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vendredi 7 novembre 2014

"Avant d'aller dormir"...


Tous les matins, Christine se réveille dans un lit qu'elle ne connaît pas, dans une chambre inconnue, avec un homme à ses côtés. Quand elle se retrouve dans la salle-de-bains, face au miroir, c'est un choc à chaque fois. Elle découvre une femme à la peau ridée. Tous les matins, l'homme dans le lit doit lui expliquer qu'il est Ben, son mari et qu'elle, Christine est âgée de 47 ans. Elle a perdu la mémoire depuis une vingtaine d'années, suite à un accident lui raconte-t-il.


vendredi 31 octobre 2014

"Jumelles" de Saskia Sarginson


Isolte et Viola sont jumelles.
Inséparables depuis leur enfance dans le Suffolk, elles vivent aujourd'hui à Londres et sont des adultes très différentes : Isolte est rédactrice dans un magazine de mode et partage la vie de Ben, un photographe en vue ; Viola, détruite par des années d'anorexie, est une nouvelle fois hospitalisée et s'étiole petit à petit.
Les deux sœurs se parlent à peine. Pourquoi leurs chemins ont-ils pris des directions si différentes ? Quelle tragédie les a séparées ?

vendredi 24 octobre 2014

"L'invention de nos vies" de Karine Tuil, un triangle amoureux dans un monde très actuel...


En 2007, Sam Tahar, un avocat français, vit à New-York. Très en vue, riche, séduisant et séducteur, tout lui sourit sauf que... sa vie repose sur une imposture.
De confession musulmane, celui dont le vrai prénom est Samir se fait passer pour un Juif depuis de nombreuses années. Depuis la première fois où il a usé de ce mensonge pour se faire embaucher par son premier employeur, devenu par la suite un ami.
Impossible de reculer. Il est désormais marié à Ruth Berg, une fille issue de la grande bourgeoisie juive américaine, et cette union lui a ouvert toutes les portes.


vendredi 17 octobre 2014

Le nouveau livre d'Emmanuel Carrère... Youpi !


Quand j'ai appris sur le blog de L'irrégulière qu'Emmanuel Carrère avait publié un nouveau livre, je m'en suis voulue d'avoir zappé l'événement (non, je ne vis pas dans une grotte mais je ne suis pas vraiment l'actualité littéraire).
J'ai fait l'impasse sur Limonov, son ouvrage précédent, a priori peu emballée par le sujet.
Alors cette fois-ci, quand j'ai vu qu'il était question des origines du christianisme, abordées d'un point de vue historique (celui qui est susceptible de m'attirer), il y avait de grandes chances que je sois intéressée.


vendredi 3 octobre 2014

"Wave", survivre à l'inimaginable et raconter l'impossible


"Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l'Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons.
Wave raconte l'histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l'insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d'horreur."

Ce témoignage m'a rappelé celui d'Anne-Marie Revol, qui a confié dans Nos étoiles ont filé (clic), un drame un peu similaire. Le décès brutal de ses deux petites filles mortes dans un incendie de maison.
Alors forcément, j'ai fait une comparaison entre mes deux ressentis de lecture...

vendredi 26 septembre 2014

"Villa avec piscine" d'Herman Koch... dérangeant et... malsain ?


À quelques semaines d'intervalle, j'ai lu les deux romans dérangeants d'Herman Koch, romancier Néerlandais.

Je n'ai pas été déçue par Villa avec piscine, je ne peux pas dire cela, mais j'ai préféré Le dîner.
Préféré les personnages, préféré la construction de l'histoire basée autour de ce repas au restaurant (une sorte de huis-clos).


vendredi 19 septembre 2014

"Cherche jeune femme avisée" de Sophie Jomain


Alors qu'elle a une formation d'archéologue mais que bien malgré elle, elle s'est fait griller dans le métier, Gabrielle, 28 ans, cherche désespérément du travail. Elle tente le tout pour le tout et se rend à un entretien d'embauche dans un cabinet d'avocats, pour un poste de standardiste/réceptionniste, se disant que ma foi, elle peut avoir ses chances en s'appuyant sur son physique plus qu'avenant.
Elle pensait avoir affaire à un sexagénaire coincé et taciturne... elle se retrouve face à un trentenaire terriblement sexy ! Mais Adrien de Bérail lui fait clairement comprendre que ça ne va pas être possible.
La belle n'abandonne pas aussi facilement. Apprenant que Monsieur, qui élève seul ses deux enfants, cherche une nouvelle nounou, elle revient à la charge, parce qu'un travail, c'est un travail, et se fait engager au culot ! 

La suite, vous la devinez aisément... Un jeu de chat et de souris va se mettre en place entre une Gabrielle qui a du répondant, surprenante et exaspérante et un Adrien autoritaire, peau de vache et mystérieux.
On sent comme un souffle de Cinquante nuances de Grey planer sur ces deux-là.


vendredi 12 septembre 2014

Doublé jeunesse : gagnant... "Wonder" de R.J. Palacio !


