Rabbit, 40 ans, n'a plus que quelques jours à vivre. Neuf exactement. En phase terminale d'un cancer du sein, elle vient d'entrer dans une maison de soins palliatifs.
Sa famille, ainsi que sa meilleure amie, l'entourent mais n'arrivent pas encore à accepter le fait.
L'auteure nous fait partager tour à tour le point de vue de chacun des personnages, leurs espoirs ultimes, leur tristesse, les beaux souvenirs, les interrogations face à l'avenir et à la façon dont ils vont pouvoir vivre sans elle.
La question principale étant de savoir ce que va devenir Juliet, 12 ans, la fille de Rabbit, qu'elle élève seule. Tous sont évidemment prêts à l'accueillir.
Ses grands-parents, Molly et Jack, mais est-ce la plus judicieuse solution sachant qu'ils ont tous les deux passés les 70 ans ?
Sa tante, Grace ? Mais celle-ci a déjà 4 fils et sa maison n'est pas dotée d'une surface extensible...
Son oncle, Davey ? Oui, il a très envie de s'occuper de Juliet également, avec qui la complicité a toujours été évidente et ce, même s'ils ne se voyaient pas souvent. Et pour cause. Davey est musicien, en tournée la moitié de l'année, et vit au États-Unis.
Malgré un sujet lourd, ce roman est une petite merveille de vie. Tout est très juste. Rien n'est plombant, même si je n'ai pu retenir quelques petites larmes d'émotion sur la fin.
La légèreté et l'humour sont même au rendez-vous car les membres de cette famille très unie sont de sacrés numéros tous très attachants et touchants. Avec leurs qualités de cœur, leurs défauts et leurs faiblesses, qui les font passer des éclats de rire et d'amour aux engueulades en moins de deux. Les personnages d'
Anna McPartlin qui habitent cette fiction sont étonnants de crédibilité et nous offrent
une leçon de vie intense qui fait du bien.
Que dire de plus ?
Absolument rien. J'ai adoré ce livre dont le contenu est aussi foisonnant que la couverture !