chier pour jouer et être filmé en conditions réelles à ramper dans la neige, à se tapir dans les rivières, etc.

Je salue le travail de mon cher réalisateur, qui pense certainement avoir fait le film de sa vie, parce que oui, le rendu final est splendide et qu'il faut du talent pour arriver à cela (en plus d'avoir à la base de gros moyens financiers et une équipe de tournage en béton). L'Oscar du meilleur réalisateur est donc logique.
Hélas, ce n'est pas suffisant pour faire un bon film passionnant et captivant, qui me transporte d'émotions, comme j'ai pu l'être avec 21 grammes. Leonardo m'a laissée de marbre. Les magnifiques images, idem. Je me suis ennuyée tellement tout était couru d'avance.
"Contemplatif", c'est le qualificatif qui m'est souvent venu à l'esprit durant la projection. 
Et plus de 2h de contemplation, c'est long.

Mais pouuuuuuuuurquoi ???
Pourquoi a-t-il fait ça Iñárritu ???
Qu'on m'explique l'intérêt de ce film, pas pour le réalisateur (un challenge, le désir de faire LE film de sa vie qui va en mettre plein la vue, possible) mais pour le spectateur.



2 commentaires:

  1. Je suis ravie de lire ta critique, je me sens moins seule...je me suis moi aussi bien ennuyée pendant le film...les paysages sont beaux (et encore, au bout de deux heures, un peu marre de la neige), le scénario ne m'a pas botté...je concois l'excellent travail de l'équipe du film, mais je le trouve tellement long et lent...
    Et j'ai trouvé Léonardo meilleur dans beaucoup d'autres films...

    Merci de me faire sentir moins "à-côté-de-la-plaque" !!

    RépondreSupprimer
  2. Comme toi, je n'ai pas été enchantée comme dans ses films précédents que j'avais beaucoup aimés!!!
    Là, c'est divertissant mais un peu long. Et puis franchement, au bout d'un moment, le SURHOMME qui survit à tout, je n'y croyais plus. Bref, déception comme toi!

    RépondreSupprimer