Voici deux romans jeunesse qui ont connu un fort succès dernièrement.
Les deux me faisaient de l'œil mais comme toujours, j'hésite un peu à me lancer dans ces lectures qui ne sont "plus de mon âge", en théorie.
Je ne prenais pas trop de risques à priori cette fois-ci, vu le plébiscite recueilli par ces deux livres.
J'ai lu Nos étoiles contraires en premier, Wonder deux ou trois semaines après. J'ai aimé le premier, sans plus. Le second m'a carrément emballée !
À ma grande surprise pourtant puisqu'il s'adresse à un public plus "enfant" que le roman de John Green qui est lui destiné à des adolescents.
Le style de Wonder est donc plus simple mais j'ai trouvé cette histoire complètement passionnante.
Ce bouquin est un modèle de tolérance. Tolérance envers les personnes différentes.

vendredi 5 septembre 2014

"La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry"... Une histoire originale et touchante !


Harold Fry, la soixantaine, récemment retraité, reçoit un matin une lettre.
Queenie, une ancienne collègue de travail, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis vingt ans, lui annonce qu'elle est en train de mourir d'un cancer.
C'est le choc pour Harold. Il est bouleversé.
Il se dépêche de lui écrire un petit mot en retour et sort rapidement de chez lui pour aller le poster. Il a compris que le temps presse. Il sait qu'il est redevable envers Queenie, qu'il ne l'a jamais remerciée pour quelque chose que le lecteur apprendra par la suite.
Ses pieds le portent jusqu'à la boîte aux lettres, il hésite, ne poste pas sa lettre. Il continue de marcher...


vendredi 29 août 2014

Le dîner cinglant d'Herman Koch


Ce roman est dérangeant.
Dérangeant car l'ambiguïté de l'âme humaine s'y révèle petit à petit. Insidieusement.

Quatrième de couverture :
"Deux frères se donnent rendez-vous avec leur épouse dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances. Dessert : piques et banalités. On évite soigneusement le véritable enjeu de ce dîner à huis clos : leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Jusqu'au couperet de l'addition..."


vendredi 22 août 2014

Alors voilà, les 1001 vies des Urgences...


Pour maintenir en vie une patiente en stade terminal afin de laisser le temps à son fils qui est d'arriver, un interne aux Urgences lui raconte les histoires de boulot qui font son quotidien, celui de ses collègues et celui de leurs patients. Il lui fait le récit de la vie de ceux qui sont couchés et de ceux qui les relèvent.

Extrait p. 15 :
  "Je n'ai pas grand-chose dans la vie, mais j'ai des histoires. Je rencontre des gens couchés ou en fauteuil roulant, des existences qui interrogent mon humanité. Je ne suis pas égoïste : ces questions, je les partage avec d'autres patients. Je tricote entre elles des destinées humaines."

Baptiste Beaulieu, l'auteur de ce roman, 27 ans, est également interne aux Urgences. "Se nourrissant de situations bien réelles, vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l'hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s'enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients..."

Extrait p. 35 :
   "Qu'est-ce qu'être interne à l'hôpital ? C'est briser plusieurs années de tabous. Les selles, les urines, la sexualité, la perte des interdits fondamentaux. Personne ne nous prépare à cela, personne ne nous prévient que, au contact de nos frères ici-bas, il y a ce fait essentiel qui est de toucher le corps, de le regarder nu, sans fard, dans la vieillesse et dans la maladie.
    L'interne est jeune. C'est un homme ou une femme. Il/elle va à l'hôpital.
    Là-bas, il/elle voit.
    L'homme voit des sexes de femmes. La femme voit des sexes d'hommes.
    Vous savez quoi ?
    On met des tubes et des doigts dedans."

L'histoire de ce roman a en quelque sorte commencé sur un blog, Alors voilà (clic), fin 2012, sur lequel Baptiste Beaulieu partage ce qu'il appelle des tranches de vies hospitalières. Pour réconcilier soignés et soignants, pour dédramatiser l'hôpital, pour mettre en avant l'importance du soin, du relationnel dans la guérison et/ou l'acceptation de la maladie, il narre des histoires qu'il a vécues ou qui lui ont été rapportées.
Dans son livre, il a en quelque sorte lié le tout en y incorporant une trame de fond (l'histoire de la patiente qui attend la venue de son fils).
Extrait p. 81 :
   "On apprend des patients. Leurs expériences anciennes sont très souvent nos douleurs actuelles.
    Il y a une erreur, un biais initial qui fausse nos relations. Vous croyez que nous sommes là pour vous. Pour certains, c'est vrai. Pour beaucoup, c'est faux. Nous vous traitons, vous nous guérissez."
Extrait p. 208 :
   "Notre métier est avant tout une succession d'échanges enrichissants. Nous rencontrons des gens. Des corps malades, bien sûr. Mais des personnes. J'essaie chaque soir de faire l'inventaire des gens qui m'ont touché."

Mon ressenti... Humainement, très intéressant tout cela... Impossible de dire le contraire. De plus, c'est souvent drôle et même les cas dramatiques sont présentés avec une fatalité optimiste. Et Baptiste Beaulieu écrit très bien. C'est un scientifique doté d'une belle plume qui a l'art des belles phrases. Son récit regorge de plusieurs réflexions très percutantes sur son métier.
Littérairement parlant, cela fait un peu catalogue à la longue. À la limite de la répétition. J'avoue avoir été un peu lassée au bout d'un moment.
Néanmoins, impossible de dire plus de "mal" de ce roman tant l'objectif humain de l'auteur est louable.


jeudi 14 août 2014

"Les carnets de Douglas", un très joli conte pour les grands !


"Il était une fois deux pères, deux mères, un enfant et un arbre"...

