Alors qu'elle a une formation d'archéologue mais que bien malgré elle, elle s'est fait griller dans le métier, Gabrielle, 28 ans, cherche désespérément du travail. Elle tente le tout pour le tout et se rend à un entretien d'embauche dans un cabinet d'avocats, pour un poste de standardiste/réceptionniste, se disant que ma foi, elle peut avoir ses chances en s'appuyant sur son physique plus qu'avenant.
Elle pensait avoir affaire à un sexagénaire coincé et taciturne... elle se retrouve face à un trentenaire terriblement sexy ! Mais Adrien de Bérail lui fait clairement comprendre que ça ne va pas être possible.
La belle n'abandonne pas aussi facilement. Apprenant que Monsieur, qui élève seul ses deux enfants, cherche une nouvelle nounou, elle revient à la charge, parce qu'un travail, c'est un travail, et se fait engager au culot !
La suite, vous la devinez aisément... Un jeu de chat et de souris va se mettre en place entre une Gabrielle qui a du répondant, surprenante et exaspérante et un Adrien autoritaire, peau de vache et mystérieux.
On sent comme un souffle de Cinquante nuances de Grey planer sur ces deux-là.
L'érotisme en moins... quoique... Il y a bien quelques scènes chaudes !
La dimension familiale en plus en tous cas. Gabrielle va devoir se faire accepter par les enfants De Bérail et faire face à une situation dont son employeur s'était bien gardé de lui parler.
Même pas peur. Gabrielle s'est occupée de ses plus jeunes frères, un peu comme une seconde maman, alors les enfants, elle connaît.
Adrien est veuf. La mort de sa femme est toujours douloureuse et un petit mystère plane sur le pourquoi et le comment.
Les points forts de ce roman ?
L'analyse psychologique très fine du caractère des enfants, face à une situation familiale difficile qu'ils subissent de plein fouet.
La façon dont Gabrielle, la reine de l'histoire, va dompter tout ce petit monde, se mettre dans la poche les petits et le grand.
Ses joutes verbales avec Adrien sont souvent jubilatoires et remplies d'une certaine tension sexuelle, n'ayons pas peur des mots (plus osé qu'il ne pourrait le paraître ce bouquin finalement ; indéniablement subtile), dont les deux semblent avoir pleinement conscience. Ah ça, ils se cherchent bien !
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Extrait p. 64 :
"- Vous n'êtes pas arrivée à l'heure pour votre première journée de travail, cela signifie-t-il que parce que vous ne « maîtrisez pas le temps », je dois m'attendre à ce que vous soyez systématiquement en retard chaque jour ?
- Bien sûr que non ! se défendit-elle très sérieusement.
- Je ne tolérerai pas que vous manquiez une nouvelle fois à vos obligations, mademoiselle Géris. Sommes-nous d'accord ?
Gabi hocha la tête en serrant les dents.
- Oui, monsieur de Bérail, c'est parfaitement clair.
- C'est très bien. À présent, si vous voulez bien m'excuser, je monte me changer. Retrouvez-moi dans mon bureau, au troisième étage, dans une heure. J'ai des documents à vous faire signer. Et ne soyez pas en retard.
La voir enfoncer ses ongles dans ses poings plutôt que de répondre était monstrueusement jouissif. Il aurait pu continuer un peu juste pour le plaisir de la rendre plus rouge qu'elle ne l'était déjà.
De son côté, Gabi se disait qu'elle aurait dû s'y attendre. Du fait de leur première et désastreuse rencontre, leur relation était vouée à être tendue pour les siècles et les siècles. Amen !
Ils n'allaient pas s'ennuyer.
Adrien n'ajouta rien et lui tourna le dos pour emprunter les escaliers. Il gravit quelques marches et fit volte-face.
- Vous avez de la chance que je ne décide pas vous congédier, mademoiselle.
Ils s'affrontèrent du regard un moment, puis comme elle ne disait rien, il reprit son ascension, fier d'avoir le dernier mot.
La jeune femme avait bien du mal à tenir sa langue, c'est pourquoi elle la mordait presque quand elle laissa filer un :
- Vous avez de la chance que je reste.
Adrien fit comme s'il n'avait pas entendu.
Cependant, quand il parvint au premier palier, il souriait."
Les points faibles ?
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Extrait p. 64 :
"- Vous n'êtes pas arrivée à l'heure pour votre première journée de travail, cela signifie-t-il que parce que vous ne « maîtrisez pas le temps », je dois m'attendre à ce que vous soyez systématiquement en retard chaque jour ?
- Bien sûr que non ! se défendit-elle très sérieusement.
- Je ne tolérerai pas que vous manquiez une nouvelle fois à vos obligations, mademoiselle Géris. Sommes-nous d'accord ?
Gabi hocha la tête en serrant les dents.
- Oui, monsieur de Bérail, c'est parfaitement clair.
- C'est très bien. À présent, si vous voulez bien m'excuser, je monte me changer. Retrouvez-moi dans mon bureau, au troisième étage, dans une heure. J'ai des documents à vous faire signer. Et ne soyez pas en retard.
La voir enfoncer ses ongles dans ses poings plutôt que de répondre était monstrueusement jouissif. Il aurait pu continuer un peu juste pour le plaisir de la rendre plus rouge qu'elle ne l'était déjà.
De son côté, Gabi se disait qu'elle aurait dû s'y attendre. Du fait de leur première et désastreuse rencontre, leur relation était vouée à être tendue pour les siècles et les siècles. Amen !
Ils n'allaient pas s'ennuyer.
Adrien n'ajouta rien et lui tourna le dos pour emprunter les escaliers. Il gravit quelques marches et fit volte-face.
- Vous avez de la chance que je ne décide pas vous congédier, mademoiselle.
Ils s'affrontèrent du regard un moment, puis comme elle ne disait rien, il reprit son ascension, fier d'avoir le dernier mot.
La jeune femme avait bien du mal à tenir sa langue, c'est pourquoi elle la mordait presque quand elle laissa filer un :
- Vous avez de la chance que je reste.
Adrien fit comme s'il n'avait pas entendu.
Cependant, quand il parvint au premier palier, il souriait."
Les points faibles ?
L'épisode abracadabrantesque avec l'ex petit-ami de Gabrielle, voleur
d'antiquités, poursuivi par une certaine mafia qui veut lui faire la
peau. C'est too much et ça dure.
L'épisode du bal masqué où, comme par hasard (et le hasard fait tellement bien les choses), Gabrielle et Adrien se lâchent tous les deux, ensemble, sans savoir que l'un est l'autre, et vice versa. C'est un peu gros.
L'épisode du bal masqué où, comme par hasard (et le hasard fait tellement bien les choses), Gabrielle et Adrien se lâchent tous les deux, ensemble, sans savoir que l'un est l'autre, et vice versa. C'est un peu gros.
La fin est à l'eau de rose, la princesse a trouvé son prince charmant, ils se retrouvent pour ne plus se quitter sur une plage mais c'est de bonne guerre.
L'ensemble fut un très agréable moment de lecture estivale !
NB : je remarque à l'instant une note de l'éditeur, au dos de la couverture, précisant que ce roman est inspiré d'un célèbre conte de Grimm.
L'ensemble fut un très agréable moment de lecture estivale !
NB : je remarque à l'instant une note de l'éditeur, au dos de la couverture, précisant que ce roman est inspiré d'un célèbre conte de Grimm.
coucou!!!
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