jeudi 30 août 2012

Lauraine Meyer rhabille mon blog !

Après ma dernière tentative photographique pour changer de bannière, qui ne s'est pas avérée très concluante, j'ai eu une illumination.

Pourquoi ne pas demander à Loren, une illustratrice qui m'a tapée dans l'œil sur hellocoton, de me la dessiner ?

Hop, hop, hop, un petit mail et elle a tout de suite dit oui.

Vous pouvez admirer le résultat depuis mercredi soir et le moins que l'on puisse dire ...


c'est que j'ai été bien inspirée de déléguer l'affaire et que j'ai trouvé la personne qu'il me fallait !
Depuis, je suis aux anges...

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mercredi 29 août 2012

"Les Filles de l'ouragan", une histoire au long cours


Dana et Ruth sont nées un même jour de 1950, dans le même hôpital du New Hampshire rural.
Et elles ont manifestement été conçues toutes deux un même soir d'ouragan...
L'une dans une famille d'agriculteurs, ancrée à sa terre et à sa ferme que l'on se transmet de génération en génération, l'autre dans une famille plutôt bohème, avec une mère peintre et un père toujours sur les routes à chercher la fortune.

En chapitres alternés, ces deux femmes racontent leur vie, depuis leur enfance dans les années 50 jusqu'aux années 2000. Elles sont inévitablement jalonnées par les étapes que tout un chacun traverse : les premiers amours et premiers émois sexuels, les études, le travail, le mariage, la vie de couple, la maternité, la mort des parents, etc.

Au fil des pages et des années qui s'écoulent, on découvre 2 femmes diamétralement opposées.
Ruth, issue de la famille d'agriculteurs, est une artiste (elle dessine), romantique et passionnée.
Dana, issue de la famille bohème, est quant à elle très rationnelle et intéressée par tout ce qui touche à la terre.
Les vies et les familles s'entrecroisent durant les décennies qui passent "jusqu'au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence", nous dit le résumé au dos du livre.


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dimanche 26 août 2012

Acheter ou pas un cartable neuf à chaque rentrée ?

Je ne sais pas vous, mais moi, That is the question completely existentielle que je me pose depuis quelques jours.

Ma fille rentre au CE1 et aimerait bien changer de cartable.
Celui de son année de CP tient encore bien la route, quoi qu'un peu usé sur le dessous.



Nous lui avons expliqué que ce n'est pas parce qu'il y a des cartables chaque année en rayon (au passage, merci les grandes surfaces de nous les mettre sous le nez dès le début du mois de juillet, ça nous aide beaucoup) qu'il faut OBLIGATOIREMENT acheter un cartable neuf chaque année et que les vieux schnoks de parents que nous sommes gardions le nôtre tant qu'il était en état de délivrer ses bons et loyaux services.
Mouais, d'autant plus difficile de lui faire entendre raison que son petit frère va faire sa rentrée au CP et va donc avoir un cartable neuf, son premier cartable.

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vendredi 24 août 2012

"Fun Home", une BD autobiographique, un peu tragique mais pleine d'émotions


Fun Home est une autobiographie en bande-dessinée que j'ai découverte grâce aux chroniques BD de Pénélope (clic).
N'ayant pas la patience d'attendre sa réédition en français (pour dans quelques mois paraît-il), je l'ai donc lue dans sa version originale en anglais.
Même pas peur !
Je vous rassure, lire une BD en anglais n'a rien d'insurmontable, les dessins aidant pas mal à la compréhension.

Alison Bechdel est une dessinatrice américaine, née en 1960, en Pennsylvanie.
Elle a toujours été un garçon manqué mais c'est à l'université qu'elle met enfin un mot sur ce qu'elle est vraiment, émotionnellement et sexuellement parlant.
Elle commence alors à dessiner des histoires mettant en scène des personnages lesbiens. C'est le début d'une longue série de comics, les Dykes to Watch Out For, publiés de 1983 à 2008, traçant le portrait et l'évolution de la communauté lesbienne aux États-Unis.

Fun Home est une BD autobiographique, retraçant plus précisément sa relation avec son père, un gay refoulé, décédé subitement en 1980, écrasé par un camion.
Alison venait juste d'avouer quelques temps auparavant sa propre homosexualité à ses parents et de découvrir celle de son père dans la foulée.
Pas banale la situation !

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mercredi 22 août 2012

"La véranda aveugle", un beau roman norvégien


L'histoire se déroule dans un village de pêcheurs sur une île norvégienne, dans les années 50.
Tora a une douzaine d'années. Elle vit avec sa mère Ingrid et son beau-père Henrik.
Celui-ci, l'épaule estropiée, boit pas mal, bat sa femme à l'occasion et on ne peut pas trop compter sur lui pour faire vivre la famille. Alors la mère travaille beaucoup, dans une pêcherie, notamment la nuit. Tora est là pour la seconder à la maison.
Des petites gens pour qui la vie est rude. Elle vivent dans la maison des Mille, une ancienne maison patricienne qui abrite plusieurs familles pauvres. Cette maison dotée d'une vieille véranda aux baies en partie obstruées (d'où le titre du livre, j'imagine, mais la véranda ne tient aucun rôle particulier dans l'histoire, elle est juste mentionnée dans une description).