Oui, Il était une fois, comme dans un conte... Exactement cela... Un conte pour adultes, que l'on situe dans les années 60 et après, dans une province canadienne, avec un début et une véritable fin, une histoire dans laquelle on suit plusieurs personnages, parallèlement ou successivement. Une histoire que l'on aurait envie de lire à voix haute à quelqu'un pour la partager.

vendredi 8 août 2014

"La condition pavillonnaire" de Sophie Divry, un exercice de style parfaitement maîtrisé



Après nous avoir surpris avec sa petite cote 400, Sophie Divry réalise avec La condition pavillonnaire un nouvel exercice de style, plus long et impeccablement mené du début jusqu'à la fin.
Rédigeant son roman à la deuxième personne du singulier (très surprenant !), elle retrace la vie d'une femme, de sa jeunesse à sa mort.
M.-A., née dans les années 50, jeune fille et jeune femme idéaliste, qui rêve d'aventure et de grands sentiments, quitte sa province pour aller faire des études de commerce à Lyon. C'est dans cette ville qu'elle rencontre son futur mari, François. Ensemble, ils s'installent ensuite vers Chambéry, se marient, travaillent,  achètent une maison... un pavillon à la campagne, font des enfants.
Etc, etc... Tout ce qui peut faire une vie et la "condition" d'une femme.
M.-A. a semble-t-il la vie dont elle rêvait mais les années passant, l'insatisfaction et un certain ennui la gagnent. Alors elle se cherche des occupations mais se lasse vite, veille à ce que le planning de sa semaine soit toujours rempli pour meubler les vides...

mercredi 6 août 2014

Que seriez-vous prête à faire pour lui plaire ? (lecture gentiment imposée...)


Lire le même Marc Levy que lui... en même temps que lui... Je l'ai fait...

Lui... très bon client de Marc Levy...
Moi... pas...

Lui... en vacances, loin...
Moi... pas en vacances...

Lui... m'envoie une photo d'un livre de Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur : "Lisons-le ensemble..."
Moi... Vraiment ? Tu es sûr ? C'est bien pour te faire plaisir alors...

En vérité, Marc Levy ou pas, j'ai trouvé sa proposition assez romantique... un genre de lien "spirituel" par-delà les kilomètres...
Je me suis donc fait violence. :-)

vendredi 1 août 2014

"Le jeu des ombres" de Louise Erdrich (déception...)


Petite déception...
À la lecture du résumé au dos de la couverture, je me suis dit "Chouette, le sujet est original, je sens que ça va me plaire !"
Irene, l'épouse de Gil, un peintre célèbre, découvre que ce dernier lit son journal intime. Elle décide alors de tenir un carnet parallèle, bien caché dans un coffre à la banque, dans lequel elle raconte la vérité vraie (voui, voui, voui), tandis qu'elle continue à écrire dans l'autre carnet des propos dont elle sait pertinemment qu'ils seront lus par Gil.
Une manipulation psychologique est annoncée...


vendredi 25 juillet 2014

"L'Arabe du futur", dans la veine de "Persepolis"...


Riad Sattouf, auteur de bande dessinée et réalisateur, narre dans ce premier tome d'une trilogie sa petite enfance, entre Lybie, France et Syrie.
Né en France en 1978, d'une mère bretonne et d'un papa syrien venu étudier en France, il parle beaucoup de son père, enseignant universitaire, que sa famille suit  à l'étranger au gré de ses différents postes.
Il admire Kadhafi et Hafez Al-Assad, est "pour le panarabisme", "obsédé par l'éducation des Arabes", seul moyen de sortir de l'obscurantisme religieux. Son fils doit donc devenir un arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.
L'ouvrage est très riche en anecdotes, en description des us et coutumes des pays arabes.
Il y a de quoi regarder et de quoi lire et j'aime ça.


vendredi 18 juillet 2014

"J'ai rencontré quelqu'un", assurément un roman pas comme les autres


Un livre que j'ai hésité à acheter, pas très convaincue par la présentation de l'éditeur.
L'histoire d'un homme qui s'appelle Jean Toulemonde (Mon dieu, qu'est-ce donc que ce nom loufoque...), père de famille et employé modèle, et qui a un gros problème : il n'est pas drôle, ne rit jamais et c'est en train de le tuer.
Jusqu'au jour où il rencontre quelqu'un...

Une présentation bien sommaire et qui ne laisse en rien présager de la densité de l'histoire.
On est dans la fantaisie, oui, mais pas dans la loufoquerie.
On est surtout en présence d'"un roman pas comme les autres", comme le souligne l'éditeur et pour une fois, je suis entièrement d'accord. C'est exactement ce que j'ai ressenti dès que j'ai commencé cette lecture et ce pour quoi j'ai accroché dès le début.


mercredi 16 juillet 2014

Je vois des éléphants bleus maintenant...


Un seul pour l'instant... Une maman éléphant, qui m'a donné bien du fil à retordre pour l'assemblage...
Peut-être aurais-je le courage, un de ces jours, d'en tricoter une nouvelle (en rose, oui !!!) avec son bébé, puisque le modèle de La Droguerie propose les deux ("le doudou et le bébé éléphant").

vendredi 11 juillet 2014

Comme un avion sans elle...


