Sélène grandit. Presque 6 ans. Et ses doudous vieillissent.
A force d'être trimballés à droite et à gauche, d'être serrés, embrassés et après avoir subi plusieurs dizaines de passage en machine à laver, ils tombent en lambeau...
Ladies and gentlemen, let me introduce you... Bleat and Kaaaaloo !
Enfin, surtout un... Le Bleat, un mouton blanc à l'origine (marque Happy Horse), a été ainsi surnommé depuis le jour où j'ai appris que c'était le cri de l'animal en anglais. Ça m'avait bien amusé et j'avais aussitôt pensé au doudou de ma fille. Bien qu'ayant été recousu à plusieurs reprises, il était vraiment trop amoché pour survivre encore bien longtemps aux usures du temps. Avec l'accord de Sélène - qui a très bien pris la chose - il a rejoint un petit coin tout doux, où personne ne vient l'embêter, pour finir ses jours.
Y'a vraiment plus rien à faire...
Il est vraiment devenu une loque immonde ce pauvre Bleat, comme vous pouvez le constater, à ma grande peine d'ailleurs, car je l'avais acheté pour moi ce petit mouton blanc, avant que Sélène ne naisse. Même que je me souviens très bien où, quelle année et quel mois (août 2004, dans une petite boutique de la station des Gets (74), voilà c'est écrit, au cas où) !
Printemps 2004, le Bleat encore fringant
Juste le bout des oreilles élimé
Alors oui, ma grande fifille n'a pas fait de problème pour ranger à tout jamais son doudou préféré, celui qui l'accompagnait depuis sa naissance, le seul qu'elle emmenait quand elle partait de la maison, car elle avait encore son doudou préféré n° 2 : son Kaloo.
Le Kaloo est aussi présent dans sa vie depuis sa naissance mais jusqu'à il y a encore un ans, un an et demi, il était relégué à la place d'éternelle challenger. Place pas si mauvais que cela, soit dit en passant, puisqu'elle lui a permis d'être préservé pendant des années. Depuis la disparition forcée du Bleat, il est devenu number one !
Et malheureusement pour lui, je ne peux que constater qu'il est en pleine phase de délabrement active, comme l'avait été son prédécesseur.
Je n'ose plus trop le passer en machine et j'ai abandonné l'idée de repriser les multiples petits trous, ayant constaté avec le Bleat que ça n'arrangeait rien du tout. Non, c'est la toile qui commence à être bien élimée et là, c'est mauvais signe...
Heureusement, grâce à internet, j'ai pu retrouver un exemplaire comme neuf de ce modèle de doudou ! En plus, arrivé pile poil pour l'anniversaire de Sélène !
J'avais déjà tenté la rechercher pour le Bleat, mais j'ai fait chou blanc. A croire que c'était une série très très limitée.
Le même nouveau Kaloo, je l'ai donc trouvé sur Engel Boutik, la petite entreprise d'Isabelle, qui répertorie et propose à la vente dans sa doudouthèque plus d'un millier de doudous et peluches différentes.
Petits prix et petits frais d'expédition, yes !
Avant, après
Euhhh, non !
Le vieux, le neuf !
Dans le même esprit, peut-être trouverez-vous votre bonheur (enfin, celui de votre enfant en principe !) parmi les Mille Doudou(s) de Sandrine.
Concernant cette recherche de doudous, je n'ai pas eu l'aval du papa. Selon lui - et je reconnais que son raisonnement n'est pas faux - un doudou que l'on a eu depuis sa naissance est quelque-chose d'unique et d'irremplaçable, donc "n'importe-quoi" de racheter le même neuf !
A ce, j'ai rétorqué que déjà d'une, loin de moi l'idée de lui enlever son doudou loque chéri et que de deux, ma fille, elle flashe et s'enthousiame pour les mêmes trucs que moi et que j'étais sûre qu'elle allait l'aimer son nouveau Kaloo !
Bon, je l'ai pas du tout convaincu avec mon argument. J'avoue que la petite n'avait rien demandé et que je me suis bien fait plaisir sur ce coup-là !
Je ne désespère pas de trouver un nouveau Bleat...
Monsieur Chien prenant le même chemin que Bleat et Kaloo, je me suis dit que j'allais en acheter un second à Gabriel. Par chance, je n'ai pas trop lutté pour trouver un second doudou, vu que c'est un Doudou & Compagnie. Quand je l'ai sorti de l'enveloppe, Gabriel s'est écrié "oh, il est tout propre Monsieur Chien". Mais mon fils n'est pas dupe. Il sait très bien que Monsieur Chien II n'est pas celui de sa naissance. Il consent à l'emmener, mais le jette hors du lit dès qu'il peut. Il me reste à le laisser dans la machine histoire qu'il s'abîme autant que le premier, devienne aussi gris que lui, et se troue un petit peu. Pour le prochain bébé, j'achèterai un doublon dès l'adoption officielle du doudou!!!
RépondreSupprimer☼ Petite Demoisëlle : C'est sûr que quand en on arrive à ce stade final, on regrette de ne pas avoir pensé à acheter le doudou en double exemplaire ! Mais bon, sachant que souvent, les enfants reçoivent plusieurs doudous à la naissance, on ne peut pas trop parier sur celui qui recevra toutes les attentions. Ça s'est passé un peu comme ça avec ma fille. Je n'aurais pas pensé qu'elle se jetterait sur le "Bleat". Autrement, à coup sûr, je l'aurais acheté en double celui-là, parce que je l'aimais trop ! ;-)
RépondreSupprimerOui le truc de remplacer les doudous, je crois que ça fait surtout plaisir aux parents. Moi je m'étais précipitée pour racheter le double du doudou "Muppet Show" (ben oué) de mon fils en me disant "au cas où". Et bien il faut très bien la distinction entre les 2 et si un jour le number one venait à disparaitre, pas sûre que le number two prendrait la relève.
RépondreSupprimerAah cette histoire de doudous me fait penser au lapin en peluche de ma soeur! Elle l'a perdu à la piscine de Chamonix, oh drame: impossible de dormir / quitter la maison / respirer sans! Or à cette époque sans Internet, mon papa l'avait acheté à Kuala Lumpur! Heureusement il devait y retrourner pour son travail, et il a retrouvé le meme... avant de découvrir peu après que le lapin n°1 nous attendait sagement à la piscine de Chamonix!
RépondreSupprimer☼ L'armadio : quelle histoire !!!
RépondreSupprimer