Celui-là, on me l'a offert, je ne pouvais pas refuser de le lire !
"On", ce sont les éditons Babel et leur opération "ce livre vous est offert pour l'achat de deux babel".
J'ai donc reçu ce petit roman de la Suédoise Katarina Mazetti, une auteure que j'ai déjà découverte, comme pas mal d'entre nous, avec Le mec de la tombe d'à côté.
J'ai également lu Les larmes de Tarzan, pas mal non plus, mais je comptais m'arrêter là. C'est sympa comme littérature mais j'avais l'impression d'en avoir fait le tour avec ces deux ouvrages.
Mais un livre offert, ça ne se refuse pas (je l'ai déjà dit) et je l'ai donc dévoré en une journée. J'ai par là-même rétabli ma moyenne après la lecture interminable de Muse... ;-)
Encore une histoire avec des ados, comme Le voyage de Lou, comme L'ardoise magique.
Sur l'échelle de l'intérêt que j'ai pour un livre, je situe celui de Mazetti entre ces deux-là.
Beaucoup plus intéressant que celui de Valérie Tong Cuong qui m'avait grandement déçue mais pas aussi profond que celui de M. J. Hyland.
Je l'ai lu avec plaisir mais pour moi, ce roman s'adresse plus à un public de jeunes ados.
J'ai tout de même retenu quelques passages assez vrais, bien vus, visant juste sur les sentiments que peuvent ressentir les jeunes. C'est même souvent assez drôle et c'est pour cela que ça se lit bien. Du Katarina Mazetti quoi !
Extrait p. 88 (Linnea a un amoureux transi, dont elle n'a que faire) :
"Ça a commencé le jour de la rentrée en seconde. J'étais malade et j'avais dû rester à la maison. Quand tout le monde a eu sa place fixe à côté de quelqu'un, Henrik s'est assis à la seule table où il n'y avait personne. Et c'est là qu'il était assis le lendemain quand je suis revenue, avec un sourire qui en disait long.
J'ai complètement pété les plombs. Je me suis sentie prise au piège. Mais j'étais obligée de m'asseoir à côté de lui, ça n'aurait pas été possible de changer de place sans causer un chaos total. J'ai donc développé une sorte de stratégie. Non, ce n'est pas moi qui l'ai développée, je ne me souviens pas d'avoir décidé un jour de geler mes rapports avec Henrik, mais j'étais comme sur pilote automatique. Je ne parlais qu'à ceux qui étaient assis derrière nous. Et je faisais la sourde oreille quand Henrik m'adressait la parole.
Je me comportais comme si la chaise à côté de moi était vide. Et après quelques temps, Henrik s'est comme évaporé. Il n'essayait même plus de me parler.
Une fois, j'ai changé de place quand on a atterri par hasard l'un à côté de l'autre à la cantine. Il a tiré une tronche comme les gens qu'on voit sur les affiches contre la maltraitance des animaux. J'avais eu envie de lui mettre une claque en plus, bien que ce soit moi qui aie été méchante avec lui...
Pia, par contre, avait un rapport détendu vis-à-vis de sa cour d'admirateurs éperdus.
"Ça leur fait du bien de souffrir un peu, a-t-elle dit quand je lui ai posé la question. Ça enrichit leur vie sentimentale. Tu sais, personne ne peut devenir vraiment heureux s'il n'a pas été vraiment malheureux. Ils me doivent beaucoup !"
À noter que l'on peut retrouver la suite des "aventures" de l'héroïne, Linnea dans deux autres romans : Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini et La fin n'est que le début. Ma foi, pourquoi pas !
Babel, à bon entendeur... ;-)
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Je suis actuellement en vacances et ne pourrai donc pas vous répondre
Retour le 4 août !
C'est un livre que je serais capable de lire rien que pour le titre ^^
RépondreSupprimerJe me méfie maintenant des titres (ou des couvertures et des dos de couverture) prometteurs... ;-)
SupprimerAh mince je crois l'avoir dans ma pile à lire et c'est la 2e fois que je lis une critique mitigée. Du coup j'ai plus envie de le lire ;-)
RépondreSupprimerD'un côté, tu l'auras vite lu et tu auras passé un bon moment quand même, donc, pas de raison de t'en priver !
SupprimerUn bon livre, j'attends avec impatience la suite ^^ J'aime beaucoup la photo de ton article, je me permet de te la prendre pour mon article de lundi prochain ;)
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