Un roman policier, oui, on peut le dire puisqu'il y a enquête d'un détective privé, mais avant tout une histoire de "familles" avec une belle énigme.
L'énigme de toute une vie.
Celle d'un bébé, une petite-fille, seule survivante d'un crash aérien qui a eu lieu en 1980 dans le Jura.
Deux familles (les grands-parents) que tout oppose se déchirent alors pour revendiquer la filiation.
Est-elle Émilie ?
Est-elle Lyse-Rose ?
Les tests génétiques n'existent pas à l'époque.

vendredi 4 juillet 2014

Festival Aurélia Aurita !


En 2006 et 2007, Chenda (Aurélia Aurita) raconte dans Fraise et Chocolat son histoire d'amour avec Frédéric. Une histoire basée sur une passion, et un travail commun, la bande dessinée, à l'origine de leur rencontre, mais surtout, sur une sexualité épanouie et décomplexée.

vendredi 27 juin 2014

Le "Plein hiver " d'Hélène Gaudy


Il y a 4 ans, à Lisbon, en Ohio, David, un adolescent de 14 ans a disparu.

Lisbon est une petite ville. Étroite, on en a vite fait le tour et rien ne s'y passe... Froide, le printemps y est court, l'hiver long et neigeux. Il y a 4 ans, des jeunes, parmi eux David, se sont trouvés. Ensemble, ils tuaient leur ennui en sortant le soir...  en squattant dans le mobile home des uns, en faisant des virées nocturnes en voiture... Ils jouaient parfois à se faire peur en se tenant trop près d'une route... jouaient à prendre des risques et rêvaient de partir de Lisbon mais ils étaient toujours là.  


vendredi 20 juin 2014

"Bouche cousue" de Mazarine Pingeot, un témoignage émouvant...


Mazarine... un prénom qui se suffit à lui-même...
La jeune femme désire un enfant et éprouve le besoin de retracer pour lui son passé.
Son enfance très particulière, cachée, oscillant entre amour et admiration pour celui qui fut son père et incessantes craintes et souffrances quand celui qu'elle voit à la télévision - qu'elle reconnaît mais qu'elle ne connaît pas - fait des erreurs et est critiqué.
Elle évoque également sa "mise en lumière", projetée sous le feu des projecteurs alors qu'elle entre tout juste dans la vie adulte.
Les souvenirs lui viennent de manière désordonnée... "Je collecte pour notre futur album, avec un peu de précipitation, pas beaucoup d'ordre, est-ce que des souvenirs peuvent s'ordonner ?" (p. 119)

vendredi 13 juin 2014

"Vacances à l'anglaise", une comédie de mœurs familiale très plaisante


Vacances à l'anglaise est le nouveau roman publié en France de Mark Haddon, l'auteur du Bizarre incident du chien pendant la nuit.
J'ai été attirée par cette belle couverture !

mercredi 4 juin 2014

J'ai piqué le bouquin de mon fils... (Moi, Elvis, champion des plus grosses bêtises !)

J'ai même laissé en plan ma lecture "adulte" du moment !


Je cherchais un livre pour mon fils de 7 ans et demi. Quelque-chose de sympa, original, qui le change un peu de ces nouvelles séries de la bibliothèque verte (Tortues Ninja, Pokemon...) et je suis tombée sur cette nouveauté.
Je ne me suis rendue compte qu'après que l'auteur, Bono Bidari, dont le nom n'est pas particulièrement mis en évidence sur la couverture (en petit dans le coin droit) est espagnol.

Oui, j'ai complètement flashé pour ce bouquin, mi-roman, mi-BD.
De quoi lire, de quoi regarder, sur plus de 180 pages.
L'équilibre idéal pour séduire un jeune lecteur.

mercredi 28 mai 2014

40 ans, c'est pas vieux pour un arbre...


Oui... mais pour un chien, on n'a jamais vu ça !
Et pour une femme... ???

Une nouvelle bande dessinée, bien sympathique, dans la lignée de ses grandes sœurs, que vous reconnaîtrez...

Le sujet principal ?
Le questionnement existentiel d'une femme qui va bientôt avoir 40 ans... qui déprime un peu sur le coup, logique, hein, mais qui finalement est bien dans ses baskets parce que comme disait Confucius... "On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on en a qu'une"
Tous les petits soucis du quotidien y passent.


mercredi 21 mai 2014

"Aucun homme n'est une île" revisite l'histoire cubaine


Quel beau titre (et quelle "belle" explication mais il faut lire...) pour ce surprenant roman-fiction !

Christophe Lambert (rien à voir avec...) revisite l'histoire de Cuba, dans les années 60...
En avril 1961, le débarquement de la baie des Cochons visant à renverser le nouveau gouvernement mis en place par Fidel Castro n'a pas eu lieu. Quelques mois plus tard, les Américains, mieux préparés, arrivent à envahir l'île et installent leurs troupes. Le Lider Maximo, le Che et leurs barbus se replient dans les montagnes de l'Escambray et reprennent la guérilla.

Ernest Hemingway, quant à lui, ne s'est pas suicidé au cours de l'été 1961... L'écrivain vieillissant connaît bien Cuba, y a vécu, a déjà rencontré Fidel Castro et décide sur un coup de tête de renouer avec le métier de journaliste. Il se rend sur place pour débusquer le Cubain et décrocher une interview.
Il obtient une accréditation mais doit composer avec la présence imposée à ses côtés d'un faux photographe. Robert Stone est en réalité, un agent de la CIA chargé de le fliquer et de faire la peau à Castro et Guevara, si possible.