Tora a encore l'âge de l'insouciance des jeux d'enfants mais Tora n'est pas une enfant comme les autres.
Elle est née des amours interdites de sa mère avec un soldat allemand pendant l'Occupation. C'est une fille de "boche" et elle sent bien tout le poids qui pèse sur ses épaules. Elle aimerait en savoir plus sur son père, sa famille en Allemagne mais Ingrid ne dit rien. Son passé semble assez douloureux et sa vie actuelle ne lui procure manifestement aucune joie. Elle est résignée par sa condition de travailleuse précaire et ne semble pas du tout faire attention à sa fille.
Pire encore, dans le secret de la maison des Mille, Tora subit les agressions d'Henrik, puis bientôt ses viols, ce qu'elle nomme "le péril". Elle ne dit rien elle aussi.
Le non dit règne entre les deux femmes.
Alors que le dialogue avec sa mère semble impossible, Tora trouve cependant un certain réconfort et une oreille attentive auprès de sa tante Rakel, une femme lumineuse, forte et indépendante, mariée à Simon, qui possède une affaire de pêche et qui a réussi dans la vie.

Il y a aussi Gunn, la jeune institutrice que les enfants adorent, Almar le chauffagiste de l'école, Frits le nouveau venu, sourd et muet et bien d'autres petits personnages encore.

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lundi 20 août 2012

"Hitler", un surprenant manga japonais


Une couverture qui vous arrache le regard avec son énorme vilaine croix devant laquelle pose un personnage à petite moustache et chemise kaki reconnaissable entre mille...
Une bande-dessinée qui raconte le parcours d'Hitler de ses études ratées aux Beaux-Arts de Vienne jusqu'à son suicide dans son bunker de Berlin...
Un manga japonais (qui se lit donc dans le sens de lecture inverse du nôtre), qui a été traduit fin 2011 en français mais qui date déjà de... 1972...
J'ai tout de suite été intriguée.

L'auteur, Shigeru Mizuki, est un célèbre mangaka âgé de 90 ans, qui a connu la guerre dans le Pacifique en 1942, a vu ses collègues d'infortune mourir devant ses yeux et y a lui-même laissé son bras gauche. Gaucher (pas d'chance), il apprend alors à dessiner de la main droite pour devenir auteur de mangas dans les années 50. Il est connu pour ses histoires de monstres et de fantômes japonais (cf contes et légendes traditionnels).
La Seconde guerre mondiale, il était donc un peu concerné.
La publication de son Hitler en 1972 a d'ailleurs été suivie de peu par une autre BD, Opération mort, directement inspirée de ce qu'il a lui-même vécu.

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jeudi 16 août 2012

Les toupies en bois, plus fortes que Beyblade !


Qui dit vacances, dit souvenirs de vacances. 
Pas seulement dans la tête. 
Je veux parler de ces petites babioles diverses et variées que l'on ramène aux parents et amis, ou que l'on garde pour soi, comme autant de traces des endroits où l'on a été. 
Le must, c'est bien sûr les petits objets manufacturés, faits par les artisans locaux. 
Dans le coin de mes vacances, en Lozère et en Ardèche (cf épisodes précédents !), j'avoue que ces magiciens de l'artisanat n'étaient pas légion mais quand j'ai découvert les sculptures en bois d'une tourneuse sur bois, sur la route descendant de la Bastide jusqu'à Saint-Laurent-les-Bains, le coup de cœur a été immédiat ! 

Ah, les toupies en bois d'Élisabeth (ça fait très sujet du JT de Jean-Pierre Pernaut dit comme ça) ont de quoi faire pâlir d'envie tous les petits fans des Beyblade !

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lundi 13 août 2012

"Dieu bénisse l'Amérique", le réel en pleine figure


Bien inspirée pour mes lectures estivales, j'ai acheté Dieu bénisse l'Amérique en même temps que Fuck America
Avec deux titres pareils, le doublé me semblait inévitable ! 

Mark SaFranko, auteur américain, fait revivre une troisième fois son personnage fétiche et alter ego, Max Zajack, pour nous compter son enfance difficile, dans les années 50 et au début des années 60, dans un quartier pauvre d'immigrés polonais de Trenton, dans le New Jersey. 
On est très loin du rêve américain, ici encore. 

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vendredi 10 août 2012

Michel Kichka, dans les pas d'Art Spiegelman


Dans la continuation du travail entrepris par Art Spiegelman, Michel Kichka, fils d'un rescapé d'Auschwitz, a entrepris de mettre à nu tous les démons intérieurs du syndrome de la deuxième génération

Ce dessinateur israélien est né à Liège en 1954. Tout jeune attiré par l'univers de la bande dessinée, il entreprend tout d'abord des études d'architecture avant de partir s'installer en Israël en 1974 (son aliyah). Là-bas, il rencontre sa femme Olivia, avec qui il aura 3 garçons, et suit des études de graphisme, une discipline beaucoup plus en adéquation avec ses envies. 
Depuis, il a dessiné pour la littérature enfantine, et est devenu un célèbre caricaturiste pour la presse écrite mais aussi pour la télé. 
Son talent est reconnu mondialement par ses pairs (sur une idée de Plantu, il participe à Cartooning for Peace). 

