Ce roman de Philippe Djian a été adapté dernièrement au cinéma sous le titre de L'amour est un crime parfait. Pour ce que montre la bande-annonce, cette adaptation semble fidèle au livre.
Marc (Mathieu Amalric dans le film), la cinquantaine, est professeur d'université, pas très loin d'un lac et des montagnes. Il enseigne l'art d'écrire.
Célibataire, il vit dans un chalet avec sa sœur, Marianne (Karin Viard dans le film). Il connaît un franc succès auprès des jeunes étudiantes dont il fait régulièrement ses maîtresses, toujours en toute discrétion. Adepte des promenades solitaires en forêt et carrément accro à la cigarette, cette vie bien huilée lui convient.
Jusqu'au jour où la machine déraille...
Un matin, il retrouve morte Barbara, l'une de ses jeunes conquêtes. Il n'y est pour rien mais craignant une sanction de l'université pour avoir enfreint la sacro-sainte règle bien pensante qui dit qu'un professeur ne doit pas avoir de relation avec un(e) élève, craignant aussi la réaction épidermique de sa sœur avec qui il entretient une relation fusionnelle si elle apprend qu'il ramène régulièrement des femmes à la maison, il choisit de se débarrasser du corps de la jeune femme.
Il sait qu'il va devoir redoubler de prudence désormais.
Se présente alors à lui Miriam (Maïwen dans le film), la belle-mère de Barbara. Déboussolée par la disparition de cette dernière et par l'absence de son mari, militaire expédié en Afghanistan, elle a manifestement besoin de réconfort.
Cette femme va purement et simplement chambouler la vie de Marc.
Fini les aventures avec les petites étudiantes !
Pour la première fois de sa vie, il se ressent amoureux, à très vite ne plus pouvoir se passer de la belle femme mûre et ne plus savoir comment repousser les assauts insistants de la jeune Annie (Sara Forestier dans le film).
L'homme prudent qu'il a toujours été craint de se faire pincer, par la police et par ses supérieurs universitaires, notamment Richard Oslo (Denis Podalydès dans le film), le directeur du département de littérature, un homme qu'il ne supporte pas et qui se rapproche de plus en plus de Marianne.
Mais il se sent vivant, enfin.
L'homme prudent qu'il a toujours été craint de se faire pincer, par la police et par ses supérieurs universitaires, notamment Richard Oslo (Denis Podalydès dans le film), le directeur du département de littérature, un homme qu'il ne supporte pas et qui se rapproche de plus en plus de Marianne.
Mais il se sent vivant, enfin.
Un bouleversement pour lui qui n'avait jamais eu de relation avec une femme de plus de 26 ans et qui n'avait jusqu'alors adoré qu'une seule personne dans sa vie : sa sœur...
Que d'incidences pour cet homme qui menait une vie bien tranquille jusqu'à présent !
Au fil de la lecture, on découvre peu à peu la relation on ne peut plus ambiguë qui le lie à Marianne... et cette histoire m'a mise un peu mal à l'aise.
De plus, je n'ai pas trop compris l'utilité de mettre un second mort "involontaire" sur les bras de ce pauvre Marc... Too much !
Ce roman se veut thriller psychologique (va-t-on retrouver le corps de Barbara ? Marc va-t-il se faire prendre ? Quel drame ont vécu le frère et la sœur dans leur enfance ? Comment va évoluer leur relation ?) mais le suspense est très léger. Sans grande surprise.
J'avoue qu'un des plus grands intérêts pour moi dans cette lecture a été de pouvoir me jouer le film des frères Larrieu en identifiant à plaisir les personnages aux acteurs. Un peu limité tout de même.
Ce roman se veut thriller psychologique (va-t-on retrouver le corps de Barbara ? Marc va-t-il se faire prendre ? Quel drame ont vécu le frère et la sœur dans leur enfance ? Comment va évoluer leur relation ?) mais le suspense est très léger. Sans grande surprise.
J'avoue qu'un des plus grands intérêts pour moi dans cette lecture a été de pouvoir me jouer le film des frères Larrieu en identifiant à plaisir les personnages aux acteurs. Un peu limité tout de même.
C'est le premier roman de Philippe Djian que je lis et je ne sais pas s'il est représentatif de l'univers et du style de l'auteur mais je n'ai guère été épatée. Dommage... Je n'ai certainement pas lu le meilleur.
Un coucou en passant! Bon we
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