Point besoin d'être au fait de l'histoire cubaine, d'être incollable sur les exploits de Castro et du Commandante ni d'avoir lu Hemingway pour suivre cette histoire. Elle se lit comme un vrai roman d'aventure, mêlant agréablement les récits descriptifs et de savoureux dialogues opposant d'un côté le Prix Nobel et l'agent de la CIA, et de l'autre, Che Guevara et un jeune castriste, cameraman embarqué bon gré mal gré dans la résistance.
L'auteur s'est documenté, a compulsé à peu près tout ce qu'il y avait à lire sur ces "célébrités" (les notes de fin sont très intéressantes et il y fait une part des choses précise entre événements et personnages ayant réellement existé et fiction) et a réussi à rendre ces personnages formidablement crédibles.
Et son récit alternatif, son uchronie puisque c'est le mot, tient parfaitement la route.
Pourquoi pas, oui, cela aurait pu tourner ainsi.
On prend au passage quelques petites leçons de géopolitique historique avec l'évocation des enjeux et diverses stratégies, dans le contexte de la Guerre froide opposant les deux superpuissances de l'époque, le tout d'une façon on ne peut plus abordable puisque cela se fait par le biais des dialogues.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération masse critique de babelio, que je remercie au passage, ainsi que l'éditeur J'ai Lu (Nouveaux Millénaires en est une marque). Je l'ai choisi parmi tant d'autres et je ne regrette aucunement mon choix.

Vous savez quoi... J'ai eu la surprise de voir arriver dans ma boîte aux lettre deux exemplaires de cet ouvrage... Je vais donc en offrir un à quelqu'un parmi vous... À vous de me faire savoir en commentaire que vous êtes vraiment intéressés par ce roman... Je vous laisse deux jours, jusqu'à demain soir (jeudi) et procèderai ensuite à un petit tirage au sort à l'ancienne, avec petits papiers et touille-touille dans un saladier !
Je ferai un petit edit à ce post pour annoncer la personne "élue". 

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Edit du 23/05/14, 9h :
Et voilà... J'ai donc tiré au sort entre "Et croquer la vie" et Marie P... Peu de candidats et j'avais volontairement laissé peu de temps pour "jouer"... Autant que ce livre aille chez quelqu'un qui en a vraiment envie...
C'est donc chez "Et croquer la vie", en Belgique (pas de problème :-))) que ce deuxième exemplaire va partir !

mercredi 14 mai 2014

"Meurtres pour rédemption", du gros, du passionnant, de l'addictif roman noir !


Oh que oui !!!
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas été emballée de la sorte, du début jusqu'à la fin par un roman, policier ou autre d'ailleurs.
Ici, en l'occurrence, on est dans le polar, le roman noir et on est dans bien plus que cela.
Pour vous donner une idée de l'ambiance, Gérard Collard, dans sa critique dithyrambique (clic) parle d'un mélange de Voyage au bout de la nuit, des Liaisons dangereuses, de Roméo et Juliette version La Haine...
C'est le deuxième ouvrage que je lis de Karine Giébel et je veux bien croire que c'est son "chef-d'œuvre".
Du coup, je ne suis pas prête d'en lire un autre tout de suite. Trop peur d'être déçue !
En effet, difficile pour elle, j'imagine, de faire aussi fort que ce qu'elle a donné dans Meurtres pour rédemption.

mercredi 7 mai 2014

"Étienne regrette", pas moi !


C'est le premier livre que je lis d'Antoine Sénanque et j'ai envie de vous dire tout de suite qu'il m'a donné envie d'en lire d'autres.
Dès le départ, j'ai été séduite par l'écriture subtile de l'auteur. Des phrases simples mais terriblement bien imagées, notamment dès qu'il s'agit de décrire le physique des personnes et leur caractère. Cela se lit comme on boirait du petit lait.
Sans oublier des petites touches d'humour disséminées de ci de là, sans avoir l'air d'y toucher.
Ainsi que quelques "pensées profondes" (sur la philosophie, sur le bonheur, etc.) tout à fait claires et limpides.
J'aime être épatée de cette manière par l'écriture. 
Un "style impeccable, féroce comme il faut, imparablement drôle" (source Le Républicain Lorrain)

C'est donc l'histoire d'Étienne Fusain, un prof de philo qui va remettre sa vie en question...

mercredi 30 avril 2014

Les "Rapides" de Tim Parks, un bol d'air frais et d'émotions !


Un sujet comme je les aime... un groupe de quinze Anglais... quelques adultes et des ados... se rendent une semaine en Italie pour faire un stage de kayak en eau vive. 
Sensations fortes en perspective !
Plus qu'une semaine de vacances, ça va être une réelle expérience de groupe, une expérience de vie bouleversante pour certains.

mercredi 23 avril 2014

"Le bizarre incident du chien pendant la nuit", un roman jeunesse sur la différence à mettre entre toutes les mains


Un roman qui m'a au départ fait penser à Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer que j'ai lu il y a 2 ans (clic)...
Dans les deux cas, l'histoire d'un enfant différent, hypersensible et surdoué, qui mène une quête...
Dans les deux cas, une mise en page qui sort de l'ordinaire...
Dans les deux cas, un titre intriguant, à rallonge...

