Je n'ai pas fait comme tout le monde (enfin, maintenant, si...). J'ai résisté longtemps avant de lire le fameux Fifty shades... J'ai même lu en premier son "clône", Beautiful Bastard.
Ayant bien apprécié ce dernier pour ce qu'il est - c'est-à-dire un bouquin uniquement destiné à émoustiller les sens (clic) -, je m'étais promis de tester prochainement le livre le plus vendu au monde en 2012 (c'est ce qui est écrit au dos de la couverture).
Verdict ?
Autant Beautiful Bastard avait fini par me lasser sur la fin, avec ses scènes de baise (désolée, mais c'est ça) à répétition à tous les chapitres, autant j'ai trouvé dans Cinquante nuances de Grey de la subtilité, de la psychologie dans les personnages et vraiment de quoi lire entre les séquences chaudes. Du mystère autour de Monsieur Grey (mais pourquoi est-il comme cela bon sang ??!! (obsédé par la nourriture, ne supporte pas qu'on le touche) Il y a un truc, c'est sûr, mais quoi... ?) et un réel suspense dans l'attente de l'évolution de la relation électrique qui lie les deux... tourtereaux.
Évidemment, il faut faire abstraction de certaines énormités telles que tous les stéréotypes physiques et sociaux.
Grey a 27 ans, est beau comme un dieu, sexy, et est un homme d'affaire très très riche. Milliardaire possédant hélicoptère, jet privé et tour d'ivoire.
Anastasia est issue d'un milieu modeste et est nettement moins charismatique. Elle s'est concentrée sur ses études et n'est jamais tombée amoureuse jusqu'alors. Elle a 21 ans et est toujours vierge malgré la présence autour d'elle d'un ou deux soupirants qui la laissent insensible. Elle est canon elle aussi mais elle ne s'en rend pas compte, nounouille qu'elle est.
Heureusement pour elle, Christian Grey croise sa route et jette son dévolu sur elle...
Sauf que... Espérant un prince charmant, elle se retrouve amoureuse d'un chevalier noir, maniaque du contrôle, avec des sautes d'humeur perpétuelles, qui lui dit dès le départ qu'il est le grand méchant loup et que lui, les histoires d'amour, ce n'est pas son truc.
Oups... Mais c'est quoi son truc alors ???
Un truc qui nécessite le secret absolu de la part d'Anastasia. Un truc qui nécessite la signature d'un contrat "moral" afin que les règles du jeu soient clairement posées.
Acceptera, acceptera ?
La jeune femme est tiraillée entre sa conscience et celle qu'elle appelle sa "déesse intérieure", la partie d'elle-même qui meurt d'envie de céder au ténébreux et mystérieux Monsieur Cinquante nuances...
Bref, l'histoire est nettement plus fine, plus travaillée que dans Beautiful bastard.
Et la présence récurrente des personnages secondaires (la meilleure amie, le meilleur ami, l'homme à tout faire de Grey, l'énigmatique initiatrice Mrs Robinson, etc.), qui ne relèvent pas de la simple citation, apporte réellement un plus au récit.
Fifty shades est une série en 3 tomes.
Vais-je lire la suite ?
On peut difficilement faire autrement quand on a déjà mis le nez dans le tome 1 puisque l'histoire, conçue pour être addictive, s'arrête de façon abrupte et qu'on est loin d'avoir tout appris sur le passé de Christian Grey.
Donc oui !!!
j'avais très envie de lire l'épisode 2 mais la fin m'a convaincue que j'allais être déçue.
RépondreSupprimerDonc je n'ai pas résisté à l'appel du 3...
Alors tu nous en parleras, parce que moi je me ssuis arrêtée au n°1, c'est vrai que les stéréotypes sont trop marqués...
RépondreSupprimerMrs Robinson, ce doit être celle de Dustin Hoffmann dans le Lauréat;).
Non mais Graziella, est-ce qu'Anastasia va rencontrer Mrs Robinson ???
RépondreSupprimerJ'ai envie de savoir et j'espère bien que oui sinon je vais être déçue là. :-)
J'en ai beaucoup entendu parlé mais je n'ai pas encore eu le temps de le lire!! Bientôt c'est certain...
RépondreSupprimerBisous
Manon