Deuxième génération, c'est l'histoire de sa vie, depuis son enfance, sous le poids du non-dit, face à ce père qui a tant souffert dans les camps mais qui ne raconte rien, et à qui on octroie tous les droits. Celui de roter à table, celui de râler à longueur de journée, autant de preuves que l'on est vivant. 

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jeudi 9 août 2012

Petite pub pour petit paradis de tout repos en Lozère


À 3 km de la Bastide-Puylaurent, en filant sur la route vers Mende, on trouve le hameau de Masméjean (faites sonner le « s »).
Nous sommes cette fois-ci bel et bien dans le département de la Lozère (même si l'Ardèche est toujours tout près). 

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mercredi 8 août 2012

Arrêtez-moi là !

ou Les aléas de la vie d'un chauffeur de taxi...



À Dallas, Jeff Sutton, chauffeur de taxi, suite à un malheureux concours de circonstances, va se trouver pris au piège de l'implacable machine policière et judiciaire américaine, victime d'une monumentale erreur sur la personne. 

L'éditeur résume l'histoire ainsi : 
« Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... La cliente n'a pas assez d'argent sur elle et il vous faut attendre dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens!). Puis, deux jeunes femmes éméchées font du stop. Mais une fois dépannées, l'une d'elles déverse sur la banquette son trop-plein d'alcool et la corvée de nettoyage s'avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d'un inconnue!). Après tous ces faux pas, comment s'étonner que deux policiers se pointent et vous demandent des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer !"

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lundi 6 août 2012

"Fuck America", le cri d'un branleur rescapé des ghettos juifs


Attention, ceci est un OVNI littéraire ! 
Sur un sujet aussi sensible, on ne peut pas dire autrement.

L'auteur, Edgar Hilsenrath, un Juif allemand né en 1926, est un type qui a connu les ghettos pendant la seconde guerre mondiale. Il s'est ensuite expatrié en Palestine, puis exilé aux États-Unis au début des années 50. Il prend alors la plume pour raconter son expérience. Il retourne définitivement en Allemagne en 1975. 

On est bien loin du style des témoignages « classiques » sur le sujet. Bien loin de Primo Levi ou Spiegelman que j'ai lus dernièrement. Ses textes ont d'ailleurs été censurés en Allemagne pendant plusieurs années, jugés trop subversifs. 

Fuck America, ce sont les deux mots qu'aurait envoyé le père de Jacob Bronsky (le double de l'auteur) à la tête de la Statue de la Liberté, lorsque la famille arrive enfin aux States dans les années 50. 
Nathan Bronsky, pressentant les pires choses qui allaient arriver aux Juifs, avait en effet sollicité par lettres des demandes de visa d'immigration auprès du Consul Général des États-Unis, juste avant la guerre. Toutes refusées. 

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dimanche 5 août 2012

La belle France de mes vacances, entre Ardèche et Lozère

Des monts et des forêts profondes, alternant avec des paysages de prairies, des routes sinueuses, des rivières, des cours d'eau torrentueux et des lacs, entre la Margeride, les Cévennes et la Montagne Ardèchoise... 
À l'extrême est de la Lozère et l'extrême ouest de l'Ardèche, on change régulièrement de département quand on navigue sur les routes. 
La densité de population est souvent proche du zéro artistique (pas âme qui vive pendant des kilomètres !)...On est sur la terre des silences et dans le royaume des randonneurs. 
Bienvenue dans la France de mes vacances ! 

Saint-Laurent-les-Bains (Ardèche)
tour médiévale surplombant le surprenant établissement thermal
façade d'une maison, derrière l'église, avec un ours sculpté en bois
rivière la Borne, notre petit coin à nous pour faire trempette !


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vendredi 3 août 2012

Entre Dieu et moi, c'est fini



Celui-là, on me l'a offert, je ne pouvais pas refuser de le lire !
"On", ce sont les éditons Babel et leur opération "ce livre vous est offert pour l'achat de deux babel".
J'ai donc reçu ce petit roman de la Suédoise Katarina Mazetti, une auteure que j'ai déjà découverte, comme pas mal d'entre nous, avec Le mec de la tombe d'à côté.
J'ai également lu Les larmes de Tarzan, pas mal non plus, mais je comptais m'arrêter là. C'est sympa comme littérature mais j'avais l'impression d'en avoir fait le tour avec ces deux ouvrages.

Mais un livre offert, ça ne se refuse pas (je l'ai déjà dit) et je l'ai donc dévoré en une journée. J'ai par là-même rétabli ma moyenne après la lecture interminable de Muse... ;-)

Encore une histoire avec des ados, comme Le voyage de Lou, comme L'ardoise magique.
Sur l'échelle de l'intérêt que j'ai pour un livre, je situe celui de Mazetti entre ces deux-là.
Beaucoup plus intéressant que celui de Valérie Tong Cuong qui m'avait grandement déçue mais pas aussi profond que celui de M. J. Hyland.

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