Christopher a 15 ans et est atteint d'une forme d'autisme (je le suppose, ce n'est pas écrit dans le livre). Il vit seul avec son père, depuis la disparition de sa mère deux ans plus tôt, dans la petite ville de Swindon en Angleterre. Il est une sorte de génie en mathématiques et est aussi très doué en sciences physiques. Il aime la logique. Il fréquente une école pour enfants différents et mis à part ses allers retours en ce lieu, il ne sort quasiment pas de chez lui car il a peur de l'inconnu. Peur des autres également. Il ne supporte pas les contacts physiques et peut réagir violemment si quelqu'un le touche. Souvent, pour se rassurer, il fait des listes. Ou bien il résout des équations dans sa tête.

Une nuit, il découvre Wellington, le chien de la voisine, mort, une fourche plantée dans le ventre.
Christopher, à la manière d'un détective, décide de mener l'enquête - s'opposant à son père qui lui interdit formellement de se mêler de ce qui ne le regarde pas - pour découvrir qui a tué le chien et d'écrire un livre pour le raconter. C'est ce livre que nous lisons.
Une enquête qui va l'amener à bouleverser l'équilibre fragile de son univers, à sortir de chez lui, à se confronter à la vie extérieure. Il va se surpasser et affronter certaines épreuves pour lui (comme prendre un train, le métro), aidé par son esprit logique et pratique.
Au bout de sa quête, des vérités qu'il ne soupçonnait pas...

jeudi 17 avril 2014

"Juste une ombre" de Karine Giébel... oppressante, effrayante, terrorisante...


Cloé a tout pour être heureuse... elle est belle, a un petit ami charmant, brigue la place de directrice générale d'une agence de pub. Elle s'est construit une vie de rêve où tout lui réussit mais aussi une carapace de froideur masquant une profonde blessure.

Jusqu'à cette nuit où, après une sortie, un homme vêtu d'un sweat à capuche la suit alors qu'elle regagne sa voiture, garée dans une rue... Il ne la touche pas, aucune menace proférée mais cette présence lui procure la frayeur de sa vie.
L'ombre s'installe dès lors dans sa vie... faisant régulièrement des petites apparitions terrorisantes, distillant une peur qui s'insinue sournoisement dans la tête de Cloé.
Sa meilleure amie, son amant, ne la prennent pas au sérieux, mettant ces "visions" sur le contre-coup de la première agression, pensent que leur amie souffre tout simplement de paranoïa.
La police ne la croit pas non plus.
Cloé, ambitieuse et irréprochable au travail, perd pied peu à peu, commettant des fautes.
Elle se met même à soupçonner un collègue, concurrent pour le poste de directeur général, qui chercherait à la déstabiliser.
Ou bien peut-être son ex-mari qui a fait de la prison pour violence conjugale et qui voudrait se venger ?

Qui lui en veut ? Quelqu'un de son entourage ? Un psychopathe qui l'a prise pour cible ?
Cloé s'enfonce mais elle sait qu'elle n'est pas folle. Quelqu'un veut sa mort, ou seulement la terroriser mais elle entend bien ne pas se laisser faire comme cela. Elle est une battante oui ou non ??!!
Qui sera la plus forte ? Cloé ou l'ombre ?

vendredi 11 avril 2014

Imaginez un instant qu'on vous vende un maison avec Anne Franck dans le grenier...


Vous pensiez vous établir dans une nouvelle demeure, bien tranquille, avec femme, enfant, et mère en fin de vie (théoriquement), histoire de repartir à zéro...
Bien vite, vous percevez des odeurs... des bruits étranges qui se propagent à travers les conduits de chauffage... intrigué, vous vous rendez dans le grenier d'où semblent provenir ces nuisances et là, vous découvrez une vieille femme, hideuse à faire peur et à moitié folle, qui se présente comme étant Anne Franck !

Anne Franck qui ne serait donc pas morte en camp de concentration et qui, traumatisée par ce qu'elle a vécu pendant la Seconde guerre mondiale, aurait continué à se cacher depuis des décennies dans les greniers d'hôtes consentants et cherchant à expier un certain sentiment de culpabilité.

Dément non ???
C'est le roman un peu déjanté de l'Américain Shalom Auslander, à qui l'on doit aussi La lamentation du prépuce, une autobiographie sur son enfance au sein d'une famille juive ultra-orthodoxe.


jeudi 3 avril 2014

"Cinquante nuances", j'ai lu la suite !


Oui, j'ai lu la suite, emballée que j'étais par le tome 1 (clic !), et je l'ai trouvée un ton en dessous.
Je vous parle d'abord de ce qui m'a chagrinée ?

mercredi 26 mars 2014

"Incidences" de Philippe Djian


Ce roman de Philippe Djian a été adapté dernièrement au cinéma sous le titre de L'amour est un crime parfait. Pour ce que montre la bande-annonce, cette adaptation semble fidèle au livre.

Marc (Mathieu Amalric dans le film), la cinquantaine, est professeur d'université, pas très loin d'un lac et des montagnes. Il enseigne l'art d'écrire.
Célibataire, il vit dans un chalet avec sa sœur, Marianne (Karin Viard dans le film). Il connaît un franc succès auprès des jeunes étudiantes dont il fait régulièrement ses maîtresses, toujours en toute discrétion. Adepte des promenades solitaires en forêt et carrément accro à la cigarette, cette vie bien huilée lui convient.
Jusqu'au jour où la machine déraille...

vendredi 21 mars 2014

"Lâcher prise" de Miriam Katin, sur le chemin de la réconciliation avec son passé


Miriam Katin est née en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a survécu à l'Holocauste en fuyant son pays dans les bras de sa mère. Elle a vécu en Israël puis émigré aux États-Unis en 1963. Elle a travaillé pour des studios de dessin animé et habite désormais à New-York avec son mari.
Miriam a raconté l'histoire de sa fuite de Hongrie dans sa première bande dessinée, Seules contre tous, en 2006, alors âgée de 63 ans. Une auteure de BD tardive !

Avec Lâcher prise (2013), elle aborde ses tourments personnels, quelques soixante années plus tard.
Le récit se passe à l'époque actuelle. Elle vient justement de publier son autobiographie dessinée dans laquelle elle raconte les atrocités dont elle a été le témoin durant la Seconde Guerre mondiale et son fils Ilan lui annonce qu'il désire s'installer à Berlin avec sa fiancée. Il sollicite son aide pour obtenir la nationalité hongroise et devenir ainsi membre de l'Union européenne.
C'est l'horreur pour Miriam qui continue de détester l'Allemagne et la Hongrie du plus profond de son être.
"Moi vivante, ça n'arrivera pas ! Ils ont voulu nous tuer !"

mercredi 19 mars 2014

"Schroder", une quête d'identité et de paternité qui vire au drame


Amity Cage, auteure américaine nouvellement publiée en France, développe ici deux thèmes importants : une "banale" histoire de père divorcé dont le droit de garde sur sa fille se réduit comme peau de chagrin corsée par le trouble identitaire de ce même homme, Allemand de naissance, qui s'est inventé à l'adolescence un nom et une belle histoire américaine.

Erik Shroder est emprisonné et attend son jugement. Sur les conseils de son avocat, il couche sur papier une longue confession à l'attention de son ex-femme, Laura, la mère de Meadow, sa fille de six ans.
Il se livre alors en toute sincérité et raconte comment il en est arrivé à "kidnapper" son enfant en outrepassant son temps de visite, l'entraînant dans un road-movie d'une semaine, afin de voler quelques jours de bonheur supplémentaires avec elle. 
Il refait défiler le bonheur avec Laura, au début, puis la naissance de Meadow, l'année qu'il a passée à s'occuper d'elle, aiguisant sa curiosité et sa soif d'apprendre, à sa manière à lui, à l'origine des premières incompréhensions et des premiers reproches de sa femme. Laura qu'il aime toujours autant mais qui s'éloigne inexorablement. La suite tourne au divorce et à une sourde bagarre pour la garde de l'enfant, au désavantage d'Erik qui sombre peu à peu dans une désespérance l'acculant à commettre l'irréparable aux yeux des autres. En parallèle, il explique les blessures de son enfance qui l'ont mené, lui, petit garçon d'Allemagne de l'Est, né sous le nom de Schroder, exilé avec son père aux États-Unis, à changer d'identité en adoptant le célèbre patronyme de Kennedy et à s'enfoncer à vie dans son imposture.

Cette histoire est avant tout, à mes yeux, le cri d'amour maladroit mais extrêmement touchant d'un père pour sa fille. C'est vraiment ce que je retiens, plus que l'histoire de fausse identité.
Sachant qu'il est en tort, tel un kamikaze, Eric Schroder fonce droit dans le mur et grille toutes ses cartouches, profitant au maximum des heures passées avec sa fille.

J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire, librement inspirée de certains faits de la vie de Christian Gerhartsreiter/Rockefeller (clic).
Il n'est pas nécessaire de faire un plus long discours. Ce fut un très bon moment de lecture ! 

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre !

vendredi 14 mars 2014

Ce livre devrait lui permettre de résoudre le conflit au Proche-Orient, d'avoir son diplôme et de trouver une femme !


Et bien... tout un programme !

Ce petit bouquin, qui ne paye pas de mine mais qui a su attirer mon œil sur l'étalage avec son titre à rallonge, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de bande dessinée, est loin d'être passionnant mais le concept est éminemment sympathique.

jeudi 13 mars 2014

"Cinquante nuances de Grey", je veux connaître la suite !


Je n'ai pas fait comme tout le monde (enfin, maintenant, si...). J'ai résisté longtemps avant de lire le fameux Fifty shades... J'ai même lu en premier son "clône", Beautiful Bastard.
Ayant bien apprécié ce dernier pour ce qu'il est - c'est-à-dire un bouquin uniquement destiné à émoustiller les sens (clic) -, je m'étais promis de tester prochainement le livre le plus vendu au monde en 2012 (c'est ce qui est écrit au dos de la couverture).

Verdict ?

mardi 11 mars 2014

Plaisirs visuels...


J'avais déjà été séduite une fois par l'univers poétique et onirique des jolis papillonnages papier de Sibylle...

Ces petits mots simples qui viennent se poser sur le papier... Ces petits dessins si simples et délicats... Cette calligraphie enfantine... Ces petits touches de couleurs subtiles...

vendredi 7 mars 2014

"Ainsi soit Benoîte Groult", la rencontre passionnante d'une dessinatrice et d'une romancière féministe


J'avoue être complètement passée à côté de la sortie du nouveau Catel à la fin de l'année dernière... J'ai donc découvert cette BD récemment, sur le rayonnage d'une librairie. Intriguée, je l'ai feuilletée rapidement et n'ai pas hésité une seule seconde à l'acheter.
Allez savoir pourquoi, elle m'a fait penser à Persepolis de Marjane Satrapi (grande claque graphique et littéraire pour moi il y a 2 ans !) 

Catel, qui signe ici les dessins et le scénario toute seule (sans José-Louis Bocquet), mêle habilement des épisodes purement biographiques de la vie de Benoîte Groult et d'autres où la dessinatrice se met elle-même en scène lors des entretiens que la dame lui a accordés. 

mercredi 5 mars 2014

"Ce qui n'est pas écrit", un roman noir et froid


Rafael Reig, écrivain espagnol, est un habile romancier.
Ce qui n'est pas écrit propose deux histoires en une. Assez ingénieux !
Celle que vivent réellement les personnages du roman et celle écrite par l'un d'entre eux.

vendredi 28 février 2014

"Anarchie & biactol", les années lycée de Leslie Plée


Après ses années collège, croquées dans Points noir & sac à dos, Leslie Plée enchaîne avec ses années lycée !

mardi 25 février 2014

"Un vent de cendres", le nouveau roman angoissant (?) de Sandrine Collette


Chouette, chouette, le nouveau Sandrine Collette !
Nouveau, oui, mais seulement deuxième roman.
Elle avait frappé fort et placé la barre très haute avec ses Nœuds d'acier, que j'avais déjà eu la chance de recevoir grâce à babelio.

Couvertures similaires, titres similaires, on ne change pas une équipe qui gagne comme on dit.
Et alors ???
Est-ce aussi bien ? Mieux ??? Moins bien... ?

vendredi 21 février 2014

"No sex" de Tim Parks, plus méditatif que le titre semble l'indiquer !


Beth est bénévole dans un centre bouddhiste de retraite spirituelle depuis plusieurs mois.
Qu'est-ce qui a poussé cette jolie fille à qui apparemment tout souriait - la chanson, le succès avec les hommes - à se couper de la société pour se retirer dans un lieu aux règles strictes (pas de paroles échangées, pas de contacts entre les personnes) ?

Le lecteur le découvre au fil des pages de ce roman-confession.


mardi 18 février 2014

Dans la chaleur infernale de "Green River"...


Ce roman date de 1995, publié initialement sous le titre L'Odeur de la haine.
Il nous plonge dans l'enfer carcéral de Green River, une prison texane sous haute-tension, dirigée par un directeur qui perd les pédales et où règnent les clans Blacks, Blancs et Latinos, parqués dans les différents blocs qui organisent ce pénitencier.
Violence, racisme et trafic de drogue sont le quotidien des détenus.


vendredi 14 février 2014

Les "Quatre sœurs" dessinées par Cati Baur



Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est fait attendre ce tome 2 des Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh dessiné par Cati Baur. 3 ans !
Annoncé pour septembre 2013, si je ne me trompe pas, la parution a été repoussée et ce n'est qu'en ce début du mois de février 2014 que j'ai eu la bonne surprise de recevoir un jour, un mail d'amazon m'annonçant (enfin) que ma commande avait été expédiée...
Quand j'ai reçu le livre, que j'ai vu le format plus grand et que je me suis aperçue que l'éditeur était différent de celui du premier tome (de Delcourt, on est passé à Rue de Sèvres), j'ai compris pourquoi il y avait eu du retard dans la parution.

C'est tout de même un sacré filon que cette série !
J'avais déjà lu l'adaptation BD de Lucie Durbiano (clic) faite pour Je bouquine mais Cati Baur... c'est le délice visuel !
À quand l'adaptation télé ?
Pas possible que personne ne soit en train de plancher dessus.

mercredi 12 février 2014

L'apprentie couturière que je suis...

Depuis quelques semaines, j'apprends à me coudre une jupe, à mes mesures.

J'ai beaucoup de chance.
Je co-anime (bien grand mot) bénévolement un atelier de tricot/crochet/couture, et je profite ainsi des précieux conseils d'une ancienne prof de couture en lycée technique. Celle-ci m'a appris à piquer sur une machine industrielle (oui, nous avons la chance d'avoir récupéré pour rien du tout des machines appartenant à son ancien lycée technique, dont la section couture a malheureusement fermé), 

 montage de la ceinture sur la jupe

et convaincue d'apprendre à réaliser une jupe "à mes mesures".


Une jupe réalisée à partir d'un patron adapté à mes mensurations. 
Wahou..... !
Il a tout de même fallu que je tombe sur LE tissu qui me plaise pour que l'envie d'apprendre vraiment pointe son nez (depuis le temps que la prof m'en parlait de cette fameuse jupe "à mes mesures...)

Et là, je reconnais que je suis aux anges...
Ma première jupe n'est certes pas parfaite (notamment au niveau des pinces) mais qu'est-ce que c'est gratifiant de ressentir le plaisir de l'avoir faite "toute seule" (enfin, pas tout à fait...) et surtout, le plaisir de porter un habit qui sied parfaitement à ses mensurations !

Oui... j'avoue... je faisais des bonds de cabri et j'ai bisouté la prof de couture plus que de raison. :-)



Notez que ma jupe n'est pas tout à fait terminée (cf les aiguilles que l'on peut apercevoir au bas)... Il me reste à faire l'ourlet du bas, afin d'ajuster la longueur... en-dessous du genou ? au genou ? au-dessus du genou ?
